Discussion:Rameau blond

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Bizarrerie, les Gaëls sont un peuple irlandais. Texte à sourcer. Vincnet G discuss 23 mars 2009 à 23:18 (CET)[répondre]


Cet article devrait bien entendu être sourcé en s'appuyant sur des travaux publiés et scientifiquement reconnus. Mais cela sera difficile, sinon impossible sur ce dernier critère.
Le rassemblement de toutes les races bovines européennes à muqueuses claires, à robe uniforme froment clair à rousse, voire rouge, donc sur des critères exclusifs de couleur de robe, ne signifie pas obligatoirement une unicité d'origine prouvée.
La couleur de la robe contribue à favoriser les échanges entre races de différents pays, ayant une couleur de robe voisine et des orientations d'utilisation communes (voir par exemple, et entre autres, les rapprochements tentés par certains à une époque, en Angleterre, entre la Blonde d'Aquitaine et la South Devon, toutes deux races à viande à robe froment, mais fort différentes quand même), mais elle ne suffit pas à fonder une plus forte proximité génétique. D'ailleurs, et déjà, les anciens auteurs de la fin du 19ème siècle, et du début du 20 ème, créateurs de classifications de races animales (Sanson, Baron-Dechambre) considéraient la robe comme un attribut secondaire en tant que critère de classification et de parenté ethnique. Donc, bien avant l'avènement de la génétique. On sait aujourd'hui que la couleur de la robe n'engage qu'un nombre réduit de gènes.
Cela dit, la couleur de la robe est un critère commode, parlant, de communication entre éleveurs et avec le grand public, il est donc susceptible d'influencer les échanges, d'animaux dans le passé, de semence ou d'embryons aujourd'hui, comme il a été dit, mais ceci ne doit pas abuser sur le plan scientifique de la communauté d'origines. --Darre (d) 21 octobre 2009 à 09:46 (CEST)[répondre]

Hypothèse de l'origine arabe[modifier le code]

Cette hypothèse, ramenée de l'article sur la Blonde d'Aquitaine semble de pure invention. Ne faudrait-il pas la supprimer ? hbourj (d) 20 février 2011 à 01:55 (CET)[répondre]

de pure invention, en effet, elle est donc à supprimer.

Si on tente de faire de la phylogénèse dans les races bovines, on doit partir des travaux d'auteurs anciens, donc de nature historique (voir dans cet esprit Classification et liste des races ovines de France). Je n'ai pas lu chez ces auteurs une référence à une origine "arabe" ou proche orientale concernant ces races du sud-ouest français ou européen.
Si on devait se risquer à des filiations reposant sur une origine ancienne, on pourrait l'envisager en se fondant sur le critère crâniométrique qui a permis de distinguer, selon la classification de Baron/Dechambre :

  • les bovins concavilignes ou sub concavilignes (principalement originaires d'Europe du Nord : Normande, Jersiaise, Meuse Rhin Yssel, le rameau frison et Holstein, Flamande, Rouge Danoise, etc, à orientation laitière
  • les bovins convexilignes : rameau pie rouge continental ( Simmental, Montbéliarde, Abondance, Pinzgau etc.), Salers, Rotvieh, etc. à orientations mixtes, lait et viande, mais aussi en France, à orientation bouchère à partir du 19ème siècle, la Charolaise et le bétail "blond et rouge" du Sud-Ouest de la France
  • les bovins rectilignes, typiquement mixtes, principalement représentés par le rameau brun du sud de l'Europe et du bassin circum méditerranéen, représenté en France par les races Parthenaise, Aubrac, Gasconne, Tarentaise, Corse, Camargue.

L'exploration génétique moderne sous l'angle biochimique (voir principalement : F. Grosclaude, R.Y. Aupetit, J. Lefebvre et J.C. Mériaux : Essai d'analyse des relations génétiques entre les races bovines françaises à l'aide du polymorphisme biochimique, Genet. Sel. Evol. (1990), 27, 317-338) va globalement dans le sens de ce qui précède tout en révélant des parentés entre certaines races a priori très différentes mais géographiquement voisines.
Au delà du détail sur l'origine "arabe", cet article est à reprendre totalement en se fondant sur des sources et des documents bien référencés.

--Roland Darré (d) 20 février 2011 à 10:06 (CET)[répondre]

Finalement, j'ai supprimé ce paragraphe, que je remet ici pour information hbourj (d) 4 mars 2011 à 00:26 (CET) :[répondre]

Origine Arabe[modifier le code]

Une autre hypothèse, peu étayée, propose une origine Arabe, en particulier pour la Blonde d'Aquitaine :

"Ces vaches sont arrivées dans la région lors de la vague de migration Arabe aux VIIe et VIIIe siècles en Europe et se sont adaptées en fonction de la topographie régionale. Elles constituaient le bétail arabe.

Comme avec les ovins arrivés également avec cette migration, chaque région donnait un nom de race à sa vache qui se différenciait légèrement au fil du temps en fonction de l'adaptation morphologique de l'animal à la nature des terres, aux herbages, aux cultures et aux conditions climatiques. C'est ainsi que des races telles que la Parthenaise, l'Aubrac et la Limousine se sont différenciées et développées.

D'autres se sont croisées avec le bétail issu de l'arrivée des peuplades du Nord de l'Europe.

Les Arabes ont tenté de développer les races ovines, bovines et équines pour adapter leurs races aux conditions locales tant en France qu'en Espagne comme le mérinos.

La migration Arabe, très avancée dans les domaines scientifiques et même dans la recherche, utilisait déjà l'insémination artificielle. Elle a donné une grande partie des races bovines de la France et cette population de blondes a donné un grand nombre de races."

(fin de citation) hbourj (d) 4 mars 2011 à 00:26 (CET)[répondre]

Tout ça, c'est de la légende (et encore), un conte des mille et une nuits dans le meilleur des cas ! Sérieusement, s'il est une espèce qui aurait pu faire souche au cours de la présence arabe en Europe, c'est le cheval des conquérants, l'arabe, et uniquement dans la péninsule ibérique (voir le cheval andalou). Idem pour le mouton mérinos, mais lui viendrait plus précisément du Maroc. Le recours au cheval arabe pour faire le PS a été bcp plus tardif et par des importations bien référencées, à partir du 17 ème siècle.
Pour ce qui est de l'insémination artificielle, il ne faudrait pas broder sur la légende du recours au rapt de semence d'un étalon arabe, quelque part en Orient, sous une nuit étoilée : une tribu possédait un étalon remarquable, un envieux d'une autre tribu se serait risqué, à pas de loup, dans le douar endormi, pour faire humer un chiffon imprégné des humeurs de sa jument en chaleurs par ledit étalon, en retour il aurait été arrosé de la précieuse semence. Après l'avoir recueillie sur son chiffon, il serait revenu auprès de sa jument, dans son camp, pour finir la besogne... C'est un joli conte, en effet, que je plaçais en quelques mots quand je faisais mon cours sur l'insémination artificielle à mes étudiants vétérinaires, dans la partie historique de la chose, avant d'en venir au véritable précurseur : un certain abbé Lazzaro Spallanzani, vers 1780, sur la chienne, en Italie.
Dans nombre d'historiques de races, je lis des évocations d'origines qui se perdent dans la nuit des temps, tantôt ce sont les envahisseurs germains, tantôt les arabes. Alors qu'il n'y a pas de sources sérieuses de cela dans des ouvrages anciens sous la signature d'auteurs reconnus.

--Roland Darré (d) 4 mars 2011 à 09:00 (CET)[répondre]