Discussion:Protection des sources d'information des journalistes

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Il me semble qu'il y a dès les premières lignes une confusion assez énorme: la protection des sources d'information des journalistes est à la fois une règle de droit et de déontologie, elle sert aussi à assurer la protection des lanceur d'alerts. Ce n'est pas seulement une règle de droit.--Sardos domos (discuter) 29 novembre 2021 à 11:24 (CET)[répondre]

@Sardos domos Mon point de départ est que les journalistes au Canada ont un Guide de déontologie, pas un Code de déontologie. Toutes les règles de ce Guide n'ont aucun caractère obligatoire parce que les journalistes n'ont aucun ordre professionnel, ils ne sont pas organisés en profession comme les ingénieurs, les médecins ou les traducteurs agréés le sont.
Donc même si c'est effectivement une pratique commune aux journalistes de ne jamais communiquer leurs sources, le caractère non obligatoire de cette pratique déontologique (et non de règle déontologique) nous empêche de la traiter sur un pied d'égalité que le secret professionnel des avocats par exemple, qui est consacré par une véritable règle déontologique dans un véritable Code de déontologie.
La différence est qu'un avocat qui trahirait son secret professionnel subirait l'équivalent d'un procès devant le Conseil de discipline de son ordre, tandis qu'un journaliste qui trahirait sa source (il n'a pas de secret professionnel) ne subirait pas de véritable sanction à part peut-être un congédiement de son employeur, mais c'est une sanction pécuniaire plutôt que déontologique parce que la Fédération des journalistes québécois n'a certainement pas les pouvoirs d'un ordre professionnel, les critiques qu'elle peut émettre ont seulement une valeur morale. Il existe un Conseil de presse du Québec, mais ça n'a absolument rien à voir avec un ordre professionnel, il n'émet que des condamnations morales et ne peut pas autrement faire appliquer le Guide de déontologie.
C'est peut-être différent en France, peut-être que vos règles de secret professionnel sont fortement différentes des nôtres et viennent à inclure les journalistes, mais c'est clair qu'un journaliste québécois qui bafoue volontairement l'anonymat de sa source ne va pas faire l'objet de véritables sanctions déontologiques . ADM (discuter) 21 décembre 2021 à 15:49 (CET)[répondre]