Discussion:Principe d'équivalence en substance

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"Les tenants du principe de précaution souhaiteraient donc que les OGM soient évalués selon les règles des insecticides (analyse toxicologique, etc) et non des plantes cultivées (seulement facteurs nutritionnels)."

C'est le cas. Le principe d'équivalence en substance assure la procédure de vérification de l'équivalence du produit OGM au même produit non OGM, MOINS le transgène du produit OGM bien évidemment.

Le transgène et son produit sont logiquement évalués spécifiquement quand à leurs éventuels effets toxiques ou allergènes, en plus de la vérification de l'équivalence en substance.. Dans le cas d'une protéine toxique (comme l'est la caféine, naturellement sécrétée par la plante rappelons-le ...) secrétée par un plan Bt, la protéine fait l'objet d'une batterie de tests, notamment son analyse bioinformatique afin de la comparer au fichier de toutes les substances allergènes et toxiques actuellement connues, sa bonne dégradation une fois exposée à des fluides gastriques mammaliens in vitro pour tester la perte de tout éventuel effet allergène lors du passage entérique, ou encore des tests de toxicité aigüe et chronique de la protéine purifiée sur des rongeurs pour prédire d'éventuels effets in vivo sur l'homme.

Il est donc parfaitement faux de laisser entendre que le process de régulation repose sur des analyses aussi partielles et uniquement sur des comparaisons nutritionnelles. Les propriétés allergènes et toxiques du transgène et de ses produits sont bien évidemment testées.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18348900

Par ailleurs, de plus en plus de procédures basées sur les méthodes -omics sont également en développement pour renforcer cette base déjà solide.