Discussion:Jules Moch

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J'ai corrigé quelques coquilles, erreurs et omissions. Lucrèce

1950: anti-allemand[modifier le code]

http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-44450730.html

Jules Moch - à ce temps ministre de l' Interieur - faisait un discours à Sète: citation: "Wir wären verrückt, wenn wir den Deutschen die Arme öffnen wollten." "Deutschland scheint seit seiner Niederlage nichts hinzugelernt und nichts vergessen zu haben; es ist heute wie gestern eine Beute des Nationalsozialismus." Paul Reynaud nannte diese Rede eine "förmliche Kriegserklärung an die Besiegten".

Je propose de mentionner sa position dans l' article. --Neun-x (discuter) 21 janvier 2015 à 10:57 (CET)[répondre]

La déclaration de Moch est une source primaire. Pour être sûr que cette citation "mérite" d'être mentionnée, et savoir comment l'interpréter (voire la traduire !), il faut une source secondaire notable (une source qui s'intéresse et analyse cette déclaration) pour nous guider sur la pertinence et la signification de cette déclaration (voir WP:SPS) Cordialement --Jean-Christophe BENOIST (discuter) 21 janvier 2015 à 12:10 (CET)[répondre]

La traduction automatique de ce texte allemand donne en mauvais français : « Nous serions fous si nous voulions ouvrir les bras des Allemands. "" L'Allemagne semble n'avoir rien appris depuis sa défaite et rien à avoir oublié; Aujourd'hui, comme hier, c'est une proie du national-socialisme. »Paul Reynaud a qualifié ce discours de« déclaration officielle de guerre sur les vaincus » ».

Contexte : en 1950 Jules Moch se souvient certainement que sa sœur avait épousé un Juif pratiquant qui avait suivi la consigne du grand Rabbin de France : « Pour l'honneur du judaïsme vous devez aller vous déclarer Juif ». Cette famille a été anéantie à Auschwitz. Son fils aîné André a été fusillé à Grenoble en 1944. D'autre part, en 1950 Klaus Barbie travaillait toujours pour l'U.S. Army qui le protégeait. De très nombreux criminels de guerre vivaient en Allemagne sans être inquiétés, en particulier les responsables du massacre d'Oradour-sur-Glane, alors qu'ils étaient condamnés à mort par contumace en France. La dénazification en profondeur de l'Allemagne fédérale n'a été entreprise qu'après les protestations de Beate Klarsfeld a la fin des années 60 (Partout où ils seront). Dans ses mémoires, (Une si longue vie), Jules Moch consacre un chapitre aux discussions avec les américains sur le réarmement de l'Allemagne alors qu'il était ministre de la Défense. Les américains privilégiaient la lutte contre le communisme et voulaient réarmer l’Allemagne dans le cadre de l'O.T.A.N.. On sait que Jules Moch s'est opposé à la CED dont le concept a fracturé tous les partis politiques, notamment les partis socialistes et radicaux-socialiste. Cette fracture a provoqué la rupture entre René Mayer et Pierre Mendès-France. Il est bien établi que Jules Moch n'a jamais partagé les idées de Paul Reynaud. --Jvelo (discuter) 10 avril 2018 à 18:45 (CEST)[répondre]

Secrétaire général du gouvernement[modifier le code]

Battu aux législatives de juin 1936, Léon Blum, avec qui il a une très grande proximité de pensée, lui demande de constituer un secrétariat général qui l'aidera à coordonner l'action des ministères pour assurer les très nombreuses réformes qu'il a proposées. Jules Moch constitue une équipe de membres de l'Union des Techniciens Socialistes, UTS et aura donc une action transversale.Le premier sélectionné est Raymond Haas-Picard, alors banquier, qui suivra Jules Moch chaque fois que cela fut possible. Ce dernier le cite 16 fois dans ses mémoires (Une si longue vie). Jules Moch précise que son retour à la députation fut pour lui un handicap dans sa fonction de secrétaire général de la présidence du Conseil, car le principe de la "séparation des pouvoirs" lui interdisait de fréquenter le président du Sénat. A la chute du premier gouvernement Léon Blum, Jules Moch lui remis un mémoire pour exposer la nécessité de cette fonction(page 139). Léon Blum reteint cette idée et, dans son second gouvernement, nomma Vincent Auriol ministre d'Etat sans portefeuille, chargé de la Coordination des Services à la Présidence du Conseil. On peut, peut-être, comparer cette fonction à celle qui est attribuée sous la cinquième république au Premier ministre alors que toutes les décisions politiques sont prises par le Président de la République.--Jvelo (discuter) 10 avril 2018 à 19:40 (CEST)[répondre]

Idéalement, il conviendrait de recouper les mémoires de Jules Moch avec la biographie d'Éric Méchoulan, en indiquant les références respectives. Ainsi, il serait intéressant de relever les nuances que l'historien apporte aux souvenirs de l'homme politique. Cordialement. --Guise (discuter) 10 avril 2018 à 19:56 (CEST)[répondre]
Sur ce point particulier, il semble que Méchoulan ne cherche pas à nuancer ce qu'a écrit Jules Moch. Il faudrait aller voir ce qu'a écrit Léon Blum lui même. Sur d'autres points politiques ce serait beaucoup plus compliqué à analyser. Cordialement--Jvelo (discuter) 27 avril 2018 à 15:58 (CEST)[répondre]
Dans ce cas, lorsque certains points se recoupent, il convient de se référer simultanément à Moch et Méchoulan, respectivement source primaire et source secondaire. Cdlt. --Guise (discuter) 27 avril 2018 à 16:16 (CEST)[répondre]

Jules Moch par lui-même[modifier le code]

Très forte personnalité, il affichait ses convictions personnelles (voir Une si longue vie) Sa vie politique prouve qu'il était un républicain convaincu et qu'il avait en égale horreur le fascisme et le communisme. Il a écrit, page 222 : « Ce discours (il s'agit de celui dans lequel de Gaulle propose un régime présidentiel) marque pour moi une douloureuse rupture avec de Gaulle.... J'ai connu l'appel de 18 juin deux jours après son émission à Londres, alors que j'étais en mer entre Toulon et Mers-el-Kébir. J'ai donc été « gaulliste »du 20 juin 1940 au 13 juin 1946, pendant six ans, à une semaine près. »

Page 252 : « Durant mon long séjour au gouvernement, comme durant toute ma vie politique, j'ai voulu aider les réfugiés politiques : Allemands échappés à Hitler en 1933, Russes … En 1946-1947, les juifs sont mon souci majeur, non par solidarité religieuse – je suis agnostique – ni par affinités nationales – je suis français, descendant d'une lignée d'officiers –, mais parce que massacrés par millions par Hitler, persécutés en Russie, en Autriche ou dans les Balkans, les Juifs ont été les plus malheureux des hommes. Pour cette aide, j'ai peuplé d'hommes surs l'aéroport de Campo dell' Oro, près d'Ajaccio. Son commandant, Désiré Latour... Plus loin,page 252, il explique qu'il est intervenu dans le drame de l'Exodus et dans l'affaire de l'Altamira, bourré d'armes, pour qu'elles soient récupérées par la Haganah et non par les dissidents.

Page 626 : « Je me refuse donc aussi à me mêler des querelles entre théistes et athées : nier l'existence de Dieu à la façon des athées me semble aussi vain qu'en affirmer l'existence. Je suis donc une troisième voie, celle de l'agnosticisme... »--Jvelo (discuter) 27 avril 2018 à 16:11 (CEST)[répondre]

11 novembre 1948[modifier le code]

Est-il exact que Jules Moch a fait tirer sur la foule aux champs Elysées, ce qui a entraîné une grève le 14 novembre ? 2A01:CB0D:802F:48CB:0:5F:3ADA:1401 (discuter) 4 mars 2024 à 16:20 (CET)[répondre]