Discussion:Paul Repiton-Préneuf

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Repiton-Préneuf est un résistant connu, quoique non Compagnon de la Libération . Il est cité comme rentrant dans le nid d'aigle de Berchtesgaden avec Georges Buis sur WP - c'est comme cela que je me suis rappelé son existence (j'en avais entendu parler). Voir sur cette page la compagnie avec laquelle il est : le général de Boissieu, Jacques Branet, le général Buis, Raymond Dronne, l'amiral de Gaulle, le général Gribius, Yves Guéna, le général Ingold, le professeur François Jacob, le général Massu, le général de Langlade, Paul Repiton-Préneuf... A mon avis tt à fait admissible--Arrakis (d) 18 juillet 2008 à 08:44 (CEST)[répondre]

C'est indéniablement un des personnages importants de la France Libre et un personnage tout à fait original. J'enrichirais cette page avec plaisir chaque fois que je retrouverais des passages de livres dans lequel il est cité. C'était notamment un des participants aux discussion pour l'armistice de Saint Jean d'Acre.
Notez qu'il s'est suicidé en 1962 et qu'il a écrit un livre sur la France libre jamais publié. J'espère bien qu'il ortira un jour. JGh (d) 18 juillet 2008 à 18:42 (CEST)[répondre]
Oui, c'est aussi mon avis, un personnage important et original, très influent auprès de Leclerc. Je ne savais pas qu'il s'était suicidé. J'enlève le bandeau "admissibilité".--Arrakis (d) 18 juillet 2008 à 21:18 (CEST)[répondre]

Dans "Les fanfares perdue"[modifier le code]

Georges Buis y répond aux questions de Jean Lacouture page 65

"C'est ainsi que j'arrive à Jérusalem, où je retrouve Paul Repiton-Préneuf.
JEAN LACOUTURE : Il était quoi, Repiton-Préneuf?
GEORGES BUIS : Il était le délégué de De Gaulle en Palestine. Jusqu'à ce qu'il s'efface de notre terre, en 1962, il a compté chaque jour davantage dans ma vie. L'ami parmi les quelques amis. L'ami-référence. Son portrait se fera tout seul. II va être toujours là. Par moi, puisque ce fut toujours ma joie profonde que de réunir mes vrais amis, vous le connaissez très bien, Jean, et notre conversation ne sera gênée en rien par une approche discontinue. Aussi bien, dans Un sang d'encre, avez-vous mieux parlé de lui que je ne saurais le faire. Tout de même, je dirai en quelques mots ce qu'il avait derrière lui, au printemps 1941, à Jérusalem.
Polytechnicien. Engagé comme n'importe quoi sur un rafiot, à sa sortie de l'X, pour gagner l'Amérique. Embauché par une raffinerie de pétrole de Charleston, Texas. Un jour on a cherché partout l'ingénieur français. Il faisait une expérience de vie communautaire avec des aborigènes d'Amérique du Sud importés comme basse main-d'oeuvre. Il fut un homme d'expériences. Lui s'en sortait. Les autres, les suiveurs, plus ou moins bien. Il connaissait tous les plaisirs, les raffinements intellectuels, et vivait généralement comme un ascète mais non sans fulgurantes coupures. Il dormait sur un bat-flanc. Comme ce meuble se rencontre peu dans les hôtels et les chambres d'amis, il tirait les tiroirs de la commode, les alignait par terre.
Après Charleston, il a traversé les USA en stop, aventure à l'époque étonnante et d'où il avait ramené des histoires savoureuses. A Chicago il fut professeur de mathématiques. En passant, je signale que ceux dont l'opinion a du poids en la matière le tiennent pour un des mathématiciens de ce temps.
Puis il a travaillé en mer Rouge, à Aden, avec Besse et vendu du pétrole au Yemen et en Éthiopie. A son retour, la Shell se l'est attaché définitivement et l'a envoyé d'abord en Indochine où il a laissé un souvenir peu banal dont j'ai retrouvé les traces toutes fraîches en 1945. Il en est rentré avec un ménage ami, par la route, à une époque où il n'y en avait pas, à travers le Siam, la Birmanie, l'Inde, l'Iran, etc. Une cinq-chevaux deux places et spider. En arrivant à Paris la jeune femme a divorcé.
Avant la guerre, la Shell l'avait nommé à Beyrouth où son rayonnement s'affirma. Un de ses mots d'ordre du temps : « Rien ne se mange; tout se boit... » fit jusque dans l'Université des ravages que Gabriel Bounoure, spectateur, notait et contait avec une drôlerie amusée.
J'ai dit plus haut les conditions du passage de Paul Repiton en Palestine, le jour même de l'armistice. Délégué de De Gaulle, il y fut, seul d'abord, puis avec Catroux, l'artisan de la réaffirmation de nos valeurs auprès des Anglais apitoyés et méprisants; l'artisan aussi de la conversion de Wavell et de Lyttleton à la nécessité de déclencher la « guerre de Syrie ». Il a laissé sur tout cela des textes de fine analyse politique et d'une écriture charnelle.
A Jérusalem, sans moyens, il s'est trouvé en butte à la puissance britannique; à la sape mesquine, hargneuse, des diplomates et des fonctionnaires de Vichy; au jeu complexe des communautés israélites - qu'il fallait attirer du coté de la France - et arabe. Il dominait le tout. Quand on sortait de son bureau, on se croyait très intelligent."
JGh (d) 19 juillet 2008 à 16:15 (CEST)[répondre]

PS : et page 74 : "Un jour un éditeur finira par publier le très beau texte de Paul Repiton-Preneuf sur l'affaire Pamestine Syrie 40-41" J'attends ce jour !

Liens externes modifiés[modifier le code]

Bonjour aux contributeurs,

Je viens de modifier 1 lien(s) externe(s) sur Paul Repiton-Préneuf. Prenez le temps de vérifier ma modification. Si vous avez des questions, ou que vous voulez que le bot ignore le lien ou la page complète, lisez cette FaQ pour de plus amples informations. J'ai fait les changements suivants :

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Cordialement.—InternetArchiveBot (Rapportez une erreur) 6 août 2018 à 19:34 (CEST)[répondre]