Discussion:Maurice Agulhon

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Etude intéressante. Permettez-moi un bémol cependant : qualifier de Gaulle homme de droite est très réducteur et éloigné de la réalité. De Gaulle était au-dessus des partis politiques. "On ne peut pas servir un parti et servir la France" disait-il ou "Ce n'est pas la gauche, la France ; ce n'est pas la droite, la France". On pourrait en citer bien d'autres. La gauche combattait de Gaulle, la droite le détestait. Dans "C'était de Gaulle" (confidences du Général notées par Alain Peyrefitte) de Gaulle dit, en des mots très imagés, tout le mal qu'il pense de la gauche...et de la droite. Certes, le statut de militaire suppose, à priori, l'adhésion aux idées de la droite, mais de Gaulle fut un militaire (il se disait soldat avant tout) rebelle qui insupporta au plus haut point sa hiérarchie avant la guerre (voir son "douloureux" passage à l'Ecole militaire et ses différents ouvrages en contradiction avec les théories officielles de l'état-major). Rebelle et bien plus ; l'incroyable coup d'éclat de l'appel du 18 juin 1940 en est la plus beau témoignage. Il disait : "Pour faire la révolution, il faut un révolutionnaire, et le seul révolutionnaire, c'est moi". Effectivement, le seul (vrai) révolutionnaire français du 20ème siècle fut de Gaulle, et d'ailleurs reconnu comme tel par d'authentiques révolutionnaires (les mémoires de guerre du Général étaient l'un des livres de chevet de Castro, et, même parait-il, de Ben Laden, Chavez cite parfois de Gaulle). En 1940, les communistes l'accusèrent de s'être entouré de cagoulards de l'extrême droite (déjà cette image droitière),et, s'il est vrai que certains collaborateurs de la France Libre provenaient de cette mouvance, d'autres, au plus près de de Gaulle, venaient de la gauche : Boris Georges, Pierre Brossolette, René Cassin, André Philip, sans oublier Jean Moulin. A ces critiques, de Gaulle répondait : "J'ai fait tout simplement avec ceux qui venaient", et ils n'étaient pas nombreux... Durant cette période de guerre, on peut remarquer que les deux principaux "compagnons" (terme employé par de Gaulle) en qui il accorda une confiance totale étaient, l'un de droite (voire plus..) : Leclerc, et l'autre de gauche : Jean Moulin (radical-socialiste). Là est de Gaulle : le service de la France. Certains de ses déclarations pourraient le faire "basculer" à gauche (voir par exemple son discours du 12 septembre 44 au Palais de Chaillot, ou son discours anti-impérialiste de Phnom penh le 1er septembre 1966). Qualifier de Gaulle homme de droite, comme le fait, malheureusement, la mémoire collective, reflète d'une incompréhension du personnage (certes complexe...). Il est vrai que la droite s'est emparé du personnage, souvent dans un gaullisme de façade éloigné des vraies valeurs du Général et servant des fins électoralistes (menant parfois aux plus hautes fonctions...). Il est paradoxal de constater que les valeurs gaulliennes sont maintenant davantage reconnues par une partie de la gauche (JP Chevènement; Max gallo...) et même d'extrême gauche (Régis Debray André Gluksmann).--82.232.2.88 (d) 25 avril 2012 à 12:12 (CEST)Georges Ilbari[répondre]

article de mauvaise qualité[modifier le code]

Lire un tel article sur Maurice Agulhon est une horreur. Outre les lourdeurs de styles, le parcours de l'historien est expliqué avec une naïveté confondante et mériterait d'être sérieusement interrogé. 1. le passage sur le communisme est un calvaire : tantôt il s'explique par la propagande, tantôt par le contexte socio-psychologique... 2. J'ignorais que les thèses étaient des concours. D'ailleurs le passage sur mai 68 est très obscur : un seul mois retarderait d'un an la soutenance d'une thèse... Bourdel ? Qui est-ce ? Braudel ? De même pour la simple envie de "monter à la capitale" qui prend d'un seul coup Agulhon. Ce passage devrait être entièrement réécrit avec des sources qui dépassent simplement Pierre Nora. L'ouvrage : Le mai 68 des historiens paru aux presses du Septentrion en 2010 aiderait surement à se faire une idée plus précise de ce qu'a été mai 68 pour Agulhon. 3. Le passage sur De Gaulle est peut-être meilleur. 4. Le "Retour en arrière" vers la gauche semble un peu rapide et alors même que l'auteur de ces lignes est capable de dire que la gauche, c'est compliqué, il parvient à l'essentialiser avec un nom : la Gauche. C'est un peu problématique et finalement ça ne dit rien. 5. Travailler sur un historien sans parler d'aucun courant a part l'école des annales, c'est un peu facheux. Surtout que l'histoire culturelle du politique, c'est un peu grâce à Aguhlon. Bref, quelqu'un de bonne volonté qui prendrait le temps de réécrire entièrement cet article serait fort sympathique...— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Maxime Martignon (discuter), le 11 octobre 2012 à 22:55 (CEST)[répondre]