Discussion:Jean Genet

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Copyright[modifier le code]

La note de copyright en bas de l'article m'étonne, que vient-elle faire ici ? Je la place en commentaire, merci de la rétablir ou de l'éliminer si nécessaire.Ant.amarilli 1 février 2006 à 11:20 (CET)[répondre]

Genet et le nazisme[modifier le code]

Pourquoi l'article passe t'il complètement sous silence les ambiguités de Jean Genet vis à vis du nazisme et de l'antisémitisme (ambiguités qu'on retrouve de manière récurrente dans certaines franges de l'"extrême gauche") ? Il aurait été intéressant de consacrer un paragraphe se basant sur la très sérieuse étude d'Ivan Jablonka, Les vérités inavouables de Jean Genet. N'étant pas spécialiste de Genet, je ne saurais m'y atteler mais si quelqu'un de volontaire veut bien le faire, ce serait positif pour présenter le personnage dans son intégralité, même si certaines vérités peuvent contribuer à jeter une certaine forme de discrédit ou de démystification sur l'homme Genet. (Fredericg 21 mai 2006 à 21:13 (CEST))[répondre]

En réponse à "Genet et le nazisme"[modifier le code]

Juste un extrait...

Le petit gars de Paris accomplit son travail avec vaillance. D'abord il eut peur de faire du mal au Führer. Le membre était d'acier. De toute cette machine à supplice qu'était Paulo, la verge en était la pièce essentielle. Elle avait la perfection des rouages, des bielles fabriquées avec précision. … Elle était également sans tendresse, sans douceur, sans le tremblement qui fait souvent frémir délicatement les plus violentes. Paulo prit des précautions et mit beaucoup de salive à sa bite, mais très vite il fut dominé par sa fonction de mâle. Il fonça jusqu'au fond. Il éprouva une grande joie à sentir le tressaillement de bonheur de Madame. La reconnaissance de la beauté de son travail le rendit fier et plus ardent. Ses bras, par en dessous, près des épaules, s'aggripèrent au bras de l'enculé, et il fonça plus dur, avec plus de fougue. Le Führer râlait doucement. Paulo fut heureux de donner du bonheur à un tel homme. Il pensa : << T'en veux de l'aut' ? et en fonçant : << Tiens mon chéri >>. Soulevant encore ses reins, sans sortir du trou : << Du petit Français >> et fonçant << Encore un coup... C'est bon, ça te plaît ? Prends-en toujours >>. Et chaque mouvement de va-et-vient dans l'oeil de bronze, s'accompagnait mentalement d'une formule dont le lyrisme était dicté par le bonheur accordé. A peine eut-il une fois un léger ricanement, vite effacé, quand il pensa << Cui-là, c'est la France qui te le met >>. Hitler une main sur sa queue et ses parties mutilées, sentait cette ardeur s'exalter, encore que chaque coup de bite arrachât un râle de bonheur.

Pompes funèbres 1947, Gallimard,1957, Collection L'imaginaire, 1978, pp.164-165

Sinon, je pense que l'on pourrait rajouter Siné (on va me dire encore un extrême-gauchiste-antisémite ! malgré sa femme et ses amis juifs...) à la liste de ses fréquentations, grande amitié relatée dans "ma vie, mon oeuvre, mon cul !" (l'autobiographie du dessinateur).

La perpétuité pour un vol de manuscrit?[modifier le code]

Dans la partie biographique je lis ceci: " Les deux écrivains le défendent face à une inculpation lui faisant risquer la perpétuité, pour récidive : Genet avait volé un manuscrit original dans une boutique de la rue Bonaparte".

Faut croire qu'on n'y allait pas de main morte en France à cette époque. J'ai l'impression qu'il manque un élément ici, peut-être bien qu'il avait aussi assassiné le libraire ... Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ce passage délirant?

Réponse : Voici l'histoire telle que je la tiens de Jean Marais, amant de Cocteau et ami de Jean Genet, témoignant dans un documentaire consacré à Genet auquel j'ai participé : il ne s'agissait pas d'un manuscrit, mais d'une édition originale des "Fleurs du Mal" de Baudelaire (tout un symbole) Un objet de grande valeur. Genet était cleptomane, il s'emparait la plupart du temps de bibelots qui trainaient chez des amis, qu'il jetait ensuite,  ; il a été condamné par exemple pour un vol de coupons de tissus à la Samaritaine. La loi à l'époque voulait qu'en cas de récidive, la peine encourue augmente jusqu'à la relégation, c'est à dire le bagne à perpétuité. C'est pourquoi un simple vol pouvait entrainer Jean Genet (comme Jean Valjean dans "les misérables") au bagne. Il fut sauvé par la mobilisation de ses amis et en particulier Jean Cocteau qui dit au juge : "Prendrez vous le risque d'envoyer en prison le plus grand poête français vivant ?" Durant son procés toujours selon Jean Marais , à la question du juge "Connaissiez vous le prix de cet objet?" Genet répondit "J'en ignorais le prix , Monsieur le Président, mais j'en connaissais la valeur."

Réponse juridique : il s'agit tout simplement du principe de la peine plancher pour récidive : alors, une personne ayant déjà été condamnée 3 fois est automatiquement condamnée à la relégation au bagne lors de sa 4e peine. Par contre, il ne s'agit pas nécessairement d'une perpétuité, mais toujours d'une peine très longue dans un lieu ou les maladies mortelles réduisaient fortement les risques de revenir vivant. Je ne suis pas sûr que Genet risquait la perpétuité (puisque il n'a pas été condamné), en revanche il était sur d'aller à Cayenne. Par ailleurs, dans certain cas (je ne me souviens plus des modalités), il y avait interdiction de retour en Métropole.

Disproportion anormale du sujet visant à décrédibiliser et tacher son support pour la lutte palestinienne[modifier le code]

  • ... c'est très simple il faut alors le mentionner dans l'article et dire qu'il y a quelques "esthètes" (dont Sartre qui s'est là lourdement trompé...) qui trouvaient celà poétique et bien d'autres, qui pensaient eux, que quelques propos de Genet étaient tout simplement scandaleux et ignobles ! Léon99 11 juin 2007 à 16:39 (CEST)[répondre]
Je trouve que la charge contre l'antisémitisme supposé de Genet est un peu forte: il ne faut pas confondre ses propos sur les Juifs et les nazis, de l'ordre de la provocation comme l'a souligné Sartre (dans une démarche différente de celle d'un Céline) destinée à faire honte à la France pétainiste, et ses prises de position anti sionnistes inhérentes à sa défense des Palestiniens: ce sont deux choses différentes et l'amalgame est ici un peu rapide. Son propos littéraire est heureusement plus complexe. --Zenzen (d) 22 mars 2008 à 13:37 (CET)[répondre]
Cet article sur l'antisémitisme de Genet me semble prendre une place disproportionnée dans cette encyclopédie, et marque bien les limite du projet Wikipédia. De qui parle t-on? D'un homme politique? d'un moraliste? d'un philosophe? Molière, Shakespeare, Voltaire ont écrit des répliques antisémites ou plus exactement antijudaiques, ça ne prend pas autant de place dans l'encyclopédie. Genet était un poête, en guerre contre la société, cherchant à provoquer en faisant l'éloge de tout ce qui choquait la morale. Ca vous choque qu'il glorifie les miliciens, que le Pape rêve de se faire sodomiser par un jeune photographe juif trés fier d'avoir fait le portrait d'Hitler ("Elle"), c'est son but! ... La liste des exemples est longue. Etait-il raciste? Il a dit à propos de la Shoa (entretiens avec Jean Lacouture) "C'était des blancs qui en exterminaient d'autres, ça m'était assez indifférent". Mais sa logique de prendre le contre pied de tous les bien pensants est plus complexe : quand il semble prendre le parti des Arabes contre les colonisateurs français ("Les Paravents") son héros (Said) est un traître à la cause du FLN. Il le glorifie comme traître. Il cultive en toute chose le paradoxe, refuse toute morale et toute idée de justice. Quand on lui demande pourquoi il soutient les Palestiniens il répond avec insolence "Parce qu'ils sont beaux".
Juger son oeuvre comme celle de Sade ou de Bataille à l'aune de l'humanisme, de la morale et du politiquement correct est un contresens, une absurdité.
Il reste au délà de tout ses excès un prosateur incomparable, poête et homme de théâtre de génie et probablement l'un des écrivains de langue française les plus importants du XXe siècle.--Demard (d) 3 juillet 2009
La dernière phrase n'a aucun rapport. Par contre, la fin de la section "Polémique autour du « nazisme » et de « l’antisémitisme » de Genet" est non-encyclopédique, je la note comme telle, il faudra songer peut-être à de la suppression ou une réécriture plus profonde. Askywhale (discuter) 27 décembre 2015 à 16:57 (CET)[répondre]
J'abonde dans le sens d'Askywhale, le texte me semble très partiel et se référant un peu trop souvent à Eric Marty comme point de vue de référence (ce qu'il n'est surement pas). Si certaines citations ou évocations d’ambiguïté avec le nazisme peuvent être intéressantes à sauvegarder, il faut faire de la coupe massive dans les commentaires. J.Madcap 13 Juin 2016

Les Paravents[modifier le code]

Petite erreur : les Paravents n'ont pas été créé au début des années 60 par Roger Blin, mais en 1966. Et donc, pas du tout "en pleine guerre d'Algérie", mais 5 ans après. D'autre part, Genet ne dénonce pas du tout violemment le colonialisme français dans cette pièce. Pour tout dire, il n'y a même pas de colons français dans les paravents. Il dénonce la guerre en général, c'est un peu différent...

Bonjour, Les Paravants ont bien été publié en 1961 aux éditions L'Arbalète, puis joué le 19 mai 1961 en Allemagne (cf Jean Genet, Edmund White, p 664 (Biographies Gallimard). En revanche, la pièce est jouée pour la première fois à Paris en 1966. Ne pas confondre la date de publication et la date de représentation. Enfin, si Les Paravants dénonce bien la guerre en générale, les personnages principaux sont bien des colonisés et des colons , les militaires y sont minoritaires.

Paragraphe "Antisémitsisme et pro-nazisme"[modifier le code]

Le sujet est inextricable et de nombreuses opinions émises, appuyées sur des interprétations plus ou moins torturées des textes de Genet. La rédaction de ce paragraphe est donc extrêmement difficile et sa forme actuelle devrait être revue, simplifiées en quelques grandes idées fortes pour ne pas égarer le lecteur.

Concernant la dernière modification de ce jour concernant une citation d'Agnès Vannouvong "qui dénonce entre autres la « lecture morale » d'Ivan Jablonka (Les vérités inavouables de Jean Genet)" on ne comprend pas bien si la citation est reprise par A.V dans le texte de Jablonka, ou si c'est un résumé fait par A.V. Dans ce cas, je ne suis pas d'accord avec sa formulation, la position de Jablonka (assez difficile à cerner, il est vrai) n'est pas de taxer Genet d'antisémitisme ou de pro-nazisme politique, mais d'expliquer que cette vision n'est que le résultat d'une lecture au premier degré, l'adhésion virtuelle de Genet à ces thèses est, non pas pour les défendre ou s'en solidariser formellement, mais pour les utiliser dans une démonstration personnelle alambiquée et provocatrice que l'on peut simplifier en ces termes : moi, enfant victime, je me réjouis de voir mes bourreaux (la société bourgeoise) succomber sous la cruauté, cette fois non hypocrite, de plus bourreaux qu'eux et dans une forme de mal absolu empreint de beauté, de nihilisme et d'érotisme triomphant. - Siren - (discuter) 7 octobre 2016 à 02:03 (CEST)[répondre]

Derniers écrits[modifier le code]

Demandez moi l'article si vous voulez: « Jean Genet, ses écrits secrets enfin révélés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ) --Lewisiscrazy (discuter) 11 octobre 2020 à 10:18 (CEST)[répondre]

Le film "Little Girl Blue" qui sort en salles le mentionne...[modifier le code]

Le film "Little Girl Blue" qui sort en salles le mentionne... 2A01:CB06:760:2D00:F0B3:A2D1:1027:27C7 (discuter) 7 novembre 2023 à 13:34 (CET)[répondre]