Discussion:La Russie en 1839

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Bonjour, Je suis très surpris par cet article... Il fait en effet fi de tous les travaux historiques qui ont étés réalisés sur ce livre. On trouve, par exemple, dès 1844 (in : Les suppercheries littéraires dévoilées, imprimerie Maude - que l'on trouve en ligne)la liste des nombreux emprunts faits par Custine à ses contemporains. Plus récemment, est sorti un article très documenté de l'historienne Véra Milcina (on le trouve sur http://monderusse.revues.org/docannexe1805.html), qui cite en bibliographie toutes les publications faites sur le sujet. On y trouve la liste d'un grand nombre de livres plagiés (avec pages et citations), les emprunts faits aux journaux français (!) que Custine lisait en Russie etc... Bref, il est indispensable de corriger cet article, et d'y faire figurer, combien "La Russie de 1839" est un livre éminemment suspect et peu fiable.

La Russie en 1839 n'est pas un livre "éminemment suspect et peu fiable". Voyez notamment à ce sujet la biographie de Custine par Muhlstein, ou la préface aux "Lettres de Russie" (Pierre Nora). Sans avoir le caractère scientifique de De la Démocratie en Amérique, il dresse un tableau juste, dans sa sensibilité, de la Russie de Nicolas Ier. Je n'ai pas pu accéder à l'article que vous mentionnez.--Eugeneoneguine1974 (d) 23 février 2009 à 19:32 (CET)[répondre]

Les emprunts de Custine aux journaux de l'époque (ainsi que la quantité d'information que celui-ci a reçue de De Barante), ne changent rien à l'écho que l'ouvrage a eu, lors de sa publication, ainsi que durant la guerre froide.--Eugeneoneguine1974 (d) 23 février 2009 à 19:36 (CET)[répondre]

Peu importe le plagiat ; que Custine se soit inspiré d'autres publications, voir qu'il ait recopié des paragraphes déjà écrits par d'autres, c'est l'impression qu'il tire de son voyage qui est importante : la Russie est gouvernée par la peur, ce qui la distingue fondamentalement des autres pays européens et les causes de cette tyrannie se trouve dans l'occupation mongole qui a duré un siècle et demi, alors qu'Attila n'est resté en Gaule que que moins de 2 ans.Et cette analyse sera reprise par diplomate et politologue américian George Kennan pendant la Guerre Froide. Despointes 11 02 21