Discussion:Guinde

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Guinde ne vient pas de guindeau, qui est une sorte de treuil horizontal (par opposition au cabestan), dont on se sert pour lever les ancres, hisser les fardeaux, guinder les mâts, etc., mais de guinder, qui désigne le fait de hisser les mâts supérieurs d'un navire. Cela se faisait à l'aide d'une poulie appelée guinderesse. Quand le mât était guindé, il se tenait droit. Guinder a pris au XVIe siècle le sens de «donner une élévation, une tenue factice qui s'accompagne d'un manque de naturel» et «donner un tour affecté». D'où le terme guindé, «serré dans ses vêtements» (1580) , puis «qui manque de naturel» (1643) et, par extension, «affecté, ampoulé» (1654), en parlant d'un écrivain, d'un style» (Trésor de la langue française). Le terme de théâtre guinde dénote de fait un cordage.

Pol Corvez, Dictionnaire des mots nés de la mer, Éd. du Chasse-marée, 2007, art. «guindé»