Discussion:Sols de Bretagne

Sols de Bretagne

Si pas de problème, je ferai une proposition de résumé introductif dans le style de Wikipédia, à accepter ou pas par vous, bien sûr. J'espère qu'un contributeur pourra régler le problèmes des images. J'ai vérifié, mais apparemment, l'article n'est pas encore publié. Il pourrait l'être (ce serait bien?) et les modifications continueraient quand même. Les gens passeront sans doute d'abord par la page de discussion de l'article (en tout cas, c'est ce qu'ils devraient faire ). --Dil (discuter) 22 août 2017 à 20:57 (CEST)

Je propose ce résumé, qui recopie presque exactement le résumé original mais qui incorpore la conclusion. Il est long ! Mais comme l'article a une longueur en conséquence, ça ne devrait pas trop être un problème.

Les sols de Bretagne ont été longtemps considérés comme présentant une faible diversité, selon l'analyse de cette diversité des sols par une équipe australienne de chercheurs. En effet, les indices de diversité pédologique établis par ces auteurs à partir des cartes existantes placent le Massif armoricain parmi les régions du monde les moins variables, à l’opposé par exemple du sud de la France.
Mais les connaissances actuelles sur les sols de la région bretonne montrent que le constat est trompeur. Certes les sols de Bretagne ont des caractéristiques communes : ils sont en très grande majorité limoneux et acides, les variations à courte ou moyenne distances, par exemple à l’échelle des versants, sont significatives, mais difficiles à retranscrire sur des cartes globales. Ces variations ont des implications directes et très fortes sur la qualité agronomique des sols, mais également vis-à-vis de leur rôle environnemental, notamment comme interface avec l’eau et l’air.

Ces travaux de synthèse s’intéressent dans un premier temps à la pédogénèse des sols en précisant les travaux disponibles à l’échelle régionale, les processus de formation et d’évolution des sols et les principaux types de sols observés dans la région. Dans un second temps, ils abordent les principales propriétés fonctionnelles des sols, l’évolution des sols au cours du Quaternaire et au cours de la période récente et enfin leur rôle comme interface dans l’environnement.
On peut montrer que les sols bretons, couche meuble de 50 cm à 2 m d’épaisseur en moyenne, sont le résultat de l’action de processus et facteurs longs et diversifiés. Ces milieux complexes et organisés, multifonctionnels, vivants, variables dans le temps et dans l’espace ne sont pas renouvelables à l’échelle humaine. Or, ils sont soumis à de multiples dégradations et pressions dont on prend aujourd’hui toute la mesure, qui altèrent la qualité des sols et leur capacité à remplir leurs fonctions. La mise en œuvre des programmes d’inventaire et de surveillance des sols bretons permet progressivement de dresser un diagnostic régional de l’état des sols bretons et d’esquisser des tendances d’évolution de leur qualité. « La sagesse de la terre est une complicité totale entre l'homme et son environnement ». Cette citation dePierre-Jakez Helias, renvoie à une utilisation des sols fondée sur une connaissance approfondie des milieux et une adaptation des moyens mis en œuvre à la diversité des situations rencontrées. De par leur diversité et leur mise en valeur progressive par l’homme, les sols bretons représentent un patrimoine commun important qui contribue au développement économique de la région, tout en ayant un rôle environnemental majeur. Leur protection est donc bien une composante incontournable du développement durable.