Discussion:La Part maudite

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Cet article est vraiment inutile ! On ne résume pas un livre en citant 5 phrases prises au hasard, sans même parler de l'économie générale, qui est au coeur de la théorie de Bataille.

A revoir grandement[modifier le code]

Cet article manque de cohérence, si le thème est juste, les liens faits ne sont pas exacts et modifient la pensée de l'auteur.


Révision en cours[modifier le code]

--Vmagnin (d) 23 juin 2013 à 22:21 (CEST)[répondre]

Cédric Mong-Hy, BATAILLE COSMIQUE, Du système de la nature à la nature de la culture[modifier le code]

Présentation de l’éditeur

Dès le milieu des années 1930, sous l’impulsion de Georges Ambrosino, un chercheur en physique nucléaire qu’il rencontre alors, et avec lequel il se lie d’amitié, Bataille commence à témoigner de son intérêt profond pour la physique moderne. Grâce à lui, il découvre les bouleversements de celle-ci, lesquels lui permettent d’unifier la diversité des phénomènes naturels en une vision globale de l’homme organique au sein de la matière inorganique. Ambrosino (leur correspondance en témoigne) continuera après guerre à prendre une part déterminante dans cette évolution (au point qu’ils envisagèrent un moment de signer La Part maudite de leurs deux noms). Bataille cosmique explore, inventorie au moins quatre champs scientifiques liés les uns aux autres. L’« économie générale » et nécessairement interdisciplinaire de Bataille y prend sa source  ; c’est d’eux qu’elle tire aujourd’hui encore sa vitalité.

Le premier de ces champs est celui de la thermodynamique et de sa notion clé d’énergie. Grâce à l’apport d’Ambrosino, Bataille va découvrir la propriété unificatrice de la physique de l’énergie, ce qui va l’amener à théoriser progressivement, au filtre des lois du cosmos et de la biologie, une « économie » non plus seulement « restreinte » – aux sociétés politiques humaines –, mais « générale » – « à la mesure de l’univers » même où vivent les hommes.

Le second de ces champs est celui des sciences écologiques. Dès les années 1940, Bataille s’appuie sur l’un des fondateurs de l’écologie moderne, l’éminent scientifique soviétique Wladimir Vernadsky  ; c’est à partir de lui qu’il place la notion de « biosphère » à la base des lois fondamentales de l’« économie générale ».

Troisième champ  : celui des théories de la complexité. Ces théories, qui montrent aujourd’hui leur efficacité dans de nombreuses sciences (les mathématiques, la biologie, la météorologie, la physique, etc.), ont été formalisées pour la première fois à partir des années 1950 par Pierre Teilhard de Chardin et Edgar Morin. Or, c’est dès les années 1930-1940 que les écrits de Bataille laissent transparaître un premier embryon des sciences de la complexité, faisant de lui un précurseur en la matière.

Dernier champ enfin, en réseau avec les autres lui aussi, celui des théories de l’information et de la communication. Ce n’est pas peu dire que notre époque est celle de ces technologies. Nées durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont posé les bases d’une définition physique de la culture. Bataille s’est trouvé à la croisée de cette définition et a situé les lois de la nature humaine dans la suite de celles de la nouvelle thermodynamique, écrivant par fragment une réelle cosmogonie des signes et des symboles culturels.

On savait Bataille capable d’écrire et penser aussi en économiste, en anthropologue, etc. On saura dorénavant qu’il prit aussi une part non négligeable à l’élaboration d’une pensée de la science.