Discussion:The Dark Knight Strikes Again

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Controverse[modifier le code]

La controverse repose sur des aspects du livre qui tranchent avec l'opus précédent, de manière symétrique :

  1. l'aspect graphique est certes très stylisé mais c'est depuis longtemps une caractéristique de Miller (qu'on trouve déjà dans DK1, Sin city et d'autres...) mais la caractéristique du DK2 est son explosion de couleurs, l'apport des personnages de la JLA emmenant les images vers du baroque absolu !
  1. le récit a subi le même type de changement radical de traitement. Le monde noir et désespéré de Gotham a plongé dans un hystérie ou l'absurde triomphe (le mode de rétention des héros délivrés par Batman, les émissions de télé, le "Z" sur la face de Luthor, le méchant Brainiac acidulé, sorti tout droit d'un film d'ed wood. La dérision grinçante du DK1 est ici maître du jeu, car cette esthétique rapelle évidemment celle du Joker, qui, bien que mort avant le début de l'histoire, est présent à divers titres (Avec son intervention télévisée, Batman semble en effet avoir adopté les méthodes tapageuse et le kitsch de son ennemi intime).

En outre, la portée politique du premier volume était radicale et sans appel : Superman travaille sagement pour le gouvernement américain, Batman est une sorte d'anarcho-terroriste (voire un peu fasciste) en guerre contre son état, ses institutions. Tous deux sont clairement opposés sur le plan idéologique. Dans DK2, Superman agit dans la contrainte, le président américain laisse la place à Lex luthor... Les héros se retrouvent et règlent des histoires de famille... toute la contestation virulente du premier opus est diluée dans une narration beaucoup plus traditionnelle, que les fans considèreront évidemment comme un second degré d'ironie en référence au DK1, puisque Batman se retrouve obligé de faire de la politique spectacle pour atteindre son but : éliminer Luthor (et non plus l'état) OgOfNyx, 2 mars 2009