Discussion:Le Miracle de Théophile

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REFONTE DE L'ARTICLE[modifier le code]

Je propose de reporter dans l'article "Miracle (littérature)" tout ce qui concerne ce genre littéraire en général, à savoir :
"Joués du XIIIe siècle au XIVe siècle, les Miracles sont des sortes de mélodrame où l'on voit un personnage commettre un délit ou un crime, puis se repentir sincèrement auprès de la Vierge Marie et être sauvé. Les héros des miracles sont aussi bien des parjures, des voleurs, des malfaiteurs, des assassins...
La guerre de Cent Ans (1337-1435) a profondément marqué les esprits par les horreurs vécues par la population, d'où les atrocités fréquentes dans ce genre littéraire, dont les thématiques morbides sont souvent plébiscitées par le public.
« Tirés de ‘causes célèbres’, de drames légendaires quelque peu historiques, des épopées du passé, on peut dire que les Miracles contiennent en germe les théâtres élisabéthains et jacobéens : ‘histories’, tragédies à la Macbeth… »1
Les Miracles se jouaient en plein air, généralement sur le parvis d'une église, devant un large public, lors de cérémonies religieuses."

Ce qui éviterait de parler de l'influence de la guerre de Cent Ans à propos d'une oeuvre qui l'a précédée de plus d'un demi-siècle.

Quant à la mention selon laquelle cette oeuvre serait la plus ancienne représentation du genre des Miracles, elle n'a aucun fondement : "Le Miracle de Théophile" de Rutebeuf est daté des environs de 1260 ; non seulement il est très largement postérieur au "Jeu de Saint Nicolas" de Jean Bodel, qui aurait été représenté à Arras vers 1200, mais il est naturellement également postérieur à la version du "Miracle de Théophile" incluse dans les "Miracles de Notre Dame" de Gautier de Coincye, dont on nous explique que Rutebeuf s'est inspiré.

--MOUDRU (discuter) 23 juillet 2015 à 21:44 (CEST)[répondre]