Discussion:Jan Fabre

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Section polémique[modifier le code]

Bonjour,

Je recopie ici la section polémique ajoutée par un CAOU. Quand la section polémique fait la moitié de l'article, ce n'est plus objectif : c'est un article à charge.

Texte copié :

Dali Atomicus, photographie de Philippe Halsman mettant en scène Salvador Dalí, publiée dans Life en 1948

Jan Fabre au cours de sa carrière a souvent créé des polémiques notamment concernant la nudité, la sexualité ou la scatologie. En 2005, Jan Fabre est artiste associé pour la 59ème édition du Festival d'Avignon[1] et présente l’Histoire des larmes[2], dans la Cour d’honneur du palais des Papes. Avec l’Histoire des larmes, le chorégraphe, metteur en scène et plasticien Flamand travaille l’exploration de l’animalité des corps et de ses sécrétions avec ses comédiens qu’il nomme « guerriers de la beauté »[3]. Son œuvre est très plastique, chorégraphiée et laisse plus de place aux images qu’au texte. Cette œuvre va créer une véritable onde de choc. On lui reproche trop de violence, d’élitisme, mais aussi son manque de texte, et donc de théâtralité, comme la plupart des œuvres en cette saison. Ce qui provoqua une polémique particulièrement importante sur le choix de programmation de la production de cette année-là : « Lamentable » pour certains spectateurs, pour d’autres il y a une forme de nouveauté[3].

En effet, selon Jan Fabre, (entretien réalisé par Irène Filiberti et Jean-François Perrier[2]), à la différence des éditions précédentes la programmation a d’avantage porté son choix par rapport à l’identité artistique des artistes et leur univers plutôt que par leurs mises en scène. L’artiste Flamand a contribué à remettre en jeu la poésie et les arts visuels avec de jeunes metteurs en scène comme Jean-François Sivadier[4][5] et Gisèle Vienne[6][7].Et cette saison sera selon la critique, centrée autour d’une esthétique de la violence[8] et de formes pluridisciplinaires, et performatives. Ce qui fait opposition au théâtre de texte habituellement présenté.

Ce changement sera majoritairement désapprouvé par les partisans du théâtre dramatique comme art pur et unique forme légitime. Certains vont s’insurger sur les dérives du théâtre à Avignon en 2005 de façon très claire, comme Régis Debray, dans Sur le pont d’Avignon[9]. Bien que la notion de théâtre post-dramatique, d’un nouveau théâtre fragmentaire qui transgresse les genres, théorisé par Hans-Thies Lehmann[10] était déjà répandue en Europe. Isabelle Barbéris dans L’humain débordé dans le théâtre post dramatique[11] parle d’un nouveau règne, celui des créateurs ou des écrivains de plateau qui, par leur pratique remettent en question la position de l’auteur et du texte dans l’œuvre scénique. Ces nouvelles formes de théâtre décentrent le texte pour envisager les enjeux à partir du plateau, et questionnent la notion de représentation/dé représentation, ou de présentation de l’homme sur scène. Cela implique selon elle une « nouvelle mise en relation de l’humain qui reconfigure ses limites propres, pour venir les troubler, les déplacer, voire les annuler ». La transformation de cette relation entre la scène et la salle et de la relation à l’œuvre, rapproche d’avantage le théâtre de la performance, et du performance art.

Cette rupture œuvré par Jan Fabre en 2005 à Avignon n’en est pas vraiment une comme l’expliquent Christian Biet et Christophe Triau dans Qu’est-ce que le théâtre ? [12]Ils observent en effet, que dans l’histoire, d’autres formes nouvelles de théâtre sont nées, on parle même de « Croisement de disciplines artistiques et de mélange des genres dans les arts de la scène sans parler de pluridisciplinarité ». Selon les auteurs, l’arrivée de la performance au théâtre ne fait pas exception, mais fait partie de l’hybridation constante du théâtre D’autres critiques tels que Bruno Tackels et Georges Banu dans Le cas Avignon 2005 [13]vont apporter un éclairage sur cette polémique en pointant du doigt la querelle des anciens et des modernes, l’opposition faite entre le théâtre de texte et le théâtre d’image, qui fait signe d’une transformation du spectacle vivant et l’avènement de nouvelles formes, non sans créer de confusion.

Jan Fabre est conscient de la rupture esthétique de son œuvre avec les attentes du public festivalier. Il défend que l’intérêt de l’art est d’infliger des blessures dans les pensées et/ou de les soigner[3]. Malgré tout il dit ne pas défendre la violence, mais l’énergie et la vitalité. « Je pense que l’artiste a un combat à mener mais c’est un combat poétique pour défendre la vulnérabilité de la beauté et du genre humain. »[14]. Le metteur en scène conçoit son œuvre comme un appel à la prise de conscience d’une responsabilité commune pour le bien-être du monde.


En , lors de la réalisation d'une photo faisant référence à une œuvre de Salvador Dalí Dali Atomicus datant de 1948[15], il pratique des « lancers de chats » en l'air sur quelques mètres de hauteur dans les escaliers de l'hôtel de ville d'Anvers suscitant la colère d'associations de défense des animaux et de certains responsables politiques locaux ainsi que son agression physique et diverses menaces. L'artiste s'est excusé publiquement le lendemain regrettant « vivement que ces chats soient mal retombés » mais qu'ils allaient bien[16],[17],[15],[18].

En 2016, Jan Fabre est nommé « curateur au Festival international d’Athènes et d'Epidaure » par le ministère grec de la Culture. En , il en démissionne après une conférence de presse malheureuse « ayant injurié » et « humilié » les créateurs grecs, qui réunis en Assemblée générale au Théâtre d'Epidaure ont répondu par une lettre ouverte demandant sa démission et celle du ministre[19],[20].

En 2018, une lettre ouverte[21], signée par vingt danseuses qui ont travaillé avec le chorégraphe, accuse Jan Fabre de « gestes déplacés, brimades, harcèlement et chantage sexuel »[22], plongeant sa compagnie dans l'incertitude[23].

  1. « Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le )
  2. a et b « L'Histoire des larmes - Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le )
  3. a b et c « En scènes : le spectacle vivant en vidéo - Avignon 2005, la controverse Jan Fabre - Ina.fr », sur En scènes : le spectacle vivant en vidéo (consulté le )
  4. « La Mort de Danton - Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le )
  5. « La Vie de Galilée - Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le )
  6. « I Apologize - Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le )
  7. « Une belle enfant blonde / A young, beautiful blonde girl - Festival d'Avignon », sur www.festival-avignon.com (consulté le )
  8. Formule employée par Marie-José Mondzain lors de la rencontre organisée par France Culture au Théâtre de la Bastille le 15 octobre 2005, et intitulée « Après Avignon, le théâtre à vif. »
  9. Régis Debray, Sur le pont d'Avignon, Flammarion, , 121 p. (ISBN 2-08-068960-6)
  10. Hans-Thies Lehmann, Le Théâtre postdramatique, L'Arche, , 320 p. (ISBN 9782851815118)
  11. Isabelle Barbéris, « L'humain débordé dans le théâtre postdramatique », Cités, vol. 55, no 3,‎ , p. 25 (ISSN 1299-5495 et 1969-6876, DOI 10.3917/cite.055.0025, lire en ligne, consulté le )
  12. Christian Biet et Christophe Triau, Qu'est-ce que le théâtre ?, Gallimard, , 1020 p. (ISBN 9782070300365), p. 751
  13. Georges Banu et Bruno Tackels, Le cas Avignon 2005, L'entretemps, , 272 p. (ISBN 978-2-912877-57-4)
  14. Entretien réalisé par Irène Filiberti et Jean-François Perrier, disponible en téléchargement sur https://www.festival-avignon.com/fr/spectacles/2005/l-histoire-des-larmes
  15. a et b Les 28 jets de chats pour Dali - Commentaires d’une philosophe, Vinciane Despret par Guy Duplat dans La Libre Belgique le 5 novembre 2012.
  16. Jan Fabre s'excuse pour son provocant lancer de chats dans Libération le 2 novembre 2012.
  17. Jan Fabre : "Je n'ai pas voulu blesser de chat, excusez-moi" sur le site de la RTBF le 2 novembre 2012.
  18. Jan Fabre : la barbarie à visage artistique dans Le Point du 6 novembre 2012.
  19. http://www.lesinrocks.com/2016/04/02/scenes/artistes-grecs-demandent-demission-ministre-de-culture-lettre-ouverte-11816915/
  20. Jan Fabre quitte sa fonction de curateur au Festival international d’Athènes, lavenir.net, 2 avril 2016
  21. « https://www.rektoverso.be/artikel/open-letter-metoo-and-troubleynjan-fabre », sur www.rektoverso.be (consulté le )
  22. « Jan Fabre accusé de harcèlement sexuel : ce qu'il faut savoir », Télérama.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Les accusations de harcèlement sexuel plongent la compagnie de Jan Fabre dans l’incertitude », Télérama.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

A résumer pour pouvoir être réintégré, merci. — Daehan [p|d|d] 6 avril 2020 à 20:40 (CEST)[répondre]

Ton de l'article et section polémique[modifier le code]

Bonjour,

La section "Plasticien" de l'artiste me semble ne pas respecter la neutralité du site. Plusieurs passages épousent visiblement sans distance la vision de l'artiste, par exemple : "La confrontation avec les miroirs et les ors des murs donne un effet magistral montrant à quel point l'art contemporain et la tradition peuvent se compléter." On trouve également des passages flatteurs concernant l'artiste lui-même, qui pourraient sans doute être acceptés s'ils étaient de citations, mais se qui trouvent présentement intégrés eux aussi au corps de l'article : "[...] à travers le regard de cet artiste majeur de la scène contemporaine." Je propose donc d'apposer le bandeau "désaccord de neutralité" pour que cette partie de l'article soit retravaillée.

Je propose également de séparer en deux sections distinctes les "polémiques" concernant l'oeuvre artistique de Jan Fabre et les accusations de harcèlement, chantage sexuel... qui le visent, et qui me semblent constituer deux sujets très différents. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Anne.Maias (discuter), le 12 octobre 2021 à 13:38

Bonjour Anne.Maias,
Je suis d'accord sur tous vos points.
Concernant le passage « [...] à travers le regard de cet artiste majeur de la scène contemporaine. » la formulation est effectivement trop personnalisée, mais si "artiste majeur de la scène contemporaine" est corroboré par des sources, il n'y a pas de problème de neutralité. — Daehan [p|d|d] 12 octobre 2021 à 13:53 (CEST)[répondre]
Bonjour Daehan,
Merci votre message, j'ai pris en compte votre remarque dans la formulation de la justification du désaccord de neutralité. Anne.Maias
Concernant la section « Plasticien », qui a évolué depuis l'an dernier, je pense que le bandeau de controverse de neutralité peut être retiré. En tous, cas, les formulations controversées relevées à l'époque [1] n'y sont plus présentes.--Sardeti (discuter) 23 avril 2022 à 10:21 (CEST)[répondre]