Discussion:Plounéour-Ménez
Seigneur de Coëtlosquet[modifier le code]
J'ai retiré tout un passage dont il n'est pas établi le bien fondé de sa présence, il est indiqué que sa filiation n'est pas établi mais pourtant présente dans l'article -- Alaspada (d) 17 juin 2020 à 19:58 (CEST) :
- Jehan du Coëtlosquet, qualifié noble écuyer, seigneur du dit lieu, est nommé dans le rôle de réformation de Quimper-Corentin en 1426. Il a épousé d'abord Constance de Penhouedic, puis Péronnelle de Kerlouan. Le , il rend aveu à Jean de Penhoat pour le manoir de Coëtlosquet et les terres qu'il possède à Plounéour-Ménez[1]. Il est décédé avant 1487.
- Nicolas du Coëtlosquet combattit en Gascogne[2] et fit partie de l'entourage de Tanneguy IV du Chastel lorsque ce dernier était gouverneur du Roussillon.
- Son frère, Olivier I du Coëtlosquet, seigneur du Coëtlosquet, fut l'un des vingt hommes d'armes des ordonnances du duc de Bretagne sous la charge de M. de La Hunaudaye à la montre de Fougères le [3] et fut présent aussi à la montre de Lesneven le . Il possédait « un fief de 83 livres de rentes dans la paroisse de Plounéour-Ménez et un de 20 livres de rentes dans celle de Ploekerneau (Plouguerneau) et Treffmenech (Tremenac'h) ». Il décéda en 1502[4].
- Jean du Coëtlosquet, écuyer, était seigneur du Coëtlosquet, comme le prouve un acte en date du et sa présence à la montre du Léon tenue en 1503 où il représente Pleyber-Christ[5]. Il épousa le Étiennette de Tuolong, mais mourut sans héritier.
- Son frère cadet, Hervé du Coëtlosquet, écuyer, est considéré comme noble dans le registre de la réformation de l'évêché de Léon en 1536. Il épousa Gillette du Bois mais, après le décès de sa femme, il est cité comme moine en 1563 à l'abbaye du Relec.
- Leur fils cadet, Jean II du Coëtlosquet accompagna Philippe Kerleau à Malte et fut fait chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem le . Il quitta cet Ordre après le décès de son frère aîné (prénommé Olivier) et épousa Marie de Brézal.
- Leur fils aîné, Olivier II du Coëtlosquet, de Kérouarec, de Kermorvan, de Kerdu, de Kerlosquet, décédé le , avait épousé le Anne de Kersauson, « seconde fille du noble et puissant François de Kersauson, seigneur de Penhoat, de Kerugelou, Lavalot, Guerment, etc. et de Marie de Kergadiou ». C'est lui qui le acheta à Sébastien, marquis de Rosmadec et de Molac, le fief de Penhoat en Plounéour-Ménez[6]. C'est lui aussi qui fit construire le moulin de Coëtlosquet en 1608 (les armoiries des Coëtlosquet ainsi que la date de construction figurent au-dessus de la porte du pignon est de ce moulin[7].
- Leur fils aîné, Guillaume de Coëtlosquet, qualifié noble et puissant messire, est nommé "capitaine"[8] des habitants contribuables de Plounéour-Ménez le par Charles du Combout, baron de Pontchâteau, lieutenant pour Sa Majesté en Bretagne. Il est fait chevalier de l'Ordre de Saint-Michel par lettres patentes de Louis XIV en date du et décède le . Il avait épousé le Louise Simon, dame de Kerannot[4]. Il est à la tête des paroissiens de Plounéour-Ménez en 1649-1650 lorsque ceux-ci décident de reconstruire alors leur église paroissiale[9].
- Leur fils aîné, Guy de Coëtlosquet, baptisé le dans l'église paroissiale de Plounéour-Ménez, chevalier, seigneur du Coëtlosquet, de la Salle, de Kermorvan, Kerdu, Kergoat et Kerannot, est nommé en 1666 capitaine de la paroisse de Plounéour-Ménez « en raison de sa valeur et de son expérience aux armes » par François de Boyséon, comte de Bellière, gouverneur des ville et château de Morlaix. Par jugement en date du , le même Guy de Coëtlosquet « fut déclaré noble, issu d'ancienne extraction noble, maintenu dans la qualité d'écuyer et de chevalier, avec ses deux fils et ses frères puînés Robert, Sébastien et Pierre de Coëtlosquet, par jugement de la chambre établie pour la réformation de la noblesse de la province de Bretagne, (...) sur le vu de ses titres remontant à 1434 ». Il épousa le Françoise Le Segaler, dame de Penvern, en Sainte-Sève[4].
- Leur fils aîné, Charles-Louis de Coëtlosquet, baptisé le en l'église Saint-Melaine de Morlaix, épousa le Renée Radegonde du Trévou de Kersauson. Le , par une charte de fondation, il fonde une messe à perpétuité dédiée à saint Nicodème en la chapelle de son château du Coëtlosquet.
- Leur fils aîné, Jean-François-Louis, comte du Coëtlosquet, né le , qualifié de « haut et puissant seigneur », fut chevalier des Ordres royaux militaires et hospitaliers, en particulier de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem le . Il épousa le Marie-Jeanne Yvonne Antoinette de La Noë. Il siégea aux États de Bretagne de 1736 et mourut le .
- Leur fils aîné, Alain Yves-Marie du Coëtlosquet, né le , fut page dans la Grande écurie du Roi, mais mourut jeune sans descendance.
- Son frère cadet, François-Étienne comte du Coëtlosquet, né le et baptisé le 21 en l'église de Plounéour-Ménez. Il fut d'abord garde de la marine à Brest ; il devint enseigne de vaisseau le et embarqua sur le vaisseau L'Auguste. De santé fragile, il fut nommé lieutenant de la capitainerie garde-côtes de Saint-Brieuc le , puis major de celle de Pontrieux en 1757. Il décède en 1761.
- Leur autre frère Jean-François-Yves, vicomte du Coëtlosquet, né le , page du Roi dans la Petite écurie, commanda les garde-côtes de tout l'évêché de Tréguier en 1759, puis fut aide de camp du maréchal Charles de Rohan-Soubise, capitaine de dragons du Régiment de la Reine le . Il est colonel du régiment provincial de Vannes le et fut nommé colonel en second du régiment du Dauphin le . Il épousa d'abord Denise Françoise de Tréanna, puis Anne-Claire-Nicole Millet et enfin Jeanne-Élisabeth Royer de Balnot.
- Leur fils, Étienne-François-Denis, comte du Coëtlosquet né le , fut page de Madame la Dauphine (Marie-Antoinette) le . Marié le avec Françoise-Nicole-Marie Dubois-Descours de la Maisonfort (sœur aînée de l'écrivain Louis Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort), fut capitaine au régiment de Royal-Piémont Cavalerie. En 1789, il signe la protestation de la noblesse contre la réunion des États généraux. Il n'émigra pas, mais fut incarcéré pendant la Terreur[10] et ne dut son salut qu'à la chute de Robespierre. Après la Révolution, il vend les terres et le château du Coëtlosquet à la famille Le Dall de Tromelin[11].
- Leur fils, Charles-Yves-César-Cyr, comte du Coëtlosquet, né à Morlaix le , s'engage le dans le 10e régiment de hussards et est blessé en décembre 1800 au Passage du Mincio ; sous-lieutenant en 1802, il participe aux batailles d'Ulm, d'Austerlitz et d'Iéna et est gravement blessé à Pultusk. Aide de camp du général Lassalle, il participe à la guerre d'Espagne et à la bataille de Burgos où il est nommé chef d'escadron. En 1809, il participe à la bataille de Wagram et en 1812 à la campagne de Russie où il est fait colonel et se distingue à la Bataille d'Ostrovno. Pendant la Retraite de Russie, il fait partie de l'« escadron sacré » qui protège l'Empereur et est blessé à nouveau à la bataille de la Moskowa. Il est nommé général lors de la Bataille de Leipzig le . Il participe pendant la Campagne de France aux batailles de Brienne et de Montereau. Pendant la Première Restauration, il est commandant des troupes du département de la Nièvre et se bat lors du Retour de l'île d'Elbe contre les troupes de Napoléon Ier, cherchant en vain à l'empêcher de passer Nevers ; Lors de la Seconde Restauration, il devient aide major général de la garde royale et en 1821 lieutenant général et directeur du personnel au ministère de la guerre, devenant même Ministre de la guerre par interim en octobre 1823. En 1829, il entre au Conseil d'État, mais refuse en 1830 de servir la Monarchie de Juillet et est mis à la retraite en octobre 1931[11]. Commandeur de Saint-Louis, Grand officier de la Légion d'honneur[4]. Décédé à Paris le , il est enterré au cimetière du Montparnasse. Resté célibataire.
- Leur fils, Étienne-François-Denis, comte du Coëtlosquet né le , fut page de Madame la Dauphine (Marie-Antoinette) le . Marié le avec Françoise-Nicole-Marie Dubois-Descours de la Maisonfort (sœur aînée de l'écrivain Louis Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort), fut capitaine au régiment de Royal-Piémont Cavalerie. En 1789, il signe la protestation de la noblesse contre la réunion des États généraux. Il n'émigra pas, mais fut incarcéré pendant la Terreur[10] et ne dut son salut qu'à la chute de Robespierre. Après la Révolution, il vend les terres et le château du Coëtlosquet à la famille Le Dall de Tromelin[11].
- Leur fils aîné, Jean-François-Louis, comte du Coëtlosquet, né le , qualifié de « haut et puissant seigneur », fut chevalier des Ordres royaux militaires et hospitaliers, en particulier de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem le . Il épousa le Marie-Jeanne Yvonne Antoinette de La Noë. Il siégea aux États de Bretagne de 1736 et mourut le .
- Alain-François du Coëtlosquet (fils cadet de Guy de Coëtlosquet et Françoise Le Segaler), chevalier, seigneur des Isles, marié le avec Gillette de Kergus.
- Leur fils, Jean-Gilles du Coëtlosquet, né le à Saint-Pol-de-Léon, évêque de Limoges le , abbé commendataire de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus en 1745, abbé de l'abbaye Saint-Paul de Verdun. Il est choisi par Louis de France (1729-1765), fils aîné de Louis XV comme précepteur des dauphins, Louis de France (1751-1761), duc de Bourgogne, puis après la mort de ce dernier, des futurs Louis XVI et Louis XVIII. Membre de l'Académie française en 1761. Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit. Décédé à l'abbaye Saint-Victor de Paris le .
- Son frère, Allain René du Coëtlosquet, fut abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois entre 1760 et 1763, date de sa mort.
- Leur fils aîné, Charles-Louis de Coëtlosquet, baptisé le en l'église Saint-Melaine de Morlaix, épousa le Renée Radegonde du Trévou de Kersauson. Le , par une charte de fondation, il fonde une messe à perpétuité dédiée à saint Nicodème en la chapelle de son château du Coëtlosquet.
- Robert de Coëtlosquet, second fils de Guillaume de Coëtlosquet et Louise Simon, est le fondateur de la branche des Coëtlosquet, seigneurs de Kerannot. Il épousa le Bonavenure Quintin, dame du Hellin.
- Leur fils aîné, Guy de Coëtlosquet, baptisé le dans l'église paroissiale de Plounéour-Ménez, chevalier, seigneur du Coëtlosquet, de la Salle, de Kermorvan, Kerdu, Kergoat et Kerannot, est nommé en 1666 capitaine de la paroisse de Plounéour-Ménez « en raison de sa valeur et de son expérience aux armes » par François de Boyséon, comte de Bellière, gouverneur des ville et château de Morlaix. Par jugement en date du , le même Guy de Coëtlosquet « fut déclaré noble, issu d'ancienne extraction noble, maintenu dans la qualité d'écuyer et de chevalier, avec ses deux fils et ses frères puînés Robert, Sébastien et Pierre de Coëtlosquet, par jugement de la chambre établie pour la réformation de la noblesse de la province de Bretagne, (...) sur le vu de ses titres remontant à 1434 ». Il épousa le Françoise Le Segaler, dame de Penvern, en Sainte-Sève[4].
- Leur fils aîné, Guillaume de Coëtlosquet, qualifié noble et puissant messire, est nommé "capitaine"[8] des habitants contribuables de Plounéour-Ménez le par Charles du Combout, baron de Pontchâteau, lieutenant pour Sa Majesté en Bretagne. Il est fait chevalier de l'Ordre de Saint-Michel par lettres patentes de Louis XIV en date du et décède le . Il avait épousé le Louise Simon, dame de Kerannot[4]. Il est à la tête des paroissiens de Plounéour-Ménez en 1649-1650 lorsque ceux-ci décident de reconstruire alors leur église paroissiale[9].
- Leur fils aîné, Olivier II du Coëtlosquet, de Kérouarec, de Kermorvan, de Kerdu, de Kerlosquet, décédé le , avait épousé le Anne de Kersauson, « seconde fille du noble et puissant François de Kersauson, seigneur de Penhoat, de Kerugelou, Lavalot, Guerment, etc. et de Marie de Kergadiou ». C'est lui qui le acheta à Sébastien, marquis de Rosmadec et de Molac, le fief de Penhoat en Plounéour-Ménez[6]. C'est lui aussi qui fit construire le moulin de Coëtlosquet en 1608 (les armoiries des Coëtlosquet ainsi que la date de construction figurent au-dessus de la porte du pignon est de ce moulin[7].
- Leur fils cadet, Jean II du Coëtlosquet accompagna Philippe Kerleau à Malte et fut fait chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem le . Il quitta cet Ordre après le décès de son frère aîné (prénommé Olivier) et épousa Marie de Brézal.
- René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 9, CHES-COND", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f250.image.r=Penhoat.langFR
- Un document daté du et conservé aux Archives nationales l'atteste ; cité par René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 9, CHES-COND", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f250.image.r=Penhoat.langFR
- Dom Lobineau, "Histoire de Bretagne", tome 2, page 1143
- M. de Saint-Allais, "Nobiliaire universel de France", tome huitième, 1816, consultable https://books.google.fr/books?id=RCaHPOxTOuAC&pg=PA431&lpg=PA431&dq=Kerbr%C3%A9der&source=bl&ots=2_k07KoQUJ&sig=bVkMcFTznLNi5bN3DQxabUL6H-s&hl=fr&sa=X&ei=z875TqeKNNOtsgb5q6XSDw&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q=Kerbr%C3%A9der&f=false
- René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 9, CHES-COND", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f251.image.r=Penhoat.langFR
- René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 9, CHES-COND", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f252.image.r=Penhoat.langFR
- http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29002989
- Capitaine de ville signifie à l'époque responsable de la défense de la ville ou du bourg
- René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 9, CHES-COND", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f253.image.r=Penhoat.langFR
- Plusieurs lettres sont conservées aux Archives départementales du Finistère
- René Kerviler, " Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 9, CHES-COND", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6116498p/f255.image.r=Penhoat.langFR
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