Discussion:Otton de Bourgogne

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Éléments concernant Otton de Bourgogne, retirés pour simplification, de la page Histoire de la Bourgogne :

Texte pour incorporation ultérieure

Sa jeunesse excite les convoitises de quelques prétendants sur ses biens comme sur sa femme. Le roi Lothaire voit tout l’intérêt de tenir la ville de Dijon et essaye de revenir sur les concessions faites en 943 par son père Louis d’Outremer. Il profite des agitations créées par le comte de Troyes, Robert de Vermandois, maître d’une grande partie de la Champagne et beau-frère de d’Otton — il a épousé Adélaïde de Chalon, la sœur de Liégeard et pense que son mariage lui a donné des droits à la possession de la ville de Dijon —, pour se rendre au début de l’année 957 dans la région de Dijon. L’année suivante, pendant son absence, Otton se fait ravir par le comte Raoul III de Dijon, son vassal, non seulement son château de Beaune mais aussi sa femme qu’il force à l’épouser. Otton recouvre rapidement et sa femme et ses biens. Lothaire en profite pour s’installer à Dijon, désigne un certain Ouri comme nouveau comte de Dijon et Raoul disparaît de l’histoire[1]. Robert de Vermandois n’abandonne pas ses projets. En 959, le fils du comte Ouri lui ouvre les portes de la ville et Robert de Vermandois occupe la ville. Lothaire réagit, fait le siège de la ville, obtient la reddition du comte à l’automne 960 et lui retire la vie. Otton est confirmé comme duc de Bourgogne ; son frère Hugues Capet se voit reconnaître le titre de duc des Francs. Le roi Lothaire conserve la suzeraineté directe sur Dijon et sur Langres. En 967 il donne le comté de cette ville à l’évêque de Langres Achard. Otton meurt prématurément le .


  1. H. Drouot et J. Calmette, p. 84 indiquent que Raoul finit ses jours, suivant certains, comme moine à l’abbaye de Bèze.

--G CHP (d) 19 janvier 2010 à 11:52 (CET)[répondre]