Discussion:SAIMR

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Chris Hani[modifier le code]

@Fritz Joubert, en relisant la page 214 du livre de Susan Williams, j'adhère à votre analyse : « My source has an explanation for the link between Walus, the assassin of Chris Hani, and SAIMR. Walus did indeed apply for a function at SAIMR, he tells me, but they suspected that there was something ‘horribly wrong’ with him: his writing had the style of a 10-year-old boy. Consequently, he was ‘never enlisted.’ ». Avec une recherche google, il est possible de trouver une autre source de 1993 mais d'une qualité plus aléatoire (l'Executive Intelligence Review de Lyndon LaRouche...) : Did British intelligence kill Hani?. Dans cet article, l'information la plus exploitable est peut-être celle-ci : « according to a November 1990 article in the Sunday Times of London, the SAIMR was founded as a mercenary group of elite special forces people operating throughout Africa. An investigation by one South African intelligence agency determined that SAIMR was a front for Britain's MI-6. ». Si vous avez une suggestion pour reformuler la phrase sur Chris Hani dans l'article, n'hésitez pas. Polaert (discuter) 15 mai 2021 à 09:53 (CEST)[répondre]

Vérification de sources[modifier le code]

@Jules* OK mais qui va se porter volontaire de son propre chef pour vérifier ? Ca paraît évident que ça ne peut pas être moi. Vous condamnez l'article à avoir un bandeau ad vitam aeternam, à moins que vous arriviez à trouver un volontaire ? Et ça serait assez fair play de votre part de trouver quelqu'un. Polaert (discuter) 22 février 2023 à 18:53 (CET)[répondre]

Source Jeune Afrique, à propos de Who killed Hammarskjöld?[modifier le code]

A propos de la source venant d'être rajoutée à l'instant, [1], et que j'avais demandé par un refnec, puisqu'il me semblait que dans son ouvrage Who Killed Hammarskjöld? The UN, the Cold War, and White Supremacy in Africa, plusieurs pistes étaient étudiées, sans qu'aucune soit réellement validée, même celle du SAIMR. Que dit Jeune Afrique ? Que « Tout juste peut-on constater que l’intime conviction de la plupart de ceux qui ont travaillé sur cette énigme – notamment l’universitaire britannique Susan Williams, auteure de Who Killed Hammarskjöld? [...] – penchent nettement pour l’hypothèse criminelle.  » et « Selon Susan Williams, il est possible que des hommes du SAIMR aient introduit un explosif puissant (du TNT), télécommandable à distance, dans le train d’atterrissage du DC-6 avant son décollage de l’aéroport de Léopoldville (Kinshasa) et qu’un complice posté non loin de Ndola ait déclenché l’explosion. À l’appui de cette hypothèse, [...] ». On ne peut donc pas lui attribuer de façon aussi affirmative cette opinion. D'ailleurs, une autre source centrée sur son livre confirme elle aussi quelle ne désigne pas le SAIMR avec autant de certitude : « On comprend mieux aussi comment Hammarskjöld, [...], s’est trouvé en conflit direct avec des groupes d’intérêts très puissants sans qu’il soit, à ce stade, possible de déterminer lequel d’entre eux aurait finalement choisi de passer à l’action contre lui. ». Je rectifie donc l'article en conséquence. Pa2chant.bis (discuter) 25 février 2023 à 19:10 (CET)[répondre]

Bien reçu. Pour l’anecdote, et c’est mentionné dans le rapport de l'ONU, l'opération d’assassinat de Hammarskjöld par le SAIMR aurait été baptisée « Opération Céleste ». Ce nom aurait été choisi en l’honneur de la fille d'un officier du SAIMR nommé Ian F. Kerr, qui s'appelait Celeste. Selon Thornycroft, Celeste avait été scolarisée au Queens High School à Kensington, un quartier de Johannesbourg.[2]
Extrait du rapport de l'ONU n° A/76/892, paru en août 2022, sur la mort de Hammarskjöld (p.65) :
« 238. Further information provided and analysed by Rosato relates to another number listed in one of the Operation Celeste letters. That letter includes references to a meeting between “MI5, Special Ops. Executive, and SAIMR” at which it was discussed that the United Nations was becoming troublesome and “it is felt that Hammarskjöld should be removed”, as well as a statement that the head of CIA, Allen Dulles, “agrees and has promised full cooperation”. In closing the letter states “if serious complications arise tell your agents to use telephone [illegible] Johannesburg 25-3513”. Rosato points out that number 25-3513 is listed twice in the 1960 Johannesburg telephone directory: one listing is not legible (and may be a mistake); a second listing appears to belong to “Mr. Ian F. Kerr, 91 Derby Rd Kens”. This name appears to match the name of an addressee in some of the purported 1961 SAIMR documentation, which is between “Captain Kerr” or “Captain Ian”, and “Commodore Wagner”.
239. Finally, Rosato provided information from an unpublished article written by Peta Thornycroft noting several inconsistencies in Maxwell’s accounts about the activities of SAIMR. First, Thornycroft notes that Maxwell claimed in 1990 that SAIMR was behind the Seychelles coup d’état attempt, but by 1998 his account had changed. Furthermore, according to Thornycroft, Maxwell told reporters in 1990 that he was 43; if this age was correct at that time, he would have been only 14 years old in 1961, which was 29 years earlier. Furthermore, Thornycroft was informed by Avikat pilot Jerry Puren, who it appears was actually in Ndola on 17 to 18 September 1961, that he did not know Maxwell from his time in the Congo and that he had never heard of SAIMR. (As discussed below at IV.A.1, it is not excluded that Puren knew Maxwell later, given that they, Hoare, Sims and Dalgleish were purportedly all involved in the Seychelles coup d’état.) Given the relatively closed world of mercenary activity in and around the Congo in 1961, if Puren was telling the truth, it would be unlikely for SAIMR to have carried out any significant activity, let alone an operation such as Operation Celeste without it becoming known by Puren. »
Si jamais ça vous intéresse, pour votre propre culture, Ian F. Kerr[3] et Celeste[4] ont été identifiés, j'ai eu l'info par un contact. En l’occurrence Celeste était sa belle-fille et non sa fille. Fin de l'anecdote. Polaert (discuter) 25 février 2023 à 19:23 (CET)[répondre]
Ce point est sans lien avec Jeune Afrique. Que l'hypothétique opération menée par le SAIMR ait été baptisée d'"Opération Celeste", ce n'est pas un scoop, c'était déjà mentionné dans le rapport de 2019. Merci toutefoisde nous avoir informé de l'existence d'un rapport plus récent, qui est disponible . Je note que l'opinion du rapporteur n'a guère changé, puisqu'il indique « . Il n’a pas été possible de déterminer si le sabotage a pu être une cause de l’accident, en raison notamment des difficultés rencontrées pour accéder à la documentation pertinente en Afrique du Sud, laquelle concernerait notamment le South African Institute of Maritime Research (SAIMR) et la prétendue opération Celeste. ».
Ceci étant, vous avez oubliez de citer l'essentiel, l'alinéa précédent qui indique :

« 237. En supposant que les informations de base concernant les listes de l’annuaire téléphonique soient correctes, le fait que l’adresse et le numéro de téléphone figurant sur le papier à en-tête du SAIMR ne se correspondent pas pourrait être un autre indice donnant à penser que les documents ne sont pas authentiques. »

. Ceci explique donc pourquoi le rapporteur de l'ONU se dit encore sceptique sur cette piste, et pourquoi il réaffirme en 2022, page 71  :

« En ce qui concerne la thèse du sabotage, n’ayant pu à ce jour disposer de tous éléments de preuve utiles contenus dans les archives sud-africaines, je ne suis pas en mesure de dire si le South African Institute for Maritime Research (SAIMR), organisation paramilitaire dont il appert qu’elle existait en Afrique du Sud pendant les années 1980 et 1990, existait déjà en 1961 ou a pu avoir été partie à l’opération dite « Céleste », dont l’objectif était d’« éliminer » Hammarskjöld. »

. Des bémols dont il faudrait aussi tenir compte dans la rédaction de l'article. --Pa2chant.bis (discuter) 25 février 2023 à 20:18 (CET)[répondre]
Bien reçu! Si jamais l'envie vous prend, visionner le documentaire Cold Case à l'ONU peut vraiment vous permettre de mieux saisir qu'est-ce que ce 'machin' de SAIMR. C'est un bon film qui fait penser un peu aux documentaires de Werner Herzog. Je vous le recommande en VO car le doublage en VF est raté. Polaert (discuter) 25 février 2023 à 20:31 (CET)[répondre]

Lisons-nous les mêmes sources ?[modifier le code]

@Polaert Suite à ce dernier ajout de source où avez-vous lu dans ladite source que les mercenaires de SAIMR auraient déstabilisé le pays en 1960 :

« En 1960, dans le cadre de la guerre civile qui suit l’indépendance du Congo belge, le SAIMR fournit de nombreux mercenaires[réf. nécessaire]. Ces mercenaires déstabilisent le pays et défendent les intérêts miniers belges et anglo-saxons locaux. En réaction[1] [...] »

quand la seule mention que la source fait de SAIMR consiste à dire

« The second half of the book is mainly a collection of actors who were or seemed to be involved in the Congo business, some of the accounts more or less speculative, for instance the involvement of the South African Institute of Maritime Research (SAIMR), CIA, MI5 and MI6. »

 ?
Pa2chant.bis (discuter) 25 février 2023 à 21:15 (CET)[répondre]

Vous demandiez une source justifiant que Hammarskjöld envoyait les casques bleus au Congo face à des mercenaires engagés par des intérêts miniers occidentaux. Je vous l'ai donnée. Après, il est certain que Hammarskjöld ne connaissait pas l'existence du SAIMR. Donc ça ne peut pas être en réaction du SAIMR que Hammarskjöld envoie les casques bleus. Par ailleurs cette source a une qualité pour vous, c'est un résumé du livre de Susan Williams. Je ne suis pas sur que vous ayez le temps et l'envie de lire le livre de Susan Williams en entier même si je vous le recommande, c'est un excellent livre. Vous noterez que je n'ai pas mis la source à la fin de « En 1960, dans le cadre de la guerre civile qui suit l’indépendance du Congo belge, le SAIMR fournit de nombreux mercenaires » Polaert (discuter) 25 février 2023 à 21:25 (CET)[répondre]
Non : Je demandais une source sur cette partie soulignée

« En 1960, dans le cadre de la guerre civile qui suit l’indépendance du Congo belge, le SAIMR fournit de nombreux mercenaires[réf. nécessaire]. Ces mercenaires déstabilisent le pays et défendent les intérêts miniers belges et anglo-saxons locaux. En réaction[réf. nécessaire], le secrétaire général de l'ONU Dag Hammarskjöld envoie les Casques bleus »

étant entendu que "ces mercenaires" se rapportent directement à la phrase précédente, ie les mercenaires fournis par SAIMR.
Admettons que nous nous soyons mal compris . Dans ce cas, quel passage de la source « justifierait l'envoi de casques bleus contre des mercenaires », même non identifiés ? --Pa2chant.bis (discuter) 25 février 2023 à 21:51 (CET)[répondre]
  • Typically Western and settler-colonial interests, in alliance with big mining companies operating in the region, a CIA, MI6 and South African intelligence operation are at the forefront of suspicion.
  • After Congo’s independence in June 1960 from the Belgian empire, only a month later the region of Katanga broke away and functioned as nearly independent state until reintegration in January 1963. Not only was the Katanga secession the central issue in the Congo crisis, but it was at the same time controlled and patronized with political support, arms and money by Belgian industrialists. The Belgian Congo with the rich reserves of copper, diamond, gold, uranium and cobalt was one of the most valuable colonies in Africa.
  • Susan Williams does not place the whole story in a common Cold War, U.S.- Soviet rivalry framework, but in an intense competition of most notably economic interests and ideological objectives, mainly the preservation of white supremacy in Southern Africa.
  • still many stories untold in the history of decolonization, e.g. the role of multinational companies and their attempt to secure their economic interests and preeminence in the decolonization process, the role of transnational mercenary networks fighting to maintain white supremacy, the role of the UN in the process of decolonization.
L'histoire de la crise congolaise de 1960 est relativement consensuelle (et connue de tous?). Il n'y a pas vraiment de doutes à questionner là. Les mercenaires sont même connus sous l’appellation « les Affreux » : [5]. Le coeur de mes connaissances porte sur l'Afrique, donc peut-être est-ce la raison pour laquelle j'ai plus de mal à cerner là où je vous fais découvrir un sujet relativement nouveau pour vous ? Dans tous les cas, je suis prêt à faire des efforts de pédagogie si besoin. La crise congolaise est une histoire douloureuse de la mémoire africaine qui n'a toujours pas été pansée. Cette période a eu son martyr le Premier ministre Patrice Lumumba, dont le destin tragique le conduira à être dissout par des mercenaires belges dans un bain d'acide... [6] Polaert (discuter) 26 février 2023 à 12:47 (CET)[répondre]
Je ne vous demande pas de faire des efforts de pédagogie, mais d'arrêter de noyer le poisson avec vos réponses à rallonges et hors-sujet. Ma question était quel passage de la source « justifierait l'envoi de casques bleus contre des mercenaires », même non identifiés. Puisque vous cette information n'est pas présente dans la source, et qu'en plus cela aucun rapport avec le SAIMR, j'ai tout bonnement retiré l'info, hors-sujet. --Pa2chant.bis (discuter) 26 février 2023 à 17:33 (CET)[répondre]
Je vous ai cité 4 passages. Pourquoi ne vous convienne-t-il pas ? Polaert (discuter) 26 février 2023 à 17:49 (CET)[répondre]

Recension du livre de Mads Brügger, Doktor Maxwell, formoder jeg?, paru en 2022[modifier le code]

En novembre 2022, Mads Brügger, le réalisateur du documentaire Cold Case Hammarskjöld, a publié en danois aux éditions Gyldendal, un livre sur le SAIMR intitulé Doktor Maxwell, formoder jeg?. Le titre du livre est un clin d’œil à Dr. Livingstone, I presume. Le livre de Mads Brügger est structuré autour de 157 anecdotes numérotées. Ci-dessous une synthèse des anecdotes les plus intéressantes et potentiellement pouvant être intégrées à cet article car traitant du SAIMR ou du contexte dans lequel à évoluer le SAIMR :

Anecdotes générales[modifier le code]

  1. Anecdote n°39 : le siège opérationnel du SAIMR était à SAS Rand, une station navale fondée en 1948. SAS Rand était situé à Wemmer Pan, laquelle était une aire de loisirs dans le sud de Johannesburg mais qui a été fermée en 2004.
  2. Anecdote n°95 : Dans l’ouvrage Die strewe en stryd van ons volk 1902-1994 (trad. L'effort et la lutte de notre peuple 1902-1994) de Mike Du Toit, il est écrit que le général Groenewald en tant que chef du renseignement militaire, travaillait en étroite collaboration avec l'Institut sud-africain de recherche maritime, en lien avec 49 organisations nationalistes de droite.
  3. Anecdote n°101 : Selon l'espion Craig Williamson en 1995, la « stratcom » a été une des armes les plus puissantes de l'Apartheid : plus de 2000 membres des forces armées sud-africaines étaient impliqués et des centaines de millions de rands ont été mobilisés dans cette guerre psychologique. La stratcom falsifiait des documents et créait des canulars.
  4. Anecdote n°108 : Dans leur ouvrage Unfinished Business: South Africa, Apartheid and Truth paru en 2003, Bell et Ntsebeza décrivent comment à la fin de l’Apartheid, des tonnes de fichiers, de microfilms, de bandes audio et informatiques et de disquettes ont été déchiquetés et brûlés. Ce sont environ 44 tonnes métriques de dossiers du Service national de renseignement qui ont ainsi été détruites. L'effort était d'envergure industrielle, et il y avait tellement de matériels à détruire que les usines d'incinération de l'État ne pouvaient pas suivre.

Anecdotes sur Keith Maxwell-Annandale[modifier le code]

  1. Anecdote n°90 : La journaliste Peta Thornycroft a pu interviewer Keith Maxwell alors qu'il était encore en vie et exerçait comme homéopathe à Eastern Rand dans l'est de Johannesburg. Maxwell lui a confié que le nom de code « Operation Celeste » pour le plan visant à éliminer Hammarskjöld en 1961, avait été choisi en l’honneur de la fille d'un officier du SAIMR nommé Ian Kerr, qui s'appelait Celeste. Selon Thornycroft, Celeste Kerr a été scolarisée au Queens High School à Kensington, un quartier de Johannesbourg.
  2. Anecdote n°104 : Dalgleish, décédé aujourd'hui, était à la tête de la branche du SAIMR dans la ville portuaire de Durban, tandis que Maxwell dirigeait le SAIMR à Johannesburg. Alexander Jones ne sait pas pourquoi mais Dalgleish a fait assassiner le fils de Maxwell. Après avoir servi dans le Royal Marine Commando en Angleterre, le fils de Maxwell qui revenait tout juste en Afrique du Sud est décédé dans un accident de moto. Sauf que ce n'était pas un accident, si bien que Maxwell en a été profondément affecté. Une des filles de Maxwell a confirmé qu'elle avait un frère qui a été tué dans un accident de moto.
  3. Un article de 1998 sur le Dr Keith Annandale : [7]

Témoignages d’anciens mercenaires du SAIMR[modifier le code]

  1. Anecdote n°74 : En 2019, le journal anglais The Observer (équivalent du journal Le Monde) a envoyé sa journaliste, Emma Graham-Harrison, en Afrique du Sud, où elle a rencontré Alexander Jones, principal ancien membre du SAIMR ayant accepté de témoigner. Elle le considérait comme un ‘complotiste’ et donc un ‘mythomane’ par nature. Elle s'est mise à vérifier ses affirmations. Alexander Jones avait par exemple déclaré que sa sœur avait également été membre du SAIMR. Depuis lors, Alexander Jones et sa sœur n'étaient plus en contact et elle avait déménagé en Australie. Emma Graham-Harrison a demandé à un de ses correspondants de retrouver la sœur d’Alexander Jones en Australie. La sœur a confirmé qu'elle avait été membre du SAIMR et a déclaré qu'elle avait rencontré à la fois Robert Wagner et Keith Maxwell.
  2. Anecdote n°96 : Ancien soldat d'élite du Special Air Service en Angleterre, John Banks s’est reconverti comme mercenaire en Afrique. Banks dit avoir rencontré des unités du SAIMR dans les pays voisins de l'Afrique du Sud. Il allègue, entre autres, que le SAIMR a prélevé des organes sur des Africains noirs morts et les a envoyés en Israël contre paiement. Selon Banks, parce qu'un Juif orthodoxe ne doit pas être enterré sans tous ses organes dans le corps, et si un Israélien avait perdu un rein ou un foie, le corps pourrait facilement être remplacé par des organes obtenus d'Africains. Le SAIMR pilotait cette filière.
  3. Anecdote n°98 : Robert W. Brown est un autre mercenaire ayant travaillé pour le SAIMR. Il avait été recruté par l’intermédiaire de la journaliste sud-africaine d'origine britannique Aida Parker, décédé en 2003, qui avait travaillé pour les services de renseignement sud-africains en tant qu’ « influence ». Brown indique que le SAIMR avait des sociétés écrans à Hong Kong et à Malte. Aida Parker est aussi citée comme un acteur clé de l’Opération Dove visant à un « volkstaat » c'est-à-dire un Etat blanc indépendant qui serait né d'une partition de l'Afrique du Sud.
  4. Anecdote n°113 : L'île de Man, qui est un paradis fiscal britannique situé en mer d'Irlande est aussi un important hub pour les Sud-Africains, environ 10% de la population de l'île a la nationalité sud-africaine. L’île de Man est citée dans les travaux de Susan Williams sur le SAIMR.

Anecdotes sur l’arsenal d’armes biologiques[modifier le code]

  1. Anecdote n°111 : Dans son livre The Poisoners (Umuzi, 2021), Imraan Coovadia décrit comment les Blancs de Rhodésie ont mené à la fin des années 70, une guerre contre les Noirs avec des armes biologiques et chimiques, et comment le régime d'Afrique du Sud les a activement aidés à le faire. Plus tard, lorsque le régime de Salisbury est tombé, de nombreux vétérans de la guerre de Rhodésie ont été intégrés dans les forces armées d'Afrique du Sud. Cette expérience rhodésienne a probablement inspiré le programme d'armes biologiques et chimiques « Project Coast » du Dr Wouter Basson.
  2. Anecdote n°69 : Le Dr Wouter Basson, à l’instar de Keith Maxwell-Annandale, se présentait au public comme un guérisseur philanthrope à la recherche d'un remède contre le sida. En 1988, Wouter Basson rejoint l'organisation humanitaire française Opales, dont la première dame française Danielle Mitterrand en est la présidente d'honneur. À Danielle Mitterrand et aux Opals, Basson a promis d'aider à construire et à intensifier la lutte contre le sida en Afrique anglophone avec des cliniques et des recherches sur un remède contre la maladie.
  3. Anecdote n°65 : Alexander Jones prétend avoir récupéré des vaccins contre le VIH à Roodeplaat, l'ancien laboratoire de recherche de l'armée sud-africaine, qui se trouve près de Pretoria. Selon Jones, les vaccins étaient emballés dans de petits récipients roses.
  4. Anecdote n°157 : Les laborentins qui travaillaient à Roodeplaat, vivent encore au Cap et ont simplement changé de métier.
  5. Anecdote n°154 : Selon Alexander Jones, le SAIMR avait une plateforme logistique de son programme médical pour l’Afrique dans la ville côtière de Xai-Xai au Mozambique. Ce programme aurait été piloté par le Docteur Ferries, médecin généraliste au Cap, peut-être virologue, qui ressemblait à un nerd et à un rat de bibliothèque avec ses lunettes rondes.

Anecdotes sur des opérations du SAIMR en Afrique[modifier le code]

  1. Anecdote n°30 : Dans un bulletin d'information sur le crime et la justice intitulé Criminal, daté de juillet-août 1993, il est écrit que : « Le vétéran américain du Vietnam, Robert Cedars (43 ans), dirigera vingt anciens soldats des forces spéciales sud-africaines comme instructeurs pour l'armée en Sierra Leone. Les mercenaires doivent préparer l'armée au combat contre Charles Taylor, qui dirige un mouvement rebelle au Libéria. Les mercenaires ont été recrutés par l'intermédiaire de l'Institut sud-africain de recherche maritime (SAIMR). »
  2. Anecdote n°86 : A Kitwe, une ville minière à l'est de Ndola, non loin de la zone où l'avion de Dag Hammarskjöld s'est écrasé, se trouve une colonie où vit ou vivait un groupe d'anciens généraux d'Afrique du Sud. Au sein ou à proximité de cette colonie se trouve une villa qui était autrefois la résidence de l'ancien agent du MI6 Gordon Hunt. Si une opération clandestine était organisée à l'intérieur du Zaïre, la maison de Gordon Hunt à Kitwe en était certainement le QG. Les membres du SAIMR étaient souvent de passage au sein de cette colonie.

Anecdotes sur des plongées sous-marines[modifier le code]

  1. Anecdote n°92 : Dans un court article du Pretoria News de 1982, intitulé « 60 Million Rand Tax Hunt », Keith Maxwell se présente comme le fondateur d’un club de plongée d’une unité de recherche marine. Avec son équipe, Maxwell raconte qu’il est sur le point de lancer une expédition pour explorer l'épave portugaise Santiago qui a sombré en 1585. L'épave est située sur l'atoll de Bassas da India, entre le Mozambique et Madagascar. Le Santiago avait été localisé par un aventurier suisse nommé Ernst Erich Klaar qui avait commencé à remonter des canons, des pièces d'argent, des pierres précieuses et des bijoux en or. Il avait ensuite navigué vers l'Afrique du Sud où il avait été repéré par Maxwell. Selon le fils de Ernst Erich Klaar, Hans Klaar qui séjourne actuellement au Portugal, Maxwell et son équipe (5 bateaux) ont tenté de les doubler. Le skipper de l’expédition John Dobbins, se souvient que la rumeur voulait que Maxwell était un agent du NIS (National Intelligence Service, le service de renseignement sud-africain pendant l'apartheid). Maxwell était surtout intéressé par Île Europa, une île sous contrôle français située dans les Îles Éparses de l'océan Indien. Maxwell avait obtenu des légionnaires étrangers français installés sur l'île de pouvoir chasser avec son fusil. Son intérêt pour Île Europa semble avoir été motivé pour sa proximité avec les Seychelles.

Polaert (discuter) 26 février 2023 à 15:57 (CET)[répondre]