Discussion:Hommage féodal

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

L'hommage féodal n'instaure pas forcément un lien de vassalité même si c'est la situation la plus connue. En fait c'est un moyen d'officialiser un lien quel qu’en soit sa nature entre deux personnes ( le chevalier ). Ce peut être un lien entre un vassal et son seigneur mais aussi entre deux souverains. Ceci dit l'hommage instaure toujours un déséquilibre entre les deux personnes. Je remets en explication ce que j'ai déjà mis dans un autre sujet. [En réalité l'hommage n’est rien de plus qu’un élément formel au même titre que l’écrit de nos jours. Prenons l’exemple des contrats écrits justement. La forme qu’ils prennent est la même. Mais leur contenu peut-être différent, tout comme leur nature. Les obligations sont aussi différentes. Comparons aussi un acte unilatéral de volonté avec un contrat. Ce sont deux documents juridiques de même forme mais de nature juridique différente. Il en va de même pour l’hommage. Ce n’est qu’un moyen formel qui vient homologuer des relations juridiques de nature différente. Ce peut-être un lien de vassalité, mais ce peut être aussi une alliance entre deux familles ou deux États. Le caractère formel peut se déduire aisément de son aspect cérémoniel, voire sacré. Le fond ne prime pas au cours de cette cérémonie. Ce n’est que la répétitions de gestes particuliers pour rendre valable une relation qui a déjà été négociée. Je ne cherche pas à minimiser l’importance juridique de l’hommage au contraire. Cet élément est indispensable, et son défaut entraînerait l’invalidité juridique de la relation. Mais il ne faut pas se tromper. On ne peut se servir d’un élément formel pour prouver l’existence au fond d’un lien juridique particulier.] En conséquent je rajoute cette précision


===> Les souverains ne prêtaient pas hommage pour faire des alliances contrairement à ce que vous insinuez. Le roi d’Angleterre prêtait hommage au roi de France non pas pour une alliance entre ces 2 royaumes mais pour ses fiefs dans le royaume de France. Les ducs de Bretagne de la maison de Monfort, qui auraient bien aimé se débarrasser de l'hommage n'ont jamais pu y arriver concrètement. Ils ont profité de la guerre de 100 ans pour ne faire qu'un hommage simple, i.e., ils se gardaient de considérer le roi de France comme leur principal suzerain dans un conflit incertain bien que leurs prédécesseurs le firent lige. Ils devaient aussi prêter hommage au roi d’Angleterre pour le comté de Richemond. Toutefois ils rendaient bien hommage pour le duché de Bretagne au roi de France et de se fait reconnaissaient le caractère de fief de ce territoire. Le roi ne pouvait pas toujours se débarrasser d'un vassal gênant et surtout ceux-ci n'hésitaient pas, à se rebeller contre leur suzerain afin d'avoir plus de pouvoir et étendre leur fief (ex: guerre folle).


===> Pour l'hommage du duc de Bretagne ne tire t'on pas vite les conclusions? Comme il prêtait hommage au roy d'Angleterre pour le comté de Richemont, peut être que son hommage au roy de France ne l'était que pour ses terres sur le territoire français. Comme il est dit ci-dessus, on ne connaît pas forcément le contenu de ce que l'hommage formalise.