Discussion:Intoxication au mercure

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Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Merci également de vérifier que d'autres liens de l'article ne sont pas morts. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 21 janvier 2006 à 11:49 (CET)[répondre]

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Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Merci également de vérifier que d'autres liens de l'article ne sont pas morts. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 21 janvier 2006 à 11:49 (CET)[répondre]

toxicité : où s'arrete la science et ou commence la phobie ?[modifier le code]

Comme tout le monde, j'ai apris au lycée que le mercure était un matérieau très très très toxique. Un peu comme le benzène. L'article est également assez alarmant. Cependant, étant gamin, mes parents, et grand parents ont tous joué avec le mercure récupéré de thermomètres ou de baromètres cassés sans prendre les moindre précautions sans avoir de problèmes de santé apparent (mon grand père a vécu jusqu'a 103 ans et jouissait encore de toutes ses facultés la veille de sa mort). Je me souviens personellement très bien m'être ammusé longtemps à faire passer ces petites billes d'une main à l'autre, les éparpiller, les regrouper avec une feuille de papier et de la sensasion bizare au toucher. Depuis, 20 ans ont passé et je me porte toujours bien. Je connais aussi une foule de gens qui ont des amalgames au mercure dans les dents depuis très longtemps et qui n'ont toujours pas de cancer... En fait, excepté la consomation des poissons des rivière orifères, je n'ai jamais entendu parler de quiconque ayant été intoxiqué au mercure. Je me demmande donc si la toxicité du mercure (du moins sous sa forme metallique) n'est pas un peu exagérée. --Pcdwarf 8 octobre 2006 à 00:55 (CEST)[répondre]

Pour ce qui est de la toxicité des vapeurs, l'évaporation de quelques grammes de mercure à température ambiante prends du temps, et dans une pièce un minimum ventilée, la concentration de vapeur doit être vraiment faible... --Pcdwarf 8 octobre 2006 à 01:08 (CEST)[répondre]

Bonjour, pour répondre (en retard) à Pcdwarf, il est tout à fait possible de ne pas avoir de dégâts à la santé après avoir joué avec du mercure. Cela dépend de son génotype (notamment le gène Apoe dont certaines variantes fait que des personnes éliminent bien le mercure, et d'autres non), et aussi d'autres facteurs, agressions environnementales face auxquelles le corps doit lutter (il y en a de plus en plus depuis 50 ans). Mais on ne peut pas se baser sur les cas cité dans ta famille pour généraliser sur la non toxicité du mercure, et surtout, comme le fait la médecine française actuelle, nier l'existence d'intoxication chronique... Jeuf le 13/12/09

A mon tour de répondre tardivement, mon intention n'était pas de généraliser mon cas personnel mais simplement d'insister sur le fait que l'on puisse être exposé à une quantité non négligeable de mercure métallique sans pour autant ressentir d'effet nocifs sur sa santé. Je ne prétends pas que le mercure ne soit pas toxique, juste que certains discours alarmistes sont un peu disproportionnés et finalement nuisent à l'intelligibilité du message principal.

D'après la Commission de la Sécurité des Consommateurs (1998)

chaque thermomètre contient environ 2 g de mercure
La pollution de l'environnement par le mercure résulte du bris des thermomètres. Suivant les estimations, 1.500.000 à 5.000.000 de thermomètres à mercure sont brisés chaque année, en France. Ce sont, en conséquence, 3 à 10 tonnes de mercure métallique qui sont déversées dans l'environnement. Les vapeurs de mercure émises sont oxydées en mercure mercurique (Hg++) et déposées par la pluie sur le sol et dans l'eau. Dans l'eau des rivières, des étangs, des lacs ou des océans, le mercure inorganique se dépose dans les sédiments où il est méthylé (principalement) par des bactéries. Le méthylmercure produit peut entrer dans la chaîne alimentaire. Il est incorporé dans le plancton qui sert d'aliment aux petits poissons et va subir une bioaccumulation dans les tissus des prédateurs successifs pour atteindre des concentrations maximales dans la chair des gros poissons carnivores : truites, brochets, perches ... en eau douce ; thons, espadons, requins en eau de mer. Des concentrations de mercure dans l'eau et dans la chair des prédateurs terminaux sont dans un rapport de 1/10 000 à 1/100 000 (IPCS, 1991).

Ce que je comprends, c'est que l'exposition aux de 2 grammes de mercure métallique suite au bris d'un unique thermomètre n'est pas un problème en soi si on ramasse l'essentiel du mercure. L'exposition directe aux vapeurs dues à l'évaporation lente des gouttelettes non ramassées sont déjà plus ennuyeuse mais sans conséquences si on vit dans un local suffisamment ventilé. En revanche, l'utilisation de masse de dispositifs contenant du mercure pose un problème environnemental certain car le mercure finit par rentrer dans la chaine alimentaire où il est particulièrement bien assimilé et concentré jusqu'à finir dans notre assiette sous une forme où il est effectivement très toxique.

Donc oui, le mercure est (très) toxique et ne doit plus être employé par le grand public, mais il est inutile voir nuisible de faire peur au gens pour les quelques gouttes d'un baromètre ou d'un thermomètre. Pcdwarf (d) 12 décembre 2010 à 23:32 (CET) /ipcs[répondre]

Au niveau toxicité, le récent développement des lampes fluocompactes dites "écologiques" sont une source importante de pollution par des vapeurs de mercure. Certes, il y en a moins de 2 grammes par lampe et si on en casse une, il suffit d'aérer un peu... Mais combien de lampes par foyer et par ans ??? Quel est l'impact environnemental ? Pcdwarf (d) 12 décembre 2010 à 23:32 (CET)[répondre]


Merci pour ces informations sur les thermomètre. Je m'étonne de lire de tels chiffres sur les bris de thermomètre, plus d'un million, alors que plus aucun n'est mis sur le marché. Pour préciser quelques points : ce sont environ 15 tonnes de mercure mis en bouche par les dentistes, en France, chaque année (en 2003, et ça a peu diminué depuis). Les patients sont très directement exposé à ce mercure, puisque directement mis dans leur bouche. Environ 2 à 3 tonnes sont dispersé dans la nature à partir de l'abrasion de ces amalgames. D'autres sont dispersé à la dépose d'amalgame (grosse production de vapeur de mercure : la roulette vaporise en perçant des mlligramme de mercure), et d'autre lorsque de la crémanation de personnes décédées. Voir cette page et d'autres : http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-26132.html Cocernant les lampes basse consommtation, il y a des centaines de fois moins de mercure à l'intérieur, que dans un thermomètre ou un amalgame, avec quelques mg par lampe. En tout, 150kg de mercure mis sur le marché en France. Il importe de bien rapporter les lampes et quelque mg de Hg à l'intérieur, mais les dentistes peuvent eux continuer de répandre dans les bouche et les égouts le mercure, avec un confinement inexistant du métal (contrairement à une lampe qui le garde sous verre) et donc des pertes à chaque étape. Jeuf

où s'arrete la science et ou commence la phobie ?[modifier le code]

Il y a même des mineurs qui aprés être allés toute leur vie au fond des mines sont devenus centenaires.

Tu n'as donc rien à craindre. Histoire de te rassurer encore plus. http://nonaumercuredentaire.free.fr/temoigna.htm

Enfin pour que tu ais l'esprit serein et que tu sois sur qu'il n'y a pas de danger, pose toi juste une question: pourquoi les thermomètres au mercure ont ils été éliminés et pas les amalgames dentaires?

Tu peux trouver quelques réponses dans le fait qu'en France il n'y a pas de problèmes (le mercure s'arrete aux frontières intimidé par la lueur d'intelligence qui émane de ce pays refuge de toutes les lumières de la planète).

Tu pourras aussi remarquer que dans cet article le taux OMS préconisé est d'être <0,3µg/m3 . (le taux 'naturel' du mercure est de 5 à 10 ng/m3 dans l’air ambiant).

Inutile donc de s'inquieter du fait qu'un 'plombage' représente 1g de mercure(donc 10 plombages= 10g)

D'ailleurs tout le monde le dit: le mercure dentaire c'est stable. Il n'y a qu'une perte de 1% par an de mercure.

10g->100mg->300µg/jour->12µg/h 24h/24 365j/an

Je n'ose imaginer un taux plus fort quoique le problème serait résolu puisque soumis quelques heures à une ceratine dose d'intoxication, il n'y aurait plus de cerveau pour pouvoir emettre une quelconque critique.

histoire de voir l'importance de ces 'détails' numériques: http://www.mieux-etre.org/interactif/article.php3?id_article=882

où s'arrete la science et ou commence la phobie ?[modifier le code]

Le contenu de cet article est fortement biaisé. Le composé mercuriel des vaccins a été mis en cause par des parents pour pouvoir lancer des procès à l'américaine sur les autorités médicales. Sans aucun résultat jusqu'à présent. Il faut dire que les études scientifiques le mettant en cause ne sont pas légion et ont été largement discréditées pour leur manque de qualité scientifique, quand les auteurs ne se sont pas eux-mêmes rétractés. Le retrait progressif, uniquement à titre de principe de précaution, depuis le début des années 90 du thimerosal n'a pas eu l'effet escompté par les parents d'enfants autistes: l'incidence de cette maladie continue d'augmenter alors qu'elle devrait diminuer si le thimerosal des vaccins était la cause de l'augmentation.

Ah, parce qu'il n'y a pas d'autres facteurs qui entrent en jeu. Tout est simple dans ton monde. (lol)

Aujourd'hui les parents d'enfants autistes continuent leur combat d'arrière-garde, mais est-ce une raison de relayer cet obscurantisme dans Wikipedia ? La baisse de la couverture vaccinale, couverture qui permet de bloquer les épidémies et même d'éradiquer totalement les maladies, est au contraire particulièrement dangereuse, voire mortelle. Là où la propagande anti-vaccinale a quelque succès on observe une résurgence des maladies qu'on croyait éliminées des grands pays industriels (rougeole, varicelle, etc.) avec parfois de conséquences fatales. Les adeptes de l'anti-vaccinations font généralement peu de cas de ces malheureuses victimes.

De même, le mercure des plombages ne présente aucune toxicité connue. Les retirer pour les remplacer par autre chose, serait beaucoup plus dangereux, en fait, comme l'a montré une étude dont je n'ai pas la référence sous la main.

L'analogie avec le nuage de Tchernobyl est fallacieuse (voir le sophisme "homme de paille" ou "épouvantail"): l'implication de la radioactivité dans l'incidence des cancers est, elle, démontrée. Le mécanisme causal est l'accélération des mutations génétiques sous l'influence du rayonnement. Confondre ça avec un mécanisme inexpliqué et hautement hypothétique, c'est fallacieux. JK

Qu'est ce qui est toxique ?[modifier le code]

A 80.119.195.38 : vous avez raison de dire que la forme ionisée du mercure (Hg 2+) est toxique, mais disant cela vous laissez croire que respirer des vapeurs de mercure serait sans danger. L'inhalation de vapeurs de mercure métal est bien toxique, parce qu'ensuite le métabolisme oxyde et ionise le mercure en Hg 2+.--Cyberic71 (d) 27 février 2011 à 10:46 (CET)[répondre]

C'est vrai Cyberic71 vous avez raison. Mais avant d'absorber des quantités substantielles de vapeurs de mercure, il faut être très exposé. alors que mon propos était de dire que la forme ionique Hg2+ passe inaperçue et peut être aisément ingérée avec un taux d'assimilation nettement plus fort. Pcdwarf (d) 1 novembre 2011 à 00:54 (CET)[répondre]

Neutralité de l'article[modifier le code]

Le mercure se présente selon trois valences, ++, +, et 0, d’aspect et de toxicité très différentes
D’après le Merck Index. Eleventh Edition
qui est une référence mondiale dans le domaine des usages et de la toxicité des substances chimiques, pharmaceutiques et biologiques. Une référence bibliographique est en général indiquée pour chaque substance, par exemple pour le chlorure mercurique ci-dessous : H.B. Gerstner, J.E. Huff, J. Toxicol. Environ. Health 2, 491-526 (1977)

- mercurique Hg++, très toxique, l’absorption de 1 ou 2 g de chlorure mercurique est mortel. Les usages thérapeutiques des sels de Hg++ sont antiseptique local, désinfectant. Le chlorure mercurique est utilisé dans le traitement des semences de pomme de terre. L’action de l’ion Hg++ est neutralisée par l’acide tannique et des astringents végétaux, dans la terre végétale l’ion mercurique est donc immédiatement neutralisé. Il a été utilisé pour le traitement de la fourrure de lapin et de castor (cf. « chapelier fou » car les chapeaux étaient fabriqués avec des peaux de castor))

- mercureux Hg+, toxique. L’usage thérapeutique du calomel = chlorure mercureux chez l’homme : cathartique, diurétique, antiseptique et antisyphilitique (travaux de Paracelse). L’usage vétérinaire est sensiblement le même, et également comme vésicant. Il est également utilisé dans l’agriculture.

- mercure métallique Hg°, tel qu’il se rencontre dans les baromètres ou les anciens thermomètres médicaux. Quand il est pur (sans aucun des ions si dessus), l’absorption occasionnelle, ou le contact occasionnel avec la peau est sans danger. « Intact skin and G.I tract, although occasional incidental swallowing or metallic mercury is without harm.”
(Ce qui ne veut pas dire qu’il faille “laisser trainer” du mercure métallique dans la nature !)


« Wikipédia recherche la neutralité de point de vue, ce qui signifie que les articles ne doivent pas promouvoir de point de vue particulier. » or l’article Intoxication au mercure n’est pas neutre, il écarte les données scientifiques pour promouvoir le point de vue de l’écologisme, sur l’environnement, sur les vaccins, l’agriculture etc. A deux reprises j’ai modifié le texte de l’article Intoxication au mercure dans le sens ci-dessus, à chaque fois le texte (erroné) a été rétabli.

Par ailleurs la phrase
« Les produits de blanchiment de la peau contiennent souvent du calomel. » est fausse et orientée
Une pommade au calomel était utilisée dans le traitement local de la syphilis, il est possible que certaines personnes aient dévoyé cette utilisation pour se blanchir la peau. Avec vraisemblablement peu de succès.
--Jules-Emile Tremblay (d) 28 février 2011 à 12:06 (CET)Jules Émile[répondre]

Bonjour,
il faudrait effectivement demander aux "inverseurs" pourquoi ils ont rétabli une version antérieure. La partie sur les vaccins me semble nuancée. Il faudrait en effet ou nuancer ou sourcer la partie sur les cosmétiques.
A noter toutefois que le Merck index, dans sa 11è édition me semble un peu daté sur le sujet. Par exemple, la compréhension de l'intoxication chronique a beaucoup évolué ces 10 dernières années et le texte que vous citez ne semble prendre en compte que la toxicité aigüe. La phrase concernant la toxicité du mercure métallique laisse supposer qu'il est sans danger. Il faudrait la pondérer par les cas d'absorption chroniques (sous-entendu dans la phrase via le mot "occasionnel"), les problèmes liés à l'inhalation et la méthylation de cette forme de mercure une fois ingérée.Madeba (d)

Bonjour, Il ne s'agit pas de "supposer" ou pas, mais d'informer les lecteurs des travaux scientifiques qui ont été effectués sur la toxicité des différentes valences du mercure
l'information donnée par Madeba est juste et devrait faire partie de l'article
Dans sa forme actuelle, l'article sur les intoxications au mercure est incomplet et beaucoup trop chargé d'idéologies
--80.119.195.38 (d) 1 mars 2011 à 14:00 (CET)[répondre]