Discussion:Procédé Fischer-Tropsch

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Voilà une alternative économiquement viable au pétrole. L'investissement est certes élevé mais la rentabilité assurée lorsque le baril de brut monte au dessus de $20.

L'Afrique du Sud et la société SASOL en sont un exemple: Avant la fin de l'embargo pour cause d'apartheid en 1980, l'intégralité du carburant (essence, gazoil, kérozène) disponible en Afr. du Sud était du carburant de synthèse basé sur le charbon et obtenu par le procédé Ficher-Tropsch... Aujourd'hui, cela représente encore 50% de tous les carburants consomés dans le pays.

L'avenir? Au rythme actuel, les réserves mondiales de gaz et charbon permettent de tenir plusieurs milliers d'années.

Il y a donc fort à parier que d'ici peu, le carburant "Ficher-Tropsch" remplacera complètement les produits pétroliers.

L'ombre au tableau ? Si on diminue beaucoup les teneurs en soufre, benzène et autres impuretés avec ces nouveaux carburants, l'effet de serre est toujours au rendez-vous.

Moins intéressant écologiquement parlant que des solutions basées sur des technologies piles à combustible, électriques, hydrogène ou hybrides, son gros avantage est de fonctionner dans nos véhicules actuels sans modification. Sans le savoir, vous utilisez sans doute déjà du carburant provenant en partie de ce procédé dans de nombreux pays.

Bibliographie : Merci à Vanou. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 62.35.226.139 (discuter), le 3 mai 2006 à 12:01


Il aurait été intéressant de parler aussi du procédé Makhonine (cf. "Savants maudits, chercheurs exclus", Tome 3, de Pierre Lance, ed. Trédaniel).

L'ingénieur Russe Yvan Makhonine, réfugié en France en 1917, avait offert son brevet aux autorités Françaises qui, malgré ses énormes avantages et sa moindre pollution que nos carburants actuels, ont refusé ce don (!). Le procédé Makhonine, très rentable, permettait d'obtenir un carburant, entre l'essence et le diesel, qui ne s'enflammait que sous haute pression, et avait un excellent pouvoir calorigène. Ce carburant a fait voler des avions, rouler des voitures et des trains, avec un rendement extraordinaire et peu de pollution. Makhonine avait largement prouvé concrètement ses avantages lors de nombreux essais satisfaisants. Ce carburant était obtenu à partir de mauvaise houille, ce qui aurait permit à la France une indépendance totale en énergie et aurait sauvé les mines de charbon en évitant les drames sociaux que celà à coûté au pays. Mais les dirigeants Français (et leur peuple) ont presque toujours été myopes, incapables de pré-voir l'avenir. Makhonine a emporté son brevet dans la tombe. Mais il ne faut pas oublier son nom. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 87.90.237.19 (discuter), le 17 janvier 2007 à 09:58

rendements[modifier le code]

Il y a une contradiction apparente entre le début de l'article, qui indique que le procédé a un très bon rendement, et le dernier paragraphe, qui signale que "Le rendement énergétique global de cette technologie demeure également un point faible". Je profite de prendre la plume pour dire que si le bilan CO2 est signalé "très lourd", un ordre de grandeur serait appréciable :) Vincent P. (d) 3 août 2012 à 20:03 (CEST) Je ne connais pas par coeur la chartre de wikipedia mais «bon rendement» ou «mauvais rendement» sont des jugements de valeurs. Pour un ingénieur 10% est un bon rendement tandis que pour un chimiste 90% est un mauvais rendement. --Basile gp (discuter) 18 août 2014 à 22:00 (CEST)[répondre]

Le "craquage" est différent de "l'isomérie"[modifier le code]

Je ne comprends pas cette phrase : "Ce procédé repose sur la réduction catalytique des oxydes de carbone par l'hydrogène en vue de les convertir en hydrocarbure. Son intérêt est de produire un mélange d'hydrocarbures qui est ensuite hydrocraqué (hydroisomérisé) afin de fournir du carburant liquide synthétique (synfuel), à partir de charbon, de gaz ou, plus récemment, de biomasse." Surtout que plus tôt on lit "La production résultante, qui se présente sous la forme de cires solides à température ambiante ou d'un mélange liquide d'hydrocarbures, est ensuite transformée par un procédé appelé hydroisomérisation pour obtenir le carburant synthétique désiré (majoritairement constitué de gazole et d'essence)"

Ce que je comprends du procédé. 1)On pyrolyse ou thermolyse du bois, du charbon ou du gaz naturel. 2) Le syngaz est purifié. 3)Le monoxyde de carbone est réduit : on obtient surtout de incondensable (methane-ethane) et des cires (oléfine). 4) Finalement on craque les cires et on obtient un blend, a peu près utilisable directement comme essence lourde. Je soupçonne que le terme "isomérisation" ou "hydroisomérisayion" est employé plutôt que le terme "alkylation" qui correspond parfaitement à la définition fournis sur Wikipedia. Source : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th2/procedes-industriels-de-base-en-chimie-et-petrochimie-42329210/alkylation-des-olefines-par-les-paraffines-j5680/ --Basile gp (discuter) 8 septembre 2014 à 18:32 (CEST)[répondre]