Discussion:Montmeyran

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Copyvio peu probable.[modifier le code]

Pour cet ajout http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Montmeyran&curid=11040&diff=94613562&oldid=94612635, cela semble un manuscrit de Narcisse Faure, en tout cas selon cette page : http://www.montmeyran.fr/DetailElement.aspx?numStructure=80613&numElement=77060&print=ok. Comme le récit s'arrête vers 1750, on peut considérer que Narcisse Faure est mort depuis plus de 70 ans (et on peut même ajouter quelques années de guerre !!!). Donc pas de copyvio.

Par contre, une description aussi ancienne est-elle vraiment utile ? Surtout collée telle quelle dans l'article ? --Aubracux (d) 1 juillet 2013 à 23:56 (CEST)[répondre]

Transfert d'un gros copier-coller de l'article vers la discussion[modifier le code]

D'un naturel conservateur, je n'aime pas jeter les infos, même mal présentées, qui pourraient servir de piste à d'autres recherches ou à une mise en page plus convenable.

L'ancien village[modifier le code]

« Au nord-est du village actuel, en face de la Raye, montagne formant barre du nord au sud, se trouve une chaîne de coteaux allant du midi au nord et dénommée aujourd’hui simplement le Côteau mais dont chaque sommet portait autrefois un nom particulier, inconnu de la génération d’aujourd’hui. Partant du sud, le premier s’appelait le serre de la Motte, le deuxième le serre de Sainte-Palette, le troisième, le plus élevé, serre du Meyran, le quatrième serre de Fournier, et enfin le cinquième, serre de Saint-Genis.

C’est sur le troisième qu’était construit l’ancien village de Montmeyran dont je vais essayer de reconstituer la physionomie, quoique n’ayant à ma disposition qu’un vieux terrier incomplet, et quelques registres tenus par le clergé.

De ce sommet plein de débris et de tuiles il ne reste plus qu’un pan de donjon, dernier vestige du château féodal, de trois mètres de haut et de sept mètres de circonférence, éraillé, informe, laissé là comme un planton invalide.

Le mur d’enceinte du village avait environ sept cent cinquante mètres de développement. Il était flanqué d’au moins cinq tours de quinze mètres de hauteur dont trois d’entre elles en ruine se voient de nos jours. Celle du levant, assez bien conservée a environ douze mètres de haut, celle du couchant, rongée à la base à coups de pioche par un inconscient nommé Jean André, il y a près d’un siècle, mesure 8,80 m (ou 60 ?) à l’échancrure et 14 mètres de haut. Celle du midi, à fleur de terre d’un côté, est dénommée le Colombier, désignant son ancienne destination.

Le mur d’enceinte de douze mètres de haut était percé de deux portes principales : l’une dénommée porte Jame ou de la Garenne se trouvait au couchant de la « Coste » et donnait accès au chemin situé sur le flanc ouest, passage qui existe encore aujourd’hui ; la seconde appelée la porte des Barrys se trouvait à l’est. Enfin, une petite porte au nord faisait communiquer le village avec le cimetière de Saint-Genis et le chemin de Bernoir au-dessus des Foussas de la ville.

Le village d’une surface approximative de trois hectares et demi, construit en amphithéâtre et à cheval sur les deux flancs du coteau renfermait en son sommet le château féodal face au levant, et se prolongeant avec les écuries et remises jusqu’à la tour du Colombier.

Cette masse imposante passait pour une des forteresses les plus importantes des Poitiers.

Un autre château non loin de là, abritait le seigneur vassal, un puits dont l’ouverture à l’est est encore visible servait à l’alimentation de la population.

Au nord et à une cinquantaine de mètres du château, se trouvait orientée vers le levant l’église paroissiale placée sous le vocable de saint Blaise. Elle occupait la plus grande partie du tertre appartenant aujourd’hui à M. Eyraud et sur lequel croissent trois amandiers. D’après mes recherches elle avait environ 25 mètres de longueur sur 8 mètres de largeur, elle avait deux entrées : une petite porte tournée vers le couchant et la grande porte du Vent, donnant sur le midi et où aboutissaient plusieurs rues du village : il ne reste plus rien de cet édifice à peine quelques briques du carrelage usées inégalement par le pied des fidèles. Outre « le grand autel devant la grande vitre regardant sur la place » elle possédait notamment un petit autel de Saint-Pierre et une chapelle de Notre-Dame-du-Rosaire. Le presbytère était situé au m de l’église sur la place de la Croix, et un petit jardin y était annexé.

Quant au cimetière il occupait une partie du serre de Saint-Genis au nord de l’église et suivant la configuration du terrain il avait la forme d’un dos d’âne ; il renfermait une chapelle et en son milieu une grande croix dont on voit à fleur de terre les traces du piédestal. À part cet unique vestige rien n’indique que ce lieu renferme les restes d’un grand nombre de générations montmeyrannaises une herbe courte broutée de temps à autre par quelque troupeau du voisinage remplace tombes et signes funéraires.

Autour et à la suite se trouvait la garenne du seigneur qui se prolongeait fort loin au nord sur les coteaux, là croissaient des pins, des chênes et des chênes verts dont il reste encore de beaux échantillons. Les conils ont disparu depuis longtemps, mais en revanche dans la belle saison les oiseaux charment les nombreux promeneurs du dimanche.

Enfin l’hôpital se trouvait sur la pente près du chemin conduisant à Montoison non loin de la porte Jame.

À la suite des guerres de religion, la population du village diminua considérablement. Les protestants descendirent dans la plaine de l’est et utilisèrent pour leurs inhumations le cimetière du prieuré de Saint-Pierre laissé à leur disposition ; quelques-uns cependant préférèrent être enterrés chez eux dans un cimetière privé comme on en voit encore ; quant aux catholiques peu nombreux alors, leur exode plus lent se dirigea vers le nouveau village et dans la partie occidentale de la commune ou vers 1700 ils prirent au quartier de Colombier la pierre nécessaire à la construction de leur église, l’ancienne étant en très mauvais état. Cette construction commença en 1733, mais comme souvent elle se fit à l’économie. Économie coûteuse, puisque de grosses réparations furent plusieurs fois nécessaires en cours de ce même siècle. Le curé fut au reste le dernier à déménager car dès le début du XVIIIe siècle la plupart des habitants avait émigré dans la plaine et se bâtirent de nouvelles demeures avec les pierres des remparts ou les matériaux de leurs anciennes maisons démolies.

Il ne resta là-haut plus que l’église qui s’écroula vers 1750. Puis le silence se fit : le vieux Montmeyran avait vécu.

Le château féodal est repéré par un pan du donjon, mais rien ne situe l’emplacement de l’église. Il suffit peut-être de signaler cette lacune pour que sur le tumulus en forme de catafalque produit par l’effondrement de l’édifice, une main pieuse érige une croix qui rappellerait aux passants que pendant plusieurs siècles des milliers de chrétiens s’agenouillèrent là[1]. »

.

Références[modifier le code]

  1. Extraits de: Narcisse Faure "Notice sur l'ancien village de Montmeyran", fascicule manuscrit, prêté par Joseph Durand, curé archiprêtre de Montmeyran, à Christian Lévi Alvarès. http://www.montmeyran.fr/DetailElement.aspx?numStructure=80613&numElement=77060&print=ok

--LOGOS & ALOGOS (discuter) 4 octobre 2020 à 13:32 (CEST)[répondre]

Références manquantes[modifier le code]

Bonjour Notification LOGOS & ALOGOS : Les sources sont différentes de quoi ?
Nhhi (discuter) 27 mai 2022 à 10:47 (CEST)[répondre]

Notification Nhhi : Je me suis mal exprimé ; les sources sont différentes entre elles ; il n'y en a pas qu'une seule. Vous avez supprimé 5 des 6 références données (3 sources sur 4) sans raison apparente. --LOGOS & ALOGOS (discuter) 30 mai 2022 à 12:00 (CEST)[répondre]
Notification LOGOS & ALOGOS : J'ai juste supprimé la :11 (présente 3x), la :36 et la :20. Tout simplement parce qu'elles n'existent pas.
Nhhi (discuter) 30 mai 2022 à 13:12 (CEST)[répondre]
Effectivement ! Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas vu les alertes en rouge dans les références. Désolé et merci.--LOGOS & ALOGOS (discuter) 30 mai 2022 à 13:31 (CEST)[répondre]

curés et pasteurs de Montmeyran[modifier le code]

Qui a pris la décision de supprimer la liste des pasteurs et curés de Montmeyran ?

Il semble que plusieurs modifications, en particulier des suppressions, sont le fait de personnes tout à fait étrangères à notre village. 88.126.220.120 (discuter) 5 mars 2024 à 20:15 (CET)[répondre]