Discussion:Logique déontique

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Logique déontique : appendice de la logique modale ou dérivé de la notation canonique ?

Quelqu'un serait-il capable de définir le "Facultatif" ? Ripounet 23 août 2006 à 12:09 (CEST)[répondre]

je crois : quand on distingue possible et facultatif, c'est que possible s'écrit : P a tandis que facultatif signifie P non a. Sanders 15 septembre 2006 à 21:13 (CEST)[répondre]


à mon avis, le lien vers le travail perso d'un élève d'une école d'ingénieur parisienne n'est pas pertinent : il est certes valable, mais loin d'être très instructif, plein de fautes d'ortographes, et pas du tout informatif sur le côté théorique et recherche de la logique déontique. Il faudrait tout simplement l'enlever d'après moi... car on peut trouver des liens plus valables ! Sanders 15 septembre 2006 à 21:56 (CEST)[répondre]

Tout à fait d'accord, outre le fait que l'anglais est déplorable, l'article ne contient aucune bibliographie. Ca sent l'autopromotion.Pierre de Lyon 17 septembre 2006 à 11:28 (CEST)[répondre]
allez hop, je vire le lien : je crois qu'on est d'accord, et il ne me semble pas que ce soit vraiment un choix très contreversé ! Sanders 23 septembre 2006 à 22:19 (CEST)[répondre]

F n'est pas défini[modifier le code]

Je constate que la modalité F ne figure pas dans le tableau d'équivalence. D'autre part, aucune des modalités n'est vraiment définie. Pierre de Lyon 15 mars 2007 à 20:55 (CET)[répondre]

Je me suis permis de rajouter le F dans le tableau. D'autre part, je pense qu'un paragraphe sur la SDL serait utile (d'autant plus que les problèmes suivant sont des paradoxes dans SDL). Godzounet 17 mars 2007 à 22:08 (CET)[répondre]

Ce sont donc les progrès de la sémantique ... qui ont encouragé le développement de la logique déontique.[modifier le code]

Je connais mieux la logique épistémique que la logique déontique, mais je pense que cette affirmation est assez réductrice, bien que malheureusement aseez partagée. En effet il y a eu deux types de progrès qui ont eu (ou qui aurait du avoir) un effet:

  1. les recherches en intelligence artficielle et donc la mécanisation du raisonnement,
  2. le développement de la théorie de la démonstration.

Pierre de Lyon

ok : cela mérite donc d'être précisé dans l'article; j'avoue que c'est effectivement par mes lectures que j'en suis venu à écrire cela : encore un biais philosophique, car il est un fait qu'en logique philosophique, la sémantique a la kripke a vraiment marqué les esprits sinon le reste de ce que j'ai ajouté de facon unilatérale est-il acceptable ?? Sanders 23 septembre 2006 à 13:51 (CEST)[répondre]


En ce qui me concerne, j'ai un biais dans le débat théorie de la démonstration contre modèles de Kripke, c'est-à-dire que je crois à la l'apport de la théorie de la démonstration dans les logiques modales, mais je suis peut-être minoritaire. En revanche, j'ai du mal à accepter, et je ne suis pas le seul, qu'il puisse y avoir plusieurs logiques. Enfin ,j'ai découvert récemment que Leibniz dans Discours de métaphysique / par G. W. Leibniz ; introduction et notes, par H. Lestienne... ; préface de A. Penjon... disponible sur Gallica aborde clairement le point de vue de la logique déontique. Ne faudrait-il pas le citer? D'autant plus que si je ne me trompe, il a écrit cela en français.

Dans l'ensemble l'article me parait bon.

Pierre de Lyon 23 septembre 2006 à 14:48 (CEST)[répondre]

C'est marrant, nous avions eu exactement cette discussion avec Romain. Son argument était, si je me souviens bien, qu'il n'y avait qu'une logique car on disposait d'une logique (un système) par rapport auquel toutes les autres logiques étaient des modifications, plus ou moins expressives. Il nous avait parlé d'un cube qui représentait les rapports des différents systèmes. De l'autre côté, mon prof soutenait l'idée, pas si contradictoire je pense, que nous parlions de différentes logiques dans la mesure où l'on avait différents systèmes, dans lesquels différentes thèses existent, et qui représentaient différentes conceptions de l'objet ou du phénomène étudié (toujours persepctive philosophique). Qu'en pensez-vous ? Et est-ce que je me trompe pour cette question du cube ou carré des logiques (modales ?) ?

Sanders 23 septembre 2006 à 22:23 (CEST)[répondre]

Voici mon point de vue. Tant qu'on recherche on peut aller dans différentes directions et croire qu'il y a plusieurs logiques, mais je pense qu'heureusement qu'il n'y a qu'une seule logique car sinon nous ne pourrions pas nous comprendre et il y aurait en particulier plusieurs mathématiques. En effet, malgré le pluriel traditionellement utilisé pour «mathématiques», tout le monde s'accorde à penser qu'il n'y a qu'une seule «mathématique». En revanche, il peut y avoir plusieurs niveaux de logique. Pierre de Lyon 24 septembre 2006 à 09:10 (CEST)[répondre]

Je me suis décidé à faire les modifs annoncées ci-dessus. Pierre de Lyon 24 novembre 2006 à 07:49 (CET)[répondre]

Les recherches tendent à une complexification toujours croissante[modifier le code]

Je n'aime pas cette phrase qui va à l'encontre du Rasoir d'Ockham qui me paraît un bon principe en logique. Pierre de Lyon 24 novembre 2006 à 07:49 (CET)[répondre]

Je n'avais rien contre le rasoir d'Ockham. Je voulais juste dire par là que les développements actuels prennent des directions multiples et -à mes yeux- compliquées. Ma phrase ne me paraît pas ambiguë à ce sujet, mais s'il le faut -- > modification ! Sanders 6 décembre 2006 à 21:13 (CET)[répondre]

Principe de permission et principe de distribution déontique[modifier le code]

Est-ce que ces 2 principes sont vraies dans toute logique déontique : en particulier il me semble que le premier soit une réécriture de l'axiome D de la logique modale (qui dit que les obligations doivent être consistentes) et le deuxième est une conséquence d'une logique modale normale. Le seond principe mène de plus à un paradoxe. Il me semble qu'ils soient plutôt des conséquences d'une logique déontique simple (comme la Standrad Deontic Logic). Qu'en pensez-vous ? godzounet 17 mars 2006 à 07:30 (CET)[répondre]

Une nouvelle structure pour l'article ?[modifier le code]

Bonjour, j'aurais sans doute des choses à rajouter pour enrichir l'article, mais j'aimerais bien modifier sa structure. Je vous fais une proposition, j'aimerais votre avis ! (J'ai pas beaucoup d'expérience dans wikipedia, alors je me lance pas dans une grande réforme de mon propre chef...)

Introduction, comme actuellement

  1. La logique déontique standard (SDL)
    1. Syntaxe (où l'on mettrait le paragraphe actuel "tableau des équivalences", mais avec des modifs parce que formellement, il n'y a qu'une modalité en SDL).
    2. Axiomatique
    3. Sémantique
    4. Limitations (paragraphe actuel "problèmes de la logique déontique", + autres paradoxes et problèmes connus
  2. Autres logiques déontiques
    1. Amendements à la logique déontique standard (du point de vue axiomatique) style Chellas ou Kanger/Anderson
    2. ad libitum : logiques déontiques multimodales, non normales, non modales, défaisables, paraconsistantes, débat sur la dualité obligation/permission... Suivant l'importance qu'on donne à tout ça.

Voilà, merci de me dire ce que vous en pensez et pourquoi, et après éventuellement je lance le chantier.

Eusebius 22 juillet 2007 à 22:49 (CEST)[répondre]

Pas de réponse, je lance le chantier ! Eusebius 24 juillet 2007 à 19:48 (CEST)[répondre]
A priori, je n'ai plus grand-chose à rajouter pour l'instant. Commentaires et relectures appréciées. - Eusebius [causons] 23 septembre 2007 à 22:18 (CEST)[répondre]

Francisation des modalités[modifier le code]

Je viens de remarquer que la notation des modalités déontiques (O, P, I, F, G) avait été francisée. Dans l'absolu ça ne me pose pas de problème, mais ça devient ambigu : la modalité F désigne le caractère facultatif dans notre article, alors que dans toutes les publications en logique déontique (même en français), elle désigne le caractère interdit (forbidden). Pensez-vous qu'il faille garder en l'état, changer pour une notation anglophone, ou rajouter une note ? Eusebius 24 juillet 2007 à 20:27 (CEST)[répondre]

je ne connais pas l'usage sur wikipédia. De mon point de vue (très peu éclairé), je ne rencontre de logique déontique qu'en anglais, et le peu de français qui écrivent dessus le font en anglais. A priori je serai pour une notation en anglais. Le minimum serait effectivement une note donnant les équivalents dans la langue qui n'aura pas été choisie. Sanders 30 août 2007 à 22:19 (CEST)[répondre]
Je suis d'accord pour le principe (vu que c'est moi qui ai suggéré l'idée, c'est la moindre des choses), mais se pose alors le problème du "facultatif", qui présente un risque de collision avec l'obligation si on le traduit par le O de "optional". Pour avoir quatre modalités aux notations cohérentes en anglais, il faut prendre des notations à deux ou trois lettres (Ob, Per, Op, Gr) et c'est peut-être un peu lourd. Je pense que la note d'avertissement est une meilleure solution. Je rajoute une note. - Eusebius [causons] 30 août 2007 à 22:35 (CEST)[répondre]
N'y a-t-il pas de notation qui font autorité? Il ne viendrait à l'idée de personne de noter la quantification , qui correspond à l'allemand alle, par un T à l'envers sous prétexte qu'on l'a francisé. Je ne suis pas un spécialiste de logique déontique, mais je serais pour la notation inspirée de l'anglais. Pierre de Lyon 31 août 2007 à 09:32 (CEST)[répondre]
Non, à ma connaissance il n'y a pas de norme (c'est le cas de le dire) sur la notation. Vous préféreriez qu'on passe à une notation à plusieurs lettres ? (Ob, Op, P, F, G) ? - Eusebius [causons] 31 août 2007 à 10:31 (CEST)[répondre]
Oui pour la notation à deux lettres. Pierre de Lyon 31 août 2007 à 14:40 (CEST)[répondre]
Done. - Eusebius [causons] 31 août 2007 à 15:18 (CEST)[répondre]


Donner une idée de la démonstration des paradoxes[modifier le code]

Je ne suis pas un spécialiste de logique déontique, mais je crois connaitre la théorie de la démonstration des logiques modales. Je ne vois pas comment on obtient le paradoxe de Ross et le paradoxe du Bon Samaritain. Il faudrait peut-être donner une idée de la démonstration (dont je doute) avant de commencer une discussion. Quant au paradoxe de l'engagement, il ne me choque pas outre mesure, car c'est un peu la philosophie que j'ai tirée du film Thelma et Louise, à savoir l'engrenage des actes délictueux.. Pierre de Lyon 20 novembre 2007 à 19:09 (CET)[répondre]

Bonjour, je vais faire de mon mieux pour répondre. Il est possible que mon raisonnement ne soit pas parfait (je ne me prétends pas logicien, juste un utilisateur de la logique modale), mais par contre ce sont deux paradoxes ultra-connus de la logique déontique standard, donc il existe sans doute une meilleure explication ailleurs.
Pour le paradoxe de Ross, il me semble que est un théorème de la logique propositionnelle, donc la règle de nécessitation s'applique, on obtient , et par l'axiome K .
Pour le paradoxe du bon Samaritain, je l'ai reformulé (ce n'est pas moi qui l'avais écrit comme ça il me semble, je l'ai vu formulé différemment ailleurs) pour qu'il corresponde à la règle d'inférence RM, qui est valide dans les logiques modales normales (elle s'exprime en fonction de K et RN, c'est une manière alternative de caractériser les logiques modales normales).
Sur la nature même des paradoxes, c'est une question d'ordre philosophique donc je ne m'avancerai pas sur ce terrain. Suivant les applications que l'on a pour les logiques déontiques, j'imagine que certains paradoxes peuvent être acceptables et d'autres non. - Eusebius [causons] 21 novembre 2007 à 00:06 (CET)[répondre]