Discussion:Le Journal hebdomadaire

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Des modifications sont nécessaires[modifier le code]

Dommage que je n'ai pas trop le temps actuellement, mais je pense que des modifications profondes sont nécessaires pour cet article:

  • Traiter les nouvelles news: fermeture du Journal hebdomadaire

Si quelqu'un veut bien le faire, sinon, je le ferai quand j'aurai le temps... --Freeinternetwriter (d) 3 février 2010 à 22:04 (CET)[répondre]

Attaque de l'ESISC[modifier le code]

Le 03 décembre 2005, le Journal Hebdomadaire a attaqué la crédibilité de l'ESISC (Centre européen de recherches, d’analyse et de conseil en matière stratégique siégeant à Bruxelles) en alléguant que leur rapport sur le Front Polisario avait été "téléguidée" par Rabat (voir http://www.esisc.org/LE%20FRONT%20POLISARIO.pdf ).

Au cours d'une conférence de presse ultérieure, Le directeur de l'ESISC, Claude Moniquet et le Coordinateur national du Parti Libéral marocain, Mohamed Ziane n'ont pas mâché leur mots [1]

"Le Journal" a été condamné le 16 février 2006 à verser l’équivalent de 270.000 € (3millions de Dirhams)à l’Esisc. « Le Journal » avait publié en décembre 2005 un article où l’auteur affirmait que L’Esisc était à coup sur « téléguidé » par Rabat. L’auteur discréditait ainsi un rapport du centre de recherches, qu’il avait jugé trop critique par rapport aux indépendantistes du polisario. Il n’avait pas pu prouver ses dires, et l'hebdomadaire a donc été condamné pour diffamation. (source : « Maroc – « Le Journal » à vendre, de Abdallah Ben Ali, in Jeune Afrique N° 2361 du 9 au 15 avril 2006 p. 16) Un communiqué de l’esisc publié après le verdict proposait un arrangement à l’amiable.(voir ci dessous)


LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ESISC

"Le conseil d’administration de l’ESISC a pris connaissance du jugement rendu ce jour par le Tribunal de première instance de Rabat et condamnant « LE JOURNAL HEBDOMADAIRE » pour diffamation à son égard.

Pour rappel, l’ESISC avait publié, en novembre 2005, un rapport intitulé « Le Front Polisario, Partenaire crédible de négociations ou séquelle de la guerre froide et obstacle à une solution politique au Sahara occidental ? ».

Dans sa livraison du 3 décembre, « LE JOURNAL HEBDOMADAIRE » avait consacré 6 pages à critiquer ce travail – ce qui relève de son droit le plus strict, lequel n’est nullement contesté par l’ESISC – et avait affirmé qu’il avait été « téléguidé » par Rabat et sous-entendu que le gouvernement marocain avait, d’une manière ou de l’autre, payé ce rapport. Ces deux allégations étaient fausses et diffamatoires. Par ailleurs, à aucun moment le journaliste rédigeant cet article n’avait jugé bon de prendre contact avec l’ESISC pour recueillir sa version des faits, ce qui constitue une faute professionnelle. Les appels téléphoniques de l’ESISC en vue de trouver un arrangement acceptable étaient restés sans réponse.

L’ESISC s’est donc résolu, à son corps défendant, à porter l’affaire en justice.

Le Tribunal de Rabat vient de condamner M. Boubker JAMAÏ, directeur de la publication, et M. Fahd IRAKI, journaliste à une amende de 50 000 dirhams chacun (4 500 euros). « LE JOURNAL HEBDOMADAIRE » est condamné pour sa part à payer 3 000 000 de dirhams (270 000 Euros) de dommages et intérêts à l’ESISC, à publier à deux reprises le jugement dans ses propres colonnes et à le faire publier à ses frais dans deux autres titres de la presse marocaine.

Le Conseil d’administration de l’ESISC exprime sa satisfaction devant ce jugement mais tient à souligner une dernière fois que seuls le manque de professionnalisme des journalistes de cet hebdomadaire et la mauvaise foi de ses dirigeants l’ont amené en justice.

Le Conseil d’administration de l’ESISC a toutefois pris la décision suivante, annoncée ce jour sur les ondes de la télévision panarabe Al-Jazira par son avocat, Me Mohammed ZIANE, Bâtonnier de l’ordre des avocats de Rabat et ancien ministre des Droits de l’homme : si le journal hebdomadaire reconnaît ses fautes et publie un éditorial de « mea-culpa » d’une part et que, d’autre part, il publie et fait publier le jugement comme ordonné aujourd’hui par le tribunal, l’ESISC renoncera aux dommages et intérêts qui lui ont été alloués et se contentera d’un dirham symbolique.

Il n’y a aucune honte mais au contraire de la noblesse à reconnaître ses fautes et la seule chose que l’ESISC a toujours recherchée, au-delà de toute vaine polémique, a été de faire reconnaître le tort qui lui avait été fait et la responsabilité de ceux qui l’avaient causé."

Bruxelles, le 16 février 2006