Discussion:Point de rosée

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J'aimerais une explication simple permettant de différencier le point de rosée et le point de condensation. Merci pour l'aide éventuelle

1) Le point de rosée est le point de condensation.

2) la définition donnée dans l'article implique trop la pression (à mon avis)

Pour ne plus parler de pression, on va considérer une transformation isobare (à pression constante). Dans ces conditions, la quantité de vapeur d'eau que peut contenir l'air n'est fonction que de la température (fonction non linéaire, donnée par des tables ou par des formules approchées).

L'important est que l'air peut contenir d'autant plus de vapeur d'eau que sa température est élevée. La vapeur d'eau contenue dans l'air peut s'exprimer en grammes par litres, comme dans la définition, mais aussi en « pression partielle » : le rapport de la pression partielle de vapeur d'eau à la pression de vapeur saturante est l'humidité relative, exprimée en pourcent, la somme des pressions partielles étant la pression de l'air.

Étant donnée une masse d'air de température T contenant de la vapeur d'eau, si on abaisse cette température il arrivera un moment où la masse (ou la pression...) de vapeur contenue dans l'air sera maximale pour la nouvelle température Td (température du point de rosée ou « dew point ») : alors la vapeur d'eau excédentaire se condensera en eau (rosée, brouillard ou nuage), la vapeur d'eau résiduelle étant maximale par définition l'hygrométrie sera de 100%.

Lien sur le site de Météo France

J'ai ajouté une nuance: le point de rosée est loin de ne concerner que la météo, on s'en sert aussi en pneumatique dans les sécheurs d'air comprimé ( en abaissant la température de l'air pour éliminer l'eau )--Berpi (d) 23 mai 2008 à 13:58 (CEST)berpi[répondre]


Point de givrage versus point de rosée[modifier le code]

Bonjour,

À la lecture de cet article, je crois comprendre que le point de givrage est plus chaud que le point de rosée. Intuitivement j'aurais cru le contraire, que l'eau aurait gelé avant de se condenser. Cependant, je ne connais pas parfaitement ce phénomène et peut-être que pour une raison que j'ignore, le point de givrage est effectivement plus chaud que le point de condensation.

Merci d'éclairer mes lanternes, si je trouve une réponse, je la ferai connaitre.

François Daigle, 12 décembre 2008

La pression partielle de vapeur d'eau saturante est moindre pour la glace que pour l'eau. En effet, la tension de surface qui s'oppose à la déposition des molécules de vapeur sur des cristaux de glace est moindre sur que celle sur les molécules d'eau liquide à cause de la forme cristalline par rapport à la sphère de la goutte. C'est pour cela que la point de givrage est atteint avant celui de rosée sous le point de congélation et qu'il y aura déposition de givre avant la formation de gouttelettes de rosée. Pour la même raison, un flocon de neige tombant dans un environnement contenant des gouttelettes de pluie va cannibaliser l'eau de celles-ci et grossir à leur dépend (Effet Bergeron). Voir : J.V. Iribarne et W.L. Godson, Atmospheric Thermodynamics, D. Reidel Publishing Company, Dordrecht, Pays Bas, 1973 (réimpr. 1981), 222 p. (ISBN 9027712972 et 978-9027712974) et vapeur d'eau. Voir egalement (fr)« Point de gelée », glossaire météorologique, Météo-France, (consulté le ) Pierre cb (d) 13 décembre 2008 à 05:40 (CET)[répondre]
« j'aurais cru le contraire, que l'eau aurait gelé avant de se condenser. » ... C'est justement ce qui est dit, ce n'est pas le contraire de ce que dit l'article. On est en train de baisser progressivement la température. Dire que le gel est avant la rosée revient à dire que ce seuil de température est plus élevé. (Ou alors la question est mal posée.) / DC2 • 1 janvier 2010 à 10:31 (CET)[répondre]

Il ne faut pas oublier que l'eau (H2O) est un élément particulier. C'est en effet le seul dont le volume pour une même masse est plus important à l'état solide qu'à l'état liquide. Il s'ensuit des comportements et des données qui peuvent surprendre si on les compare à un autre élément solide ou liquide.

humidité par température négative[modifier le code]

Je rebondis sur la question précédente (point de givrage, point de rosée) par rapport à un détail qui n'est pas clair dans mon esprit et qui n'est pas réellement abordé dans l'article : l'humidité et le point de rosée pour les températures négatives. Est-ce que ça a un sens, et si oui jusqu'à quelle température ? (dans les conditions de pression habituelles). J'imagine que si on descend suffisamment sous 0°C la quantité de vapeur d'eau potentiellement présente est quasi nulle, vu qu'elle doit se condenser quasi immédiatement. Les formules données dans l'article excluent les températures négatives, or sur le site de météo france on parle d'un capteur d'humidité qui donne des valeurs entre -40°C et 60°C. point lié : pour les sensations de froid (ou de chaud) l'humidité à une importance ; on parle de froid sec ou de froid humide : ça a-t-il encore un sens (et un effet) quand la température est largement négative ? Baldodo (d) 27 mai 2012 à 20:44 (CEST)[répondre]

Il me semble que rien n'empêche la vapeur d'eau d'exister en-dessous de 0°C, mais en très faible quantité. Regardez ce tableau : tableau_pression_saturation.jpg. C'est la pression de vapeur saturante de l'eau. En gros, 1000 Pa = 1% de l'air. Le tableau nous montre que l'air à 10°C peut contenir 5 fois plus de vapeur que l'air à -10°C. On peut encore définir l'humidité relative de l'air à 10°C. On a par exemple une humidité de 60%, ça veut dire que l'air contient 60% de 259,90 Pa de vapeur, donc 60% de pas grand-chose. Donc effectivement, au bout d'un moment, l'humidité relative n'a plus de sens puisqu'elle se base sur des quantités infimes, mais ça doit rester perceptible jusqu'à -20 ou -30 au moins (froid sec et froid humide, c'est ça). Gael de Sailly (discuter) 4 juin 2016 à 19:55 (CEST)[répondre]

Concernant la pression[modifier le code]

Merci pour cet article complet sur ces phénomènes. Cependant j'ai une question à laquelle je n'ai pas eu de réponse en lisant l'article.

Si j'ai bien compris, les formules données sont valable à la pression atmosphérique. Je suis actuellement en stage et je travaille sur les compresseurs équipant les frégates. Or les pressions vont jusqu'à 300bar. La formule reste valable ou est-ce qu'il en faut une autre?

Merci beaucoup

La pression fait fortement varier la température d'ébullition ; à 220 bar elle est de 374°C. La température de fusion descend mais dans une moindre mesure : quoi qu'il en soit, les formules de l'article ne sont plus du tout valables dans ces conditions. Baldodo (d) 27 mai 2012 à 20:56 (CEST)[répondre]

Toujours sur la pression[modifier le code]

Il faudrait préciser de manière visible dans l'article que les formules exposées ne sont valables qu'à pression atmosphérique, pourquoi pas dans le domaine de validité. Il serait même intéressant de donner un ordre de grandeur de la variation de la tempréature de rosée avec la pression, que l'on se rende bien compte de l'effet de cette dernière, ou rediriger sur d'autres articles compétents.

Merci!

Logique vs grammaire dans la phrase d'introduction[modifier le code]

À mon avis la phrase d'introduction contredit l'article du point de vue logique. La phrase à ce jour est "Le point de rosée ou température de rosée est la température la plus basse à laquelle une masse d'air peut être soumise, à pression et humidité données, sans qu'il ne se produise une formation d'eau liquide par saturation.". La dernière partie de la phrase implique que le point de rosée est du côté gazeux. Elle implique que la saturation interviendrait juste en dessous du point de rosée. Le reste de l'article donne la bonne définition, "la température à laquelle il faut refroidir un volume d'air, à pression et humidité constantes, pour qu'il devienne saturé.".--Joancharmant (discuter) 22 octobre 2017 à 12:10 (CEST)[répondre]

humidité température négative[modifier le code]

L'article est trompeur dans le sens que des phénomènes très poussés sont inclus (p.ex. comparaison de température de rosée et de givrage; à mon avis même mal expliqué) mais des phénomènes plus simples sont omis. En ce qui concerne la température de rosée, il serait plus direct de dire que en dessous de zéro (exact: à une température en dessous du point triple), l'eau ne condense pas, mais désublime, c-à-d la vapeur d'eau passe en face solide sans passer par la phase liquide.

Formule de Heinrich Gustav Magnus-Tetens[modifier le code]

Cette formule donne une température ambiante de l'air (point de rosée) en fonction de la température ambiante de l'air. Cela parait absurde. Si la température de l'air est 20°C le point de rosée ne peut-être 10°C ! Quand on atteint le point de rosée 10°C, cela veut dire que la température de l'air est 10°C. Le point de rosée ne dépend que de la pression et de l'humidité de l'air. Cette formule exprime donc autre chose. Mais quoi ? Pas l'indice de chaleur en tous cas.

Un peu compliqué, oui. Rapidement, je comprends que l'on aura de la rosée, compte tenu de l'humidité actuelle et de la température actuelle, si on baisse artificiellement la température jusqu'au point de rosée (calculé). Je peux me tromper. IBG2018 (discuter)
Ou alors, c'est la température d'un objet sur lequel l'eau se condense ? En effet, on peut comprendre que sur un pare brise à 10°C en contact avec un air humide à 20°C il puisse y avoir formation de rosée/condensation.
Les deux sont compatibles : mettre de l'air à 20°C en contact avec une vitre à 10°C, c'est une façon de refroidir cet air en contact, mais il y a d'autres façons de refroidir qui n'impliquent pas un contact avec un objet.IBG2018 (discuter) 4 décembre 2021 à 19:06 (CET)[répondre]