Discussion:Simon Deutz

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Défense de Deutz[modifier le code]

Il est de bon ton de parler de Deutz comme d'un traître de mélodrame, mais je ne serais pas aussi sévère : la duchesse de Berry s'était lancée dans une expédition folle qui avait déjà causé des morts, il était temps de l'arrêter. Deutz a bien pu se rendre compte qu'on l'avait embarqué dans une cause perdue et vu qu'il fallait y mettre fin. En définitive il a rendu service. Les cinq cent mille francs qu'il a reçus pour un service utile à la France me choquent moins que les millions d'euros versés actuellement à des chevaliers d'industrie qui ont réduit au chômage des dizaines de milliers d'ouvriers et d'employés. Il faudrait faire une nouvelle section sur « La légende noire ». Gustave G. (d) 6 juin 2009 à 12:11 (CEST)[répondre]

... expédition qui, eût-elle été inoffensive et réussie, n'eût de toute façon abouti qu'au couronnement d'Henri V, sans descendance mais doté d'une mentalité de propriétaire qui l'eût amené à léguer la couronne comme un bien meuble, ainsi qu'il le fit dans la réalité. La « légende noire » de Simon Deutz correspond bien à la mentalité de l'époque. En 1828, il se convertit, lui, le fils du grand-rabbin de France, d'ailleurs quelques années après avoir fait obstacle à la conversion de son beau-frère. La communauté juive voit donc en lui un « traître ». Quatre ans plus tard, il « trahit » et « vend » la duchesse de Berry. Cette fois, ce sont les monarchistes et les catholiques qui voient en lui un « traître », mais aussi, probablement, le mouvement romantique en tant que tel. Enfin, non content d'être devenu l'archétype du « nouveau Judas », il se dé-convertit l'année suivante[1]. Un texte intéressant à consulter pourrait être l'article de PE Landau sur S. Deutz paru dans la REJ, qui emploie l'adjectif « étrange ». Addacat (d) 6 juin 2009 à 13:04 (CEST) PS : et ceci, qui induit un nouveau lien vers la famille Deutz-Drach, mais aussi vers des implications politiques : [Drach] « continue à composer des odes dont une est très remarquée lors de la naissance du duc de Bordeaux ce qui lui permet de la lire au roi Louis XVIII lors d'une audience en octobre 1820[2] ». Simon Deutz a donc vendu la duchesse de Berry et son fils, pour lequel Drach (alors rabbin connu, destiné à une brillante carrière, et fort engagé dans l'intégration des Juifs de France à laquelle Louis XVIII était favorable) avait composé une ode.[répondre]
  1. PE Landau, in article sur Drach : « C'est cependant avec déception que Drach apprend sa traître attitude en 1832 : "Satan entra dans ce nouveau Judas". Lors du retour au judaïsme de Simon Deutz en 1833, Drach en appellera alors à la miséricorde divine. »
  2. Art. PE Landau sur Drach.