Discussion:Massacre d'Ussel

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Armée Secrète et Premier Régiment de France[modifier le code]

Je suis étonné qu'il soit écrit que lors de la négociation précédant le massacre le 1er RF s'était mis sous l'autorité de l'AS. D'une part, l'AS n'était pas aux négociations avec les Allemands. D'autre part, une telle mise sous autorité était incompatible avec les directives du général Berlon, commandant le régiment. Il y a bien eu quelques ralliements au Blanc dans les jours qui ont suivi le débarquement mais ils étaient individuels. Les premiers ralliements d'unités du régiment à la Résistance n'ont eu lieu que près de deux mois plus tard.--Monnery (discuter) 4 mars 2014 à 14:29 (CET)[répondre]

Selon l'historien Dominique Lormier, c'est par l'intermédiaire de Var, le maire de la ville, que les hommes du 1erRF décident de passer sous le contrôle de l'AS. Mais le 1er RF n'a pas rallié l'AS dans sa totalité, il ne s'agit que des éléments présents à Ussel. Khaerr (discuter) 4 mars 2014 à 14:45 (CET)[répondre]
Merci de ta réponse. Lormier est une bonne référence. Laissons donc cette affaire en l'état. Je pense cependant qu'il y a erreur ou confusion. François Var n'était pas de l'AS et quel aurait été l'intérêt de l'AS, au moment du débarquement, à protéger la garnison allemande, via le 1er RF ? Peut-être y a-t-il confusion avec le combat d'Ussel, en août 1944, où AS et FTP travaillaient ensemble, contre les Allemands. A cette date, Berlon avait été arrêté et les unités du 1er RF commençaient leurs ralliements successifs à la Résistance, plutôt à l'ORA qu'à l'AS. Je vais chercher à joindre Dominique Lormier. Merci de ta réponse, diligente en plus. Cordialement, --Monnery (discuter) 4 mars 2014 à 16:47 (CET)[répondre]
Il n'y a pas que Lormier. Louis Le Moigne et Marcel Barbanceys ont fait un récit détaillé et concordant avec celui de Lormier. L'AS était aux négociations menées par François Var, en la personne du chef de la demi-brigade de Haute-Corrèze, futur général de corps d'armée Jean Craplet. Berlon n'était pas au courant et n'aurait pu l'être, n'ayant plus de liaison avec Ussel (cf. son compte-rendu à Laval, du 13 juin : "7 juin - toutes les communications téléphoniques et télégraphiques sont coupées. (...) Toutes les routes sont barrées." Ce n'est que le 9 juin qu'une liaison sera rétablie mais uniquement avec Saint-Amand. Il faudra aussi attendre le 25 juin pour que Berlon fasse rapport à Laval des évènements d'Ussel. Son récit est exact mais très incomplet ; il escamote tout ce qui ne lui est pas favorable mais, à sa décharge, rien ne parait prouver qu'il ait été exactement informé. Quant à l'AS, elle voulait éviter des combats frontaux à cette date, se contentant d'encerclements, comme à Ussel ou au barrage de Marèges, et réservant ses forces pour le moment opportun, selon ses directives nationales. François Var n'était pas de l'AS mais ce patriote était en contact avec tous. L'accord du 9 juin était excellent pour tous : le maire évitait des combats urbains et des crimes et destructions de représailles, et obtenait que lorsque la garnison allemande serait secourue la ville ne serait pas punie (cette politique était avisée, si on en juge par le drame de Tulle) ; l'AS évitait des combats lui paraissant prématurés et a continué à les éviter la nuit du 8 au 9 lorsque l'école Jean Jaurès a été encerclée  ; Noël et Pujol retrouvaient leur honneur, que sans doute ils n'avaient pas précédemment perdu ; les Allemands d'Ussel évitaient des combats pour lesquels ils pensaient être trop faibles, et eux aussi dans l'honneur, tout en espérant des secours (qui arriveront). Cet heureux compromis n'a pas duré longtemps, hélas.--Monnery (discuter) 29 juillet 2014 à 12:06 (CEST)[répondre]