Discussion:Mascaron

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Les mascarons sont partout mais personne ne les voit. Thème architectural abondant dans l’histoire et la géographie des peuples du monde… et pourtant largement ignoré, les mascarons font des signes immobiles. Sentinelles facétieuses, guetteurs tragiques, mémoires impassibles surgies des murs… ils scrutent. Leur présence n’est pas tout de suite spectaculaire , mais leur apparition récurrente dans l’histoire de l’architecture invite à l’instruction de leur cause et à l’investigation de leurs destins. Haussmannien et bourgeois fut le premier contact – rapidement accompagné de l’impression que cet art des façades n’avait guère survécu à la Première Guerre mondiale. Les dates gravées dans les murs en font foi. Les mascarons ont proliféré à la Belle Epoque et, si quelques rares survivants se sont manifestés pendant l’entre-deux-guerres, l’époque contemporaine les a éradiqués Que venaient symboliser ces figures mythologiques stéréotypées dans la mouvance des Pereire et des Rothschild ? Avaient-elles assisté à leurs assauts mémorables ? Avaient-elles été invitées à la Fête impériale et avaient-elles dansé dans les bras d’Eugénie de Montijo ? Pleuré à la mort du prince impérial, tué dans une embuscade au Zoulouland ? Zoulouland. Famille impériale. Mythologie factice.Les ouvrages savants n’éclairent que sur la fonction première, fondatrice : la fonction apotropaïque. L’adjectif à lui tout seul vaut le détour – qui n’est pas dans Le Petit Robert, ni même dans le Littré de 1873. C’est dans l’article « Fête » de François-André Isambert dans l’Encyclopædia Universalis qu'on en goute les premiers émois : « Le carnaval, dérèglement réglé du renversement du monde, inscrit dans un temps et dans un espace déterminés une régulation apotropaïque de la société. » « La fonction d’éloigner le mauvais œil, propre au phallus, n’a rien d’érotique, pas plus qu’un autre objet qui avait le même but, l’œil apotropaïque. » (Etiemble)« L’Antiquité recourt à la représentation du visage pour détourner le “mauvais œil.” » (Jean Damestoy) 15 juillet 2007 christian Gatard cgatard@yahoo.fr (à suivre)

Localisation d'une photo[modifier le code]

la légende de la première photo de mascaron le situe sur le Pont Neuf à Paris. C'est inexact. Jacques Ould Aoudia, le 8 février 2019