Discussion:Soudage ATIG

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L'activation consiste en un dépôt pulvérulent très fin (appelé flux), en général déposé par pulvérisation, mais aussi au pinceau. La composition dépend du type d'alliage à souder. Deux thèses s'affrontent pour expliquer la pénétration améliorée par l'activation. La première, celle des inventeurs (Institut Electrique O. E. Paton, de Kiev, Ukraine), selon laquelle le flux couvrant les bords à souder est volatilisé par l'arc et découvre la surface métallique sur une petite largeur. L'arc est confiné dans un faible volume par la recombinaison des ions avec la vapeur du flux en périphérie du plasma. Le confinement thermique du plasma en augmente la pression interne et la température (l'arc est "durci"), ce qui provoque une pénétration plus importante de l'arc. L'autre attribue la meilleure pénétration à l'effet d'agents tensio-actifs contenus dans le flux. En présence du gradient thermique sous l'arc, un effet Marangoni est généré ayant pour effet de créer des courants de convection dans le bain de fusion plongeant vers le fond au droit de l'arc. Cette théorie a été proposée récemment dans une thèse de Doctorat à l'Ecole Centrale de Nantes. En tout état de cause ça marche bien avec le titane, l'aluminium, les aciers inoxydables, mais les applications industrielles sont discrètes. Christian Boucher Senior Expert Coordonnateur de recherche Institut de Soudure France --83.177.199.76 9 octobre 2006 à 22:39 (CEST)[répondre]