Discussion:Konrad Zuse

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1ere remarque de F.Sollier[modifier le code]

En l'absence de branchement conditionnel, le Z3 n'est qu'un calculateur. Un ordinateur nécessite au minimuum par un pointeur sur la prochaine instruction qui soit totalement programmable. Si l'on prend juste cette condition minimum, le premier ordinateur est le Colossus Mark 1 créé en février 1944 en Angleterre. Si l'on ajoute que cela doit être une machine électronique, le premier ordinateur est l'ENIAC mis en service en juillet 1946 aux USA. Si l'on demande à ce qu'un ordinateur dispose d'une véritable unité centrale (dite Van Neumann, la même que celle des ordinateurs actuels), le premier ordinateur est le MARK 1 de l’Université de Manchester, réalisé sous la direction de Max Newman, opérationnel en 1948. Les dates de mise en service au nominal des spécifications étant floues, il est possible que le premier ordinateur soit l’EDSAC, construit à l’Université de Cambridge sous la direction de Maurice Wilkes en 1949. Ces deux machines sont basées sur une publication scientifique de Van Neumann "First Draft of a Report on the EDVAC". L'Edvac aurait du être le premier ordinateur mais sa fabrication avait pris du retard.


Votre fiche sur Konrad ZUSE (et les sujets liés) est malheureusement incomplète et donc perfectible.

Vous trouverez davantage de précisions sur mon site Internet à la page notamment les articles computer, ZUSE, TURING, von NEUMANN.

Je ne vous autorise pas à reproduire le texte de mon site (ce sont des extraits de mon dictionnaire publié par la Maison du dictionnaire, protégés par le droit d'auteur) ; par contre, vous pouvez placer un lien pointant vers cette page.

Meilleures salutations. Frédéric de SOLLIERS traducteur informatique, lexicographe - membre des SFT, CSTIC, SGDL


Désolé monsieur de solier, mais un site cafis de virus, je préfère le supprimer, les personnes souhaitant vous contacter retrouverons le site par votre nom. Cordialement


2A02:8420:4E2C:D500:F05D:DDFD:9084:5AC6 (discuter) 24 juin 2017 à 10:53 (CEST)[répondre]

aux travaux de Charles Babbage alors qu'il ne connaissait pas non plus ses travaux.[modifier le code]

Frédéric de Solliers indique lui que Konrad Zuse avait étudié ses travaux ( de BABBAGE) durant sa jeunesse. Article ZUSE Konrad [1]

Je ne crois pas qu'académiquement l'Allemagne fût tant isolé que çà avant-guerre. De plus cette homme semble avoir eu un intérêt profond pour les machines logiques.

Ceci m'amènerais plutôt à pencher pour l'opinion de de Solliers.

Mais je ne suis pas historien de l'informatique, et n'ait pas actuellement d'autre référence que celle-ci sous la main pour appuyer mes dires.

Peut-être que monsieur de Solliers pourrait nous indiquer selon quels sources il publie cette information. Ce serait bien aimable.

Guillaume Pousse 18/01/06

Konrad ZUSE[modifier le code]

19 janvier 2006

Pour ne pas encombrer cet espace, je suggère à Guillaume Pousse de me contacter directement.

Meilleures salutations. Frédéric de SOLLIERS -

Désolé monsieur de solier, mais un site cafis de virus, je préfère le supprimer, les personnes souhaitant vous contacter retrouverons le site par votre nom. Cordialement 2A02:8420:4E2C:D500:F05D:DDFD:9084:5AC6 (discuter) 24 juin 2017 à 10:52 (CEST)[répondre]

Article allemand[modifier le code]

L'article allemand, beaucoup plus fourni, indique comme l'article français que Zuse n'avait pas connaissance des travaux de Babbage lors de la conception de son premier ordinateur ; ils les aurait connus après la guerre, via l'office des brevets.

À l'attention de monsieur de Solliers : n'hésitez au contraire pas à « encombrer » la page de discussion, c'est à ça qu'elle sert et il serait intéressant d'en savoir plus :)

Loïc Corbasson


15 août 2006

Une précision d'ordre géographique : ne confondez pas Berlin (Allemagne) et Zürich (Suisse). Konrad ZUSE est devenu ingénieur en mécanique à l’Institut polytechnique de Berlin Charlottenburg (Doktor Ingenieur, 1935). Il a loué son second ordinateur, le Z4, à l'ETH de Zürich en 1950 pour cinq ans. Pour le reste, vous pouvez consulter l'extrait de mon dictionnaire figurant sur mon site Internet indiqué avec ma signature.

Meilleures salutations.

Frédéric de SOLLIERS traducteur informatique, lexicographe membre des SFT, CSTIC, SGDL

Remarques de Frédéric de SOLLIERS du 3 novembre 2011[modifier le code]

Les questions et remarques suivantes de Frédéric de SOLLIERS Discussion utilisateur:F2s ont été effacées du corps de l'article par le robot Salebot.
Cette contribution me parait cependant utile sur le fond de l'article, aussi je me permets de la déplacer dans la page de discussion et de la mettre en forme pour que les spécialistes corrigent et répondent.
--A+ Thierry (d) 3 novembre 2010 à 17:19 (CET)[répondre]

Le contenu de cette page sous la forme visible en octobre 2010 (sans nom d'auteur) appelle quelques rectifications ou précisions et des compléments.

Pour cela, je reprends un certain nombre d'éléments publiés sur mon site à la page extraits.htm. J'en ajoute d'autres extraits de mon dictionnaire encyclopédique de l'informatique, publié en 2002 par la Maison du Dictionnaire (Paris).

J'ajoute incidemment des éléments extraits du site de Horst Zuse, fils de Konrad : kzmms2.html (en allemand ou anglais).

Je vous rappelle à cette occasion que mes textes sont couverts par le droit d'auteur, selon la Convention de Berne à laquelle ont adhéré la majorité des pays du monde, y compris les Etats-Unis, ce qui oblige donc Wikipedia à la respecter puisque son siège commercial est situé dans ce dernier pays : notamment les droit de paternité, de citation, de représentation et de reproduction.

1) Le Z3 fut-il le premier ordinateur ? Oui de par ses fonctions. Votre définition semble vous être personnelle car vous seul imposez l'usage de l'électronique dans son fonctionnement. Un ordinateur est un automate programmable fonctionnant avec des programmes enregistrés, ce qu'était le Z3. Avant, n'existaient que des calculateurs, jusqu'à l'ENIAC.

Si un ordinateur emploie des composants optiques ou quantiques au lieu d'électroniques, ce sera toujours un ordinateur car il répond à cette définition.

Suivit le Z4, conçu en 1942 et réalisé en 1945, bien plus puissant : une mémoire de 1 024 mots, plusieurs unités de cartes perforées (perforatrices pour la sortie et lecteur pour l’entrée) et des systèmes de traduction d'adresse et de branchement conditionnel.

nsuite, Zuse a continué à créer et produire des ordinateurs jusque dans les années 1960, allant jusqu'au modèle Z 23, période d'après guerre qu'oublient d'évoquer la plupart des sites Internet, y compris le vôtre. Au total, de 1949 à 1969, son entreprise ZUSE KG a construit et vendu plus de 250 ordinateurs (surtout à usage scientifique), plus différents modèles de traceurs.

C'est donc un peu mieux que ce que vous qualifiez de « succès confidentiel ».

Remarque : en anglo-américain, il n'existe pas de mot pour désigner un ordinateur, on parle toujours de claculateur (computer) ; de même pour le logiciel (software) et l'informatique (information technology). On voit ainsi que la langue française est mieux adaptée pour parler de ces notions.

2) Veuillez rectifier van Neumann en von Neumann (c'est un nom allemand, pas néerlandais). Son architecture d'ordinateur (proposée en 1947-1948) ne faisait que reprendre sans le savoir l'idée et la surtout réalisation de Zuse : la mémoire peut contenir n'importe quel élément, aussi bien données qu'instructions ; Zuse a déposé une demande de brevet en ce sens dès 1938, soit dix ans plus tôt.

3) Le mot français ordinateur a été créé en 1955 par J. PERRET, professeur de latin à la Sorbonne, signifiant « machine qui met en ordre » ; il était autrefois nommé en France « cerveau-machine » jusque dans les années 1960, puis « calculateur (électronique) » jusque dans les années 1970. Quelque temps après, la société IBM France prétendit breveter le néologisme « ordinateur », mais sans succès ; en effet, après quelques recherches, il lui fut répondu que c’était impossible, ce terme existant déjà depuis longtemps dans le langage religieux pour désigner quelqu’un conférant un ordre ecclésiastique, pensez à l’ordination des prêtres ; d'autres ont rappelé que l'on désignait ainsi la Divinité au Grand Siècle, pour désigner le Grand Architecte...

4) Des précurseurs ?

  • Le Colossus (R-U, 1944) était une machine à déchiffrer, un automate spécialisé, pas un ordinateur.
  • Le Mark I fut l'un des premiers ordinateurs britanniques, en fait un calculateur électronique programmable construit depuis 1946 à l’Université de MANCHESTER, R-U. et conçu par Max NEWMAN (un Britanique, à ne pas confondre avec von Neumann).
  • L'ENIAC (E-U, 1945) était un calculateur électronique câblé, non programmable.
  • L'IBM 601, tout comme ses homologues de chez Bull, n'était qu'une machine mécanographique.

5) L'architecture de von Neumann n'est que la réinvention postérieure de celle de Zuse, dans laquelle la mémoire d'un automate programmable peut contenir n'importe quel élément, instructions ou données.

6) Si le droit international devait un jour reconnaître le brevet logiciel, les recherches d'antériorité nous ramèneraient plus loin qu'on le pense, jusqu'aux premiers programmes du premier ordinateur du monde, le Z3 de Konrad ZUSE en 1941 et son premier langage de haut niveau, Plankalkül de 1946 ; comme ces derniers relèvent toujours du droit d'auteur selon les conventions internationales et sachant que ZUSE est mort en 1995 ainsi que ses premiers programmeurs tels que Arnold FAST à la même époque, la protection de cinquante ans après sa mort selon la Convention de BERNE protègera ses droits au moins jusqu'en 2045 dans le monde en général et 2065 dans la Communauté Européenne.

7) Vous écrivez que Zuse fut « un ingénieur dans une logique de production et de profits » ; vous insistez sur la différence entre le chercheur publiant des découvertes et un ingénieur produisant et vendant ses inventions, « dans une logique de production et de profit » précisez-vous.

Votre paragraphe me fait peser à ce que j'écrivais dans mon dictionnaire : certains affirment que Konrad ZUSE n'a ni inventé ni pressenti ce que serait le véritable ordinateur ; mais il n'était pas théoricien, ayant seulement le pragmatisme de l’ingénieur qu’il était ; ses opposants reconnaissent cependant que ses réalisations, à mettre en parallèle avec le MARK I des É-U, sont sans conteste antérieures de plusieurs années et techniquement beaucoup plus élégantes ; ils admettent qu'il a été le premier constructeur d'une machine de BABBAGE à relais, binaire et travaillant de plus sur des nombres en virgule flottante. Or, du point de vue théorique, on doit appeler ordinateurs les seules machines programmables fonctionnant avec des programmes enregistrés, ce qui est le cas de toutes ses réalisations dès la première (Z3), d'abord mécaniques puis électromécaniques ; ce n'est d'ailleurs qu'après la guerre que ZUSE se rendit compte qu'il avait été le premier, d'où la bataille des brevets.

Malheureusement, il a dû mener une longue bataille judiciaire pour tenter de faire reconnaître après coup ses inventions et réalisations par demande de brevets (notamment celles de 1936, 1938 et 1941) sans en avoir les moyens financiers, de 1938 à 1967, année où il perdit définitivement la partie ; les tribunaux, à commencer par ceux d'Allemagne, déclarèrent, sans doute par méconnaissance du sujet et peut-être par manque d'informations, que ses créations se contentaient d'assembler et d'utiliser des composants déjà existants, manquant de toute activité inventive (mais oui !), argumentation que l'on doit donc également opposer à tous les autres créateurs d'ordinateurs dans le monde entier, mais on semble avoir oublié de le faire. Cet argument mis à part, même s'il en coûte, on doit qui plus est regretter que les demandes de brevets qui furent acceptées pour ses concurrents ultérieurs ne semblent pas avoir été précédées de recherches sérieuses d'antériorité tenant compte de ses réalisations pratiques et de ses publications depuis les années 1930-1940, ce qui a pour effet de fragiliser par la suite fondamentalement (je pèse mes mots) tout système de demande de brevets en informatique dans le monde. En l'espèce, la reconnaissance de ses inventions bien réelles aurait alors eu pour conséquence de remettre en cause l'ensemble des brevets attribués depuis les débuts de l'informatique et ce dans le monde entier, que ce soit pour le matériel ou le logiciel, rien de moins !

Toute cette bataille de brevets eut au moins le mérite, malgré l’opposition unanime des autres grands contructeurs d'ordinateur du monde, de faire largement connaître, enfin mais trop tard et après coup, ses travaux passés et, à partir des années 1970, de faire progressivement reconnaître son œuvre de pionnier par la communauté internationale des chercheurs en informatique.

8) Le langage Plankalkül (littéralement : calcul de plans) date de 1945 ; c'est un langage de troisième génération, apparu avant le Fortran (1954), COBOL (1957) ou autres. Les ordinateurs que vendait Zuse après-guerre le proposaient tous d'office.

Son pays étant après-guerre interdit de recherche dans les techniques de pointe, Zuse étudia l'aspect théorique de l'informatique ; il fut le concepteur en 1942 puis créa en 1945-1946, lorsqu'il était caché dans les Alpes Bavaroises, le langage informatique Plankalkül, historiquement le premier langage de haut niveau du monde (car capable de fonctionner sur plusieurs types différents d'ordinateurs, voir la page [2], algorithmique, destiné à de futurs ordinateurs plus évolués et encore à créer ; ce dernier a été appliqué, entre autres choses, aux problèmes mathématiques à résoudre dans les bureaux d'études, mais aussi aux échecs. Son manuscrit a finalement été publié en 1972.

Selon The Language List - Version 1.8, septembre 1992 de Bill KINNERSLEY : « Dans l'Allemagne nazie, Konrad ZUSE semble avoir développé le premier vrai langage de programmation d'ordinateur, Plankalkül, vers 1945. Ceci est mentionné dans la session de 1978 de ACM History of Programming Languages FORTRAN. » NdlA : texte à rectifier, compte tenu des éléments ci-dessus.

En vous priant d'excuser la longueur de ce texte, nécessaire pour préciser les questions soulevées par votre publication, notamment en citant des sources.

Si un membre de l'équipe Wikipedia veut poursuivre cette discussion intéressante, ici ou de préférence en m'écrivant à mon adresse électronique, je préférerais que ce soit avec un individu s'exprimant en son nom propre et non en anonyme s'abritant derrière un pseudonyme.

Meilleures salutations.

PS Désolé si votre mise en page saucissonne ma réponse sur votre page. Pourriez-vous améliorer son aspect ?

Frédéric de SOLLIERS - traducteur informatique, lexicographe - membre des SFT, CSTIC, SGDL - 03 novembre 2010 - f2sATde-solliers.fr - [3]