Discussion:Maison de Bourbon Busset

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Il est de notoriété publique que les Bourbon Busset sont illégitimes. Inutile de répandre des fables, sans fondement historique qui ne servent à personne et surtout pas à la famille.

En revanche, recherches faîtes, vous aviez raison pour le titre comtal, il est bien authentique. Aubisse 23 décembre 2006

Authentique ? Le titre de « comte de Busset » a beau être utilisé depuis 1578, il n'en reste pas moins que, comme l'écrit Patrick Van Kerrebrouck dans son livre La maison de Bourbon 1256-2004 (volume 2, page 792, note 1) : « on n'a jamais trouvé trace de lettres patentes d'érection de la baronnie de Busset » [en comté].
De plus, quand Louis XVIII fit de François Louis Joseph de Bourbon (1782-1856) — trisaïeul direct de Jacques de Bourbon Busset — un pair de France, ce fut bel et bien avec le titre de baron et non pas de comte.
Viertoliot 23 décembre 2006 à 10:03 (CET)[répondre]
Merci de vos compléments sur le décès du dernier Razout, que je n'avais pas. D'accord avec vous quant au titre de comte sur lequel j'avais conclu un peu vite. Titre authentique de baron, donc, ce qui n'est pas rien. Aubisse 23 décembre 2006 à 16:53(CET)

Par ailleurs, la maternité de Catherine d'Egmont, non seulement n'est évoquée nulle part avant l'époque contemporaine, mais encore est assez invraisemblable, d'une part du fait de sa puissance et de sa naissance (sa sœur avait été reine et régente d'Écosse, elle-même était régente du duché de Gueldre), d'autre part parce que sa présence à Liège a été postérieure à la naissance du bâtard. Le nom de cette princesse a été associé au prince-évêque pour la première fois en 1628 sous la plume des frères Scévole, et l'idée romanesque du mariage secret a été inventée au XVIIIe siècle. Source : Foundation for Medieval Genealogy, qui cite Patrick van Kerrebrouck. S'il y avait eu la moindre posssibilité d'un mariage légitime, les Ligueurs, à la mort d'Henri III en 1589, auraient certainement présenté leur descendant pour devenir roi de France, plutôt que d'aller jusqu'à chercher une infante d'Espagne pour contrer Henri IV! TR, 22/11/07

L'argument de ce qu'auraient fait ou pas fait les Ligueurs n'est pas probant. Aller chercher un Bourbon-Busset plutôt que l'infante d'Espagne, n'avait pas (c'est le moins qu'on puisse dire) la même implication en termes de soutien logistique. Derrière l'infante, il y avait l'or et les troupes de son père Philippe II, qui faisaient l'essentiel des moyens de la Ligue. Derrière un Bourbon-Busset, fût-il d’ascendance légitime, pour le nerf de la guerre, il y avait quoi? GA, 8/12/17

Bibliographie[modifier le code]

Quelques renseignements sont fournis à propos du titre de comte (paraissant bien être de "courtoisie") et des armoiries "brisées" dans l'ouvrage du spécialiste en la matière, Hervé Pinoteau : L'héraldique capétienne en 1976, Nouvelles éditions latines, Paris, 1977, pages 61 à 65 ; planche illustrée page 80. D'après un document cité par cet auteur (op. cit., p. 63), sur la patente de pair de France, époque Restauration, conservée aux Archives nationales, l'écu est aux armes de France (trois fleurs de lis), brisées d'un bâton péri de gueules, sous un chef de Jérusalem... Des restitutions exposées dans le présent article montrent un bâton alaisé brochant (et non "péri")... ce qui confirmerait une instabilité dans la conception de ces armes...

Cordialement,

D. Delgrange