Discussion:Saint-Marc-Jaumegarde

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Le fief de Saint Marc est très ancien : il a été inféodé par Raymond Béranger V, comte de Provence, au sieur d’Esparon en 1239, alors que le château était en ruine. On sait aussi que Jacques (Jaume, en provençal) Garde devint seigneur de Saint Marc vers 1490,et que Dauphine Garde épousa vers 1510 Bertrand de Puget (famille de la région de Brignoles / Saint Maximin). Un arrêt du 27 décembre 1592 du Parlement d’Aix (favorable à la Ligue) prescrit la destruction des châteaux de Cabriès, Meyreuil et Saint Marc (car leurs seigneurs étaient ralliés à Henri IV, dont les troupes, commandées par le duc d’Epernon, menaçaient Aix). La seigneurie de Saint Marc est érigée en baronnie au XVIIe siècle.

Jean Joseph de Puget vend Saint Marc en 1723 à Jules François de Meyronnet (3 septembre 1687, Aix + 27 août 1759, Aix), seigneur de Collongue et du Prignon, conseiller au Parlement de Provence (1709). Jules François de Meyronnet était fils d'Alphonse (de) Meyronnet (8 février 1636, Aix + septembre 1710, inhumé le 4 à Aix, en l’église des Cordeliers), procureur général à la cour des comptes, aides et finances de Provence (décembre 1656), conseiller d’Etat et des finances (mars 1660). D’où : 1/ Philippe, qui suit ; 2/ Joseph (né vers 1718), capitaine de vaisseau (1757), chevalier de Saint Louis ; fait prisonnier par les barbaresques et détenu un temps comme esclave en Tunisie (1742).

Philippe de Meyronnet (14 février 1716, Aix + 5 septembre 1790, Aix), baron de Saint Marc, conseiller au Parlement de Provence (1735), épousa le 6 septembre 1740 Marie Thérèse Jeanne Françoise de Fauris-Saint Clement, (+ 3 vendémiaire an VII), fille de Charles, grand-sénéchal d’Hyeres, et de Françoise de Fauris. Le ménage habitait l’hôtel de la rue Papassaudi. Dans les années 1780, le conseiller Philippe de Meyronnet-Saint Marc soutenait amicalement les membres des obscures familles corses Fesc et Bonaparte qui faisaient des études au séminaire d’Aix (le futur cardinal Fesc, séminariste à partir de 1779, puis son neveu Lucien Bonaparte). Lucien et Joseph viennent en France se soigner et trouvent en 1784-85 un accueil amical à Aix chez les Meyronnet-Saint Marc. D’où : 1/ Jules François Bruno, qui suit ; 2/ Joseph Philippe Auguste dit Augustin (1745 ou 1746, Aix + 8 décembre 1813, Aix, à 68 ans), « chevalier de Meyronnet-Saint Marc », garde de la marine (1762), lieutenant de vaisseau (1778), sur « Le Marseillais », de 74 canons (1778-79), escadre de l’Amiral d’Estaing, capitaine de vaisseau (1786), chevalier de Saint Louis et de Cincinnatus (1784). A l’automne de 1790, Auguste prête 80 louis à Joséphine de Beauharnais et sa fille Hortense (qui reviennent de Martinique en France, sur la frégate la « Sensible » et débarquent à Toulon le 4 novembre 1790). 3/ Balthasard Antoine Hilarion (13 juin 1750 + 1817, Venise), lieutenant de vaisseau et chevalier de Saint Louis. Quitta le service actif ne supportant plus la mer (mal au cœur). Capitaine de vaisseau honoraire, commandant l’école des cadets à Naples, consul à Lisbonne, gouverneur de Monaco (par lettres du 29 mars 1791), puis précepteur désigné du Dauphin (1792), émigré à Venise (vers 1793). Agent secret sous les ordres du comte d’Entraigues, chef des services secrets de Louis XVIII, envoyé en mission auprès du chevalier de Charrette, général de l’armée catholique et royale (1795). 4/ Hilarion Charles (vers 1750 + 1794, Saint Domingue), enseigne de vaisseau à bord du « Magnanime » dans la bataille de la Chesapeake (5 septembre 1781), et à Yorktown, puis à bord du « Citoyen » de 74 canons, à la bataille des Saintes (Amiral de Grasse). Sur ce même navire, lieutenant de vaisseau dans l’escadre de Vaudreuil (1782-83), admis dans la société des Cincinnati comme major de vaisseau (1783), tué lors de la révolte de Saint Domingue avec femme et enfants. 5/ Jules Elzéar Parfait (27 septembre 1760, Aix + 1795, île de la Martinique), lieutenant de vaisseau, tué en duel.

Jules François Bruno de Meyronnet (6 octobre 1741, Aix, baptisé le même jour + 29 août 1797, Gênes, hôpital des pauvres), baron de Saint Marc, conseiller au Parlement de Provence (1765), émigré à Gênes, épousa le 19 mai 1778 à Aix, Cécile Madeleine Polyxène Le Blanc de Ventabren, fille de Louis, seigneur de Ventabren, conseiller au parlement, et de Louise-Claire (de) Martin (de) Germain. D’où : 1/ Philippe Louis, qui suit ; 2/ Charles L. J. (19 décembre 1782, Aix + 29 août 1851), chevalier de Malte, propriétaire de l’hôtel Le Blanc de Ventabren, où il habitait. Célibataire.

Philippe Louis de Meyronnet (23 décembre 1780, Aix-en-Provence + 18 ou 19 octobre 1866, Saint Marc), 4e baron de Saint Marc (1797) et baron de l’Empire (1812), substitut du procureur général à la cour impériale d’Aix (1811), avocat général à la Cour d’Aix (1812-1814), procureur général à Besançon (1816), secrétaire général du ministère de la justice et conseiller d’Etat (1828), conseiller à la Cour de cassation (1829-vers 1850), maire de Saint Marc-Jaumegarde, commandeur de la légion d’honneur (18 janvier 1853).

Saint Marc Jaumegarde (sans tirets)[modifier le code]

Habitant la commune et recevant donc tous les papiers officiels de la mairie je constate qu'il ne faut pas de tirets entre saint,marc et jaumegarde > Saint Marc Jaumegarde. D'autre part j'aimerais comprendre le calcul des kilomètres : comment expliquer la distance de 6km entre St marc et Aix ou Vauvenargues alors que les 3 communes se touchent? A la limite si cela indiquait la distance entre les "coeurs" des villages je comprendrais mais l'une des caractéristiques de St Marc c'est justement de ne pas avoir de "coeur". Ensuite, dire que la commune la plus proche est le Tholonet n'a pas de sens : le Tholonet touche St Marc mais tout comme Venelles ou Beaureceuil, de plus pour aller de St Marc au Tholonet, il est obligatoire de passer par Aix ! Hardrock Tib 17 juillet 2007 à 23:09 (CEST)[répondre]

L'absence de tiret est caractéristique de la période antérieure au XXe siècle. Aujourd'hui, il est obligatoire. Voir par exemple ce site. Omettre le tiret est une erreur, que commet la mairie. A leur décharge, de nombreuses mairies sont dans le même cas. Voir aussi ce site. L'orthographe Saint-Marc-Jaumegarde, dans sa forme moderne, est la seule correcte.
Au sujet des kilomètres, ce n'est pas le "cœur" du village qui est compté mais tout simplement la mairie. C'est donc une distance de mairie à mairie — Jmdesbois [blabla] 17 juillet 2007 à 23:34 (CEST)[répondre]