Discussion:Méthanation

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Dans la nature[modifier le code]

@ Lamiot Le paragraphe que vous avez ajouté en début d'article intitulé "Dans la nature..." est hors sujet. La méthanation, comme indiqué dans l'intro de l'article, est un procédé industriel. Les publications scientifiques en référence parlent d'un procédé naturel qui ressort clairement de l'article Méthanogenèse, pas de celui-ci : « La méthanogenèse est un ensemble de voies métaboliques produisant du méthane chez certains microorganismes, qualifiés de méthanogènes. De tels microorganismes n'ont été identifiés qu'au sein du domaine des archées ». Je propose toutefois d'ajouter Méthanogenèse aux articles connexes. --Cyberic71 (discuter) 23 août 2017 à 08:59 (CEST)[répondre]

Cher wikicollègue, merci de m'avoir gentiment prévenu de ce retrait. Il ne me choque pas car j'étais effectivement en limite du domaine traité par l'article, et mon ajout était un peu maladroit.. mais voici quand même une explication sur pourquoi j'avais introduit ces éléments. Bien sûr que la méthanation est une opération industrielle ; C'est clairement dit dans l'intro et je n'avais rien écrit qui dise le contraire. Mais il me semblait intéressant que certains de nos lecteurs qui sont souvent de grands curieux puissent sérendipitairement découvrir que des processus proches existent dans la nature. De même qu'on se permet souvent de dire que nombre d'inventions s'inspirent de formes ou d'associations ou de processus existant préalablement dans la nature. Le savoir a un second intérêt, qui est d'inciter le lecteur en question - s'il le souhaite - à explorer les innovations [[biomimétique]s que pourraient lui inspirer les solutions que les bactéries ont mis au point (en quelques milliarss d'années) pour diversement produire ou "manger" le méthane et jouer avec l'eau, le carbone, le soufre et l'hydrogène et certains métaux d'intérêt catalytiques. Notre intestin ou une station d'épuration performante par exemple font il autre chose que "récupérer" et mettre en musique les capacités de communautés bactériennes existant depuis bien longtemps ...et il est probable qu'on n'ait pas encore découvert tout leur potentiel. N'en va-t-il pas de même pour le méthane ? Le monde vivant et ses archives n'auraient ils pas déjà en magasin des catalyseurs (à base de fer par ex.) ou des biofilms ou d'autres systèmes biocatalytiques susceptibles d'intéresser les chimistes contemporains ou de demain, plus efficaces et moins couteux ? C'était le sens de mon ajout.
Bonne continuation et merci pour votre wikitravail --Lamiot (discuter) 26 août 2017 à 18:56 (CEST)[répondre]
A titre de rappel voici le contenu en question :
Dans la nature...
L'une des deux voies de méthanation industrielle cherche à imiter un processus commun dans certains milieux naturels où certaines archées (groupe de procaryotes aujourd'hui distinct de celui des bactéries) utilisent le dioxyde de carbone et le dihydrogène abondants dans leur environnement pour produire du méthane (il s'agit d'une méthanogénèse naturelle, dont la première étape consiste à réduire le CO2)[1]. La plus grande partie du méthane terrestre est produit de cette manière[1].
Les électrons produits par oxydation du dihydrogène ne sont pas assez énergétiques pour spontanément réduire le CO2.
Au cours de l'évolution, certains groupes d'archées ont donc appris à utiliser des complexes métalloenzymatiques (Méthyl-coenzyme M réductase et coenzyme B) pour produire CoM-S-S-CoB et du méthane en dynamisant la moitié des électrons dérivés du H2 (au détriment de l'autre moitié)[1].
Wagner et al. ont montré (en 2017 dans le Journal Science) comment chez certaines archées les électrons reçoivent la poussée d'énergie nécessaire : grâce à la structure cristalline du complexe metalloenzymatique qui contient une chaîne de transfert d'électrons en forme de T, qui divise le flux d'électrons d'un seul donneur vers deux accepteurs (un accepteur doit se lier à une paire de nouveaux groupes fer-soufre à réduire)[1],[2].

--Lamiot (discuter) 26 août 2017 à 19:00 (CEST)[répondre]
Je m'aperçois en lisant votre réponse que j'ai été un peu abrupt... Il n'est en effet pas inutile de rappeler que dame nature fait souvent les choses beaucoup mieux que nous, mais votre ajout vraiment très technique (mécanismes catalytiques) ne me semblait pas approprié, surtout en tête de l'article. Au plaisir de vous recroiser, sérendipitairement ou non. --Cyberic71 (discuter) 27 août 2017 à 08:47 (CEST)[répondre]

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  1. a b c et d Tristan Wagner, Jürgen Koch, Ulrich Ermler & Seigo Shima (2017), Methanogenic heterodisulfide reductase (HdrABC-MvhAGD) uses two noncubane [4Fe-4S] clusters for reduction |Science | 18 aout 2017 | Vol. 357, Issue 6352, pp. 699-703 | DOI: 10.1126/science.aan0425 | résumé
  2. Holger Dobbek (2017) Playing marble run to make methane| Science 18 Aug 2017:Vol. 357, Issue 6352, pp. 642-643 |DOI: 10.1126/science.aao2439 | résumé