Discussion:Institut médico-éducatif

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Poule ou oeuf ?[modifier le code]

Une bonne partie de l'article de WIkipédia semble reprendre et paraphraser l'éarticle se trouvant ici : http://dcalin.fr/ime.html. A moins que ça ne soit l'inverse, mais cela me semblerait étonnant. Si qqn a le temps de reformuler à l'occasion... --Etienne V 2 février 2012 à 10:47 (CET)

pas étonnant, les deux paraphrases les textes de lois... Même source de départ.--Jokerson (discuter) 23 janvier 2015 à 16:34 (CET)[répondre]


refonte de l'article[modifier le code]

Une refonte de l'article, en tout cas de son organisation, me paraît intéréssante. Peut être même avec une organisation identique à celle d'autres instituts ( ITEP, scol en hopital de jour... ). y a t il des propositions ?--Jokerson (discuter) 25 janvier 2015 à 14:18 (CET)[répondre]

Où vont les IME ?[modifier le code]

Je vais mettre ici quelques données que j'ai cherché avec la question que je me suis posée : au vu du rapport du Sénat il y a 20 ans et tout ce qui a été ajouté dans l'article sur les cas de maltraitance et les critiques d'organisations internationales, où vont les IME exactement ? On a mis dans le RI qu'ils faisaient débat mais qu'en est-il aujourd'hui au niveau officiel, est-ce que les choses ont évolué/évoluent ?

C'est tout pour l'instant. Mon sentiment premier est que si il y a eu une remise en question théorique de ces structures, elles ne sont pas vraiment contestées en pratique par les décideurs. On parle bien de politiques d'inclusion depuis 20 ans, mais pas évident que grand chose ait changé avec des IME qui restent bien implantés dans le paysage des politiques publiques (cf. 100 projets pilotes dans l'école pour 2027 vs 1 300 établissements hors-école en 2018).

Je ne vais encore rien changer à l'article mais je pense qu'à terme il faudrait indiquer quel est le résultat des critiques, l'effet des cas judiciaires, où ça va maintenant. Je vais notamment essayer de trouver les réponses qui auraient pu être faite à toutes les incriminations judiciaires, voir si on n'a pas les réponses classiques du type « ce sont des cas isolés ». Ça a peut-être été traité dans les débats parlementaires ou en commission lors de discussions sur les politiques du handicap.

- Fabius Lector (discuter) 7 septembre 2023 à 12:59 (CEST)[répondre]

Accompagnement de la personne handicapée en IME[modifier le code]

Je trouve honteux de jeter l'opprobre sur les IME et leurs salariés comme cela est fait dans cet article. C'est ignorer volontairement l'incroyable accompagnement de la personne et sa famille qui est fait en institution, et qui a permis à des centaines de milliers de ces personnes de progresser, s'autonomiser et être inclus dans notre société (je pense notamment aux dispositifs impro qui permettent à la personne accompagnéee d'intégrer un ESAT) . On trouve également en IME une majorité de travailleurs sociaux passionnés et pour qui l'accompagnement de la personne est une vocation. Qu'il y ait des moutons noirs ayant accomplis des actes dramatiques ne doit pas faire oublier que la majorité des travailleurs se battent pour la dignité de la personne accueillie. On ne doit pas oublier non plus le travail fourni par les directions pour appliquer et mettre en œuvre la loi 2002.2 qui fait de la personne accueillie une personne ayant des droits, notamment celui de l'expression, de la participation à son projet individualisé, le droit d'être actrice de son projet de vie vers lequel l'ensemble des équipes s'efforcent de l'accompagner. L'inclusion en milieu scolaire, si elle est un beau projet, ne fait pas encore l'objet de véritables investissements, comment penser qu'un enseignant, même pas spécialisé, puisse apporter plus à un enfant en situation de handicap que des éducateurs spécialisés, des enseignants spécialisés, ainsi que toute une équipe thérapeutique et un florilèges de reeducateurs constituants tous ensemble ce que Stephane L'aborde appelait "une institution thérapeutique"? 92.184.106.17 (discuter) 12 décembre 2023 à 18:07 (CET)[répondre]

Problématiques en IME[modifier le code]

Il faut vraiment n'avoir jamais mis les pieds dans un Ime pour pondre un article comme celui ci et réduire L'IME à des affaires sordides. Aucune mention n'est faite des problématiques actuelles: détournement des Esats qui ont pris l'habitude d'embaucher des personnes avec troubles psychiques mais sans déficiences intellectuelles afin d'être plus rentables(prestations désormais au même tarif qu'une entreprise ordinaire et productions soumises au même rythme avec coupes de budget liées au CPOM) et qui délaissent le public provenant d'impro, difficultés à embaucher des psychiatres alors que les pouvoirs publics poussent les IME à devenir des satellites des hôpitaux de jour afin de prévenir les cas "sans solution-donc des handicaps plus lourds-rapport Piveteau). Actuellement les personnes en situation de handicap ont plus de mal à trouver un emploi et à s'intégrer dans la société (on a déshabillé les uns pour rhabiller les autres), pourquoi ne pas se battre pour donner plus de moyens aux IME de faire leur boulot plutôt que les enfoncer ? La critique est facile, être constructif l'est beaucoup moins. Je le redis, il ne faut vraiment rien connaître au travail social pour ne voir dans les ime que des institution malveillantes. 92.184.106.17 (discuter) 12 décembre 2023 à 18:32 (CET)[répondre]

Faits divers en IME... et l'école ordinaire ?[modifier le code]

Je trouve cet article très tendancieux et pas du tout encyclopédique. L'avalanche de faits divers pour montrer que les IME sont maltraitants n'affiche qu'un point de vue. On pourrait très bien faire la même chose avec l'école ordinaire et l'arroser de faits divers sordides. Les violences sexuelles (entre autres) dans les écoles existent aussi ! Ce n'est pas propre aux IME. Il ne faut pas confondre ce qu’apporte l'IME aux enfants handicapés en termes de formation, d'éducation, de soin et d'inclusion (puisqu'ils participent désormais à l'inclusion, notamment scolaire) et les dérives (anciennes) de certains établissements. Beaucoup est fait depuis les années 2000 en termes de formation des personnels à la bientraitance et aux respects des droits des usagers. Ce serait un point à développer dans l'article. Dorjaa (discuter) 15 décembre 2023 à 11:58 (CET)[répondre]

@Dorjaa, oui, ça me semble aussi devenir un problème.
Notification à @Tsaag Valren et @Disabilityrightsfr qui y ont mis des éléments : la section Agressions et violences fait maintenant quasiment la moitié de l'article et ça me semble excessif pour son équilibre notamment parce que ça laisse à penser que les I.M.E. sont problématiques en soi alors qu'en fait, un tas de gens semblent penser le contraire vu qu'ils restent bien intégrés aux politiques publiques (cf. plus haut quand je demandais Où vont les IME ?).
Donc, sauf observation contraire, je pense qu'on pourrait condenser la section, avec le rappel du problème général de la vulnérabilité des mineurs, la reprise des éléments de maltraitance institutionnelle (Moussaron et l'IME de Guyane qui a été fermé ?) et ensuite un renvoi plus condensé vers les cas individuels, par exemple :
En n années, la justice a été saisie de :
  • n plaintes ou enquêtes pour agression sexuelles dans divers établissements avec n condamnations (références 25 à 45 à peu près)
  • n plaintes ou enquêtes pour violences physiques et n condamnations (références 46 à 53)
  • n plaintes ou enquêtes pour négligence (références 57 à 64)
Derrière, il serait bien de trouver si ce florilège du pire a eu un impact sur les I.M.E.. Pour ma part, je n'ai pas trouvé (cf. Où vont les IME ?), j'ai l'impression que c'est resté au stade « fait divers » et que personne n'en parle vraiment comme un problème structurel. - Fabius Lector (discuter) 15 décembre 2023 à 15:21 (CET)[répondre]
Bonjour. Les IME sont reconnus comme des lieux ségrégatifs par l'ONU, qui a adressé plusieurs avertissements à la France, parce qu'ils ne respectent pas le droit international, ce point étant sourcé dans l'article. Le droit international prévaut sur l'opinion des gestionnaires d'IME (qui influent sur les politiques publiques).
J'aimerais avoir une source qui condense les faits de violence et d'agression sexuelle, le problème étant que je n'en ai pas trouvé. Effectivement, personne ne semble en parler comme d'un problème structurel, dans un contexte où d'autres pays ont fermé leurs structures ségrégatives. Tsaag Valren () 1 janvier 2024 à 11:22 (CET)[répondre]
Bonjour @Tsaag Valren
on est d'accord sur la base du contenu mais sur le traitement, je vois 2 points généraux à modifier :
  • trouver et donner les réponses aux critiques : cf. plus haut Où vont les IME ? où j'ai commencé à chercher comment tout ce système y répondait, genre « 100 IME dans l'école » qui me semble signifier que le principe de structures spécialisées reste en place même si il y a des volontés d'évolution de leur forme. Et, p.e. quand on parle des réactions aux propos de Pap N'diaye sur l'inclusion, il faudrait aussi indiquer que les recommandations de l'ONU ne sont pas universellement acceptées, cf. cet article où outre un courant politique dont on ne s'étonnera pas des positions, on a aussi : « cette position de l'ONU, elle aussi jugée « radicale » par de nombreux parents et associations laisse un goût amer et inquiète car certains publics en situation de handicap très complexe exigent un accompagnement adapté. Certains citent l'exemple du Canada qui, ayant fermé tous ses établissements, se retrouve dans l'impasse pour « gérer les cas les plus sévères »» ;
  • sur les violences, l'accumulation de cas trouvés dans la presse ne me semble pas un traitement adéquat. Ça a un effet « spectaculaire » pas terrible pour une neutralité encyclopédique (d'où les réactions ci-dessus) et ça n'informe pas vraiment sur l'ampleur du problème et comment il est traité. A mon sens, on pourrait concentrer l'information sur des statistiques, sur comment y répondent les autorités et mettre les cas tirés de la presse en notes et références.
Pour donner une idée de vers quoi j'irais sur maltraitance/violence, je mets ci-dessous le début de mes avancées avec relecture des sources et tentatives de les enrichir :
Problèmes de maltraitance et violence
Une enquête pour le Conseil de l'Europe parue en 2002, souligne que les violences contre les personnes handicapées sont endémiques en institution, et que la désinstitutionnalisation a été adoptée par différents pays afin de les réduire[disc1 1].
La vulnérabilité des personnes en IME rend particulièrement sensible la question des violences auxquelles elles peuvent être exposées. Dans une étude de 1999, moins de 2 % des institutions sociales et médico-sociales étaient concernées par des cas de maltraitance mais les IME y étaient surreprésentés aussi bien en matière d'agressions à caractère sexuel que de violence physique[disc1 2]. Les auteurs d'agressions étaient en partie des résidants (23 cas), puis les personnels du domaine éducatifs (22 cas) et enfin ceux du domaine médical (17 cas).
En 2018, les chiffres enregistrés par police et gendarmerie n'ont pas baissé concernant les violences sexuelles ayant touché des mineurs en situation de handicap avec, commis en IME, 35 % des 95 viols enregistrés et 36 % des 98 cas de harcèlements sexuels ou autres agressions sexuelles[disc1 3].
En 2021, le média StreetPress souligne encore un manque de contrôle du casier judiciaire du personnel recruté dans les IME, ce qui permet à des agresseurs sexuels déjà condamnés par le passé d'y travailler au contact d'enfants[disc1 4].
La faiblesse des statistiques concernant les violences sexuelles sur mineurs[disc1 5] rend difficile l'évaluation du problème spécifique aux IME mais, pour comparaison, en 2015, l'Éducation nationale comptait, dans l'enseignement général du primaire et secondaire, une quinzaine d'infractions sexuelles venant d'enseignants avec 10 condamnations pénales[disc1 6].
Du côté des IME on a une longue liste d'accusations et condamnations touchant leur personnel ou des résidants : [liste présentant brièvement les cas avec éventuellement plus de détail en note et référence, un directeur en 1992, etc.].
[A faire : un paragraphe indiquant les politiques/mesures censées répondre au problème]

Références

  1. Hilary Brown, Protection des adultes et des enfants handicapés contre les abus, Council of Europe, (ISBN 978-92-871-4918-3, lire en ligne), p. 34 et suiv..
  2. Les situations de maltraitance en institutions sociales et médico-sociales au 31 décembre 1999 – Ministère de l'Emploi et de la Solidarité. Cité dans Jean-Luc Joing, Éthique et qualité dans les services humains, éditions L'Harmattan, (lire en ligne), p. 28.
  3. Ministère de l'Intérieur, « Les personnes handicapées sont plus souvent victimes de violences physiques, sexuelles et verbales » Accès libre [PDF], sur interieur.gouv.fr, Interstats Analyse, (consulté le ).
  4. Stéphanie Plasse, « Des auteurs de violences sexuelles se retrouvent à travailler au contact de personnes handicapées », sur StreetPress, (consulté le ).
  5. « Des violences sexuelles dont la fréquence ne doit pas être sous-estimée et qui sont trop rarement sanctionnées », dans Violences sexuelles sur mineurs en institutions : pouvoir confier ses enfants en toute sécurité, Sénat (lire en ligne)
  6. « Les faits d'infractions sexuelles sur mineurs recensés par le ministère de l'éducation nationale depuis 2015 », dans Violences sexuelles sur mineurs en institutions : pouvoir confier ses enfants en toute sécurité, Sénat (lire en ligne)

Fabius Lector (discuter) 1 janvier 2024 à 13:31 (CET)[répondre]

Bonjour @Fabius Lector, je viens de compléter des paragraphes comme suggéré. Je ne suis pas favorable au fait de cacher des informations relatives aux victimes d'actes de maltraitances et de violences sexuelles, mais plutôt à la solution qui consiste à allonger et à sourcer les autres sections pour améliorer l'équilibre de l'article. Tsaag Valren () 1 janvier 2024 à 15:03 (CET)[répondre]
Pour moi, la revue de presse donne une vision déformée des choses (60 agressions par an, pas juste ce qui remonte aux journaux), avec une liste ingérable (combien dans 10 ans ? quels incident ? d'Emile Louis à la noyade par négligence ?) transposant les biais des médias, p.e. ici essentiellement des cas ayant du personnel comme auteur vs l'inverse dans l'article système éducatif en France qui oublie les enseignants agresseurs (va falloir que j'aille donner quelques chiffres...).
Au final, des réactions dénonçant un souci de neutralité  : « L'avalanche de faits divers pour montrer que les IME sont maltraitants », « jeter l'opprobre sur les IME et leurs salariés », « réduire L'IME à des affaires sordides ».
A mon sens, on peut corriger ça, trouver une expression des choses où même les défenseurs des IME n'auront rien à redire à la neutralité de l'article.

P.S. au cas où : je cherche toujours une source faisant une synthèse sur l'avenir des IME pour saisir pourquoi ça se maintient malgré les critiques (inertie politique ? corporative ? difficultés pratiques des alternatives ? arguments de fond pour le maintien ?). Parce que là, on sort de l'article en pensant qu'ils sont (littéralement) condamnés alors que j'ai l'impression qu'ils seront toujours là dans 20 ans. Et je ne prends pas les avis internationaux comme neutre vu qu'apparemment ils sont négligés ou contestés par les décideurs et se retrouvent donc d'un côté du débat, pas au-dessus.

Fabius Lector (discuter) 2 janvier 2024 à 11:33 (CET)[répondre]

Révision du plan[modifier le code]

@Tsaag Valren, j'ai fait une révision du plan avec l'idée suivante :

  • présentation des principes
  • gestion et financement : tout ce qui concerne les établissements administrativement, règlementairement, avec le côté "secteur économique" (3,5 milliards d'euros / an, 46 000 équivalent temps plein, ça commence à peser)
  • missions et modalités d'accompagnement : ce qui concerne les résidants, scolarisation, psy etc. Faudrait une sous-section "Ecole inclusive" vu qu'ils semblent s'y essayer (cf. les 100 IME à l'école et j'ai l'étude d'un cas à mettre en référence montrant des difficultés en collège)
  • droit des enfants et adolescents : la question du droit avec les infractions subies. Je pense qu'il faudrait passer la section "Droit international" en premier, bien expliquer comme dans l'article Unapei la contradiction entre les engagements internationaux et le système actuel, en indiquant la réponse de l'Unapei qui clarifie bien l'état d'esprit des décideurs et ce que dit Ruskus sur le problème de la représentation.

Fabius Lector (discuter) 3 janvier 2024 à 16:58 (CET)[répondre]

Cela semble une bonne idée.
Juste un truc, un IME ne peut par définition pas proposer d'école inclusive (source : https://www.esenca.be/wp-content/uploads/2020/10/8-Analyse-Ma%C3%AF-Int%C3%A9gration-inclusion.pdf ; autre source : https://www.csps.ch/themes/ecole-et-integration/integration-scolaire/reponse-2). Quand la ministre qualifie la création de 100 IME dans les écoles d' "inclusion", elle se trompe de terme au regard des définitions : il s'agit d'intégration.
Totalement OK pour tout le reste Tsaag Valren () 3 janvier 2024 à 18:02 (CET)[répondre]
Oui, je suis en train de regarder tout ça, et je pense qu'un titre "Problématique de l'inclusion" serait mieux :
  • rappel rapide du pourquoi il y a cette question (engagements internationaux avec renvoi à la section dédiée, politique nationale etc.) et en quoi "inclusion" est quasi-antinomique avec les IME (je vais refaire l'illustration p. 4 de la première source pour l'avoir libre de droits) ;
  • positions adoptées par le secteur. De ce que j'en vois, ça applaudit le principe au niveau social (société inclusive) mais défend la nécessité des IME en pratique (école ordinaire pas prête, pas adaptée à tous les enfants, intérêt de dispositifs intermédiaires (SESSAD associés aux IME, IME dans l'école) etc.).
  • points de vue extérieurs : là, toute source est la bienvenue. Pour l'heure, je n'ai vraiment que l'ONU qui parlait de tout fermer et ça m'a l'air compliqué de trouver des organisations représentatives en France qui ne soient pas associées au système.
Fabius Lector (discuter) 4 janvier 2024 à 19:21 (CET)[répondre]