Discussion:Richard Guino

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Merci pour votre lecture attentive, je me permets toutefois quelques remarques à mon tour :

  • "œuvre féconde" signifie clairement une œuvre prolifique, et cette association de termes s'emploie communément dans des contextes encyclopédiques (cf par exemple ses occurrences sur le net)
  • "le siècle de toutes les ruptures" dans le contexte de cet article d'histoire de l'art évoque assez explicitement, me semble-t-il, les révolutions artistiques du XXème siècle - un siècle d'abord caractérisé par les radicale remises en cause opérées par les avant-gardes qui s'y sont succédées (naissance de l'abstraction, ready-made, performances, etc.)
  • la suppression de l'incise précitée rend en effet plus énigmatique la référence à "l'idéal de beauté méditerranéen" qui évoque, parallèlement aux démarches de ruptures ou de déconstructions d'abord mentionnées, un courant artistique prolongeant la référence au style gréco-renaissant (sculpture antique d'une part, sculpture italienne des XVème et XVIème siècle d'autre part), soit le style "classique" ou "grand style"... paradoxalement modernisé par l'assimilation de formes dites "archaïques" ou "primitives", dans un mouvement de rupture avec l'académisme du XIXème siècle, ceci dans l'art de Guino comme dans celui de Maillol (écart avec la voie "expressive" de Rodin, simplification des modelés, volumes très architecturés, cf... la "Méditerranée" ! au Jardin des Tuileries).
  • je ne comprends donc pas très bien l'expression "envolée lyrique" quand il s'agit de décrire en termes synthétiques une œuvre qui se caractérise d'emblée par :
  • . un grand nombre et une grande variété de pièces (il y a des artistes très "féconds", d'autres "rares", sans que cela ne préjuge d'ailleurs de leur importance),
  • . une abondance de nus presqu'exclusivement féminins, un travail tout entier absorbé par l'exaltation du corps (ici encore à rapprocher de Maillol comme de Renoir),
  • . une facture qui s'inscrit dans une tradition tout en la réinventant, ceci à une époque où la figure humaine "explose" (on peut d'alleurs noter que notre culture "post-moderne" est plus à même d'apprécier aujourd'hui les œuvres qui ont continué d'explorer la figuration - ce qui n'empêche pas d'admirer Duchamp et c'est tant mieux !)
  • vous enlevez le terme "baptiser" que j'employais pour amener l'appréciation de Maillol sur Guino. Il me semble pourtant tout à fait à propos, en ce qu'il marque l'adoubement d'un jeune artiste par un de ses aînés : imaginez l'importance d'une telle introduction pour un immigré de 20 ans à peine qui débarque dans la capitale des arts, le Paris des années 10. Il ne s'agit pas uniquement de l'avis de Maillol, comme en atteste le fait que trois ans plus tard, le jeune sculpteur s'engageait dans une œuvre dite de "collaboration" avec Renoir, qui était déjà bel et bien un mythe à l'époque. Les dix premières années de Guino a Paris ont été de fait marquées par des rencontres importantes, un succès et une reconnaissance extrêmement rapides.
  • le paragraphe concernant le procès Renoir "en vient au fait" dès sa deuxième ligne : Guino reconnu coauteur d'un œuvre sculpté qui a été diffusé sous le seul nom de Renoir pendant 60 ans. Si par ailleurs ce point est assez long, c'est qu'il n'existe pas encore d'ouvrage de référence sur la question (un historien d'art s'emploie actuellement à renouveler l'approche critique de l'œuvre de Richard Guino) et de ce fait les informations les plus fantaisistes ont circulé à son sujet. C'est aussi parce qu'au cours de cet épisode s'est en quelque sorte nouée la tragédie de Richard Guino. Vollard lui avait promis de faire la promotion de son œuvre personnelle pour achever de le convaincre de travailler avec Renoir. Au lieu de cela et en bon marchand, il a magistralement amputé la part indéfectible de Guino, en le faisant passer pour un exécutant. Cela s'apparente pratiquement à un sacrifice rituel qu'on s'est ingénié à perpétuer, pour des raisons commerciales et parce que Guino s'est tû... jusqu'à ce que son fils s'engage à faire reconnaître ses droits. Mais Richard Guino, dans la fleur de sa jeunesse, ne s'en est jamais remis : cet acte d'amour, cet enthousiasme primaire, premier, primitif, qui l'avait amené à réaliser ces œuvres, se transforma en avatar aux dépens de son œuvre future. Que deviendrait-il, comment s'appellerait-il après ? Pas besoin d'être un artiste ni un critique pour se rendre compte de ce qui a pu se jouer pour lui dans la création, cinq années durant, de cette "œuvre au noir" !
  • enfin merci pour les majuscules, elles sont corrigées.

Adelidea

Pour ce que j'ai vu des corrections, le ton est beaucoup plus neutre maintenant. J'ai relevé tout de même trois problèmes encore :
  • la phrase de l'intro Son œuvre est une ode à la féminité qui ravive l’idéal de beauté méditerranéen, qui est toujours une envolée lyrique à mon avis et qui de plus ne me parle pas (c'est quoi l'idéal de beauté féminin méditerranéen ?)
  • le procès Renoir, dont les explications me paraissent un peu vaseuses : le paragraphe gagnerait si on en venait au fait.
  • mauvais usage des majuscules en français, notamment pour certains titres d'œuvres.
C'est à peu près tout ce que j'ai relevé. Bon travail pour le reste, Adelidea. carthae 16 mai 2007 à 17:21 (CEST)[répondre]

Ton à revoir, pas très encyclopédique... carthae 15 mai 2007 à 21:32 (CEST)[répondre]