Discussion:Tir froid

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Problèmes de contenu[modifier le code]

  • Il y a une erreur dans ta définition : un tir froid n'est pas "un essai nucléaire visant à étudier le déclenchement d'une réaction en chaîne" mais "un essai pyrotechnique visant à étudier les caractéristiques hydrodynamiques et le détail de la dynamique d'implosion des matériaux qui seront employés dans une tête nucléaire", sachant évidemment par ailleurs que "un tel essai est conçu pour ne pas s'approcher des conditions de déclenchement d'une réaction en chaîne" (ce serait beaucoup trop dangereux pour les expérimentateurs !).
  • Un tir froid permet de reconstituer la dynamique d'implosion d'une charge nucléaire, et pour que l'essai soit représentatif il faut alors "presque" l'équivalent d'une vraie charge (un modèle réduit à échelle 1/2 à 2/3 laisse une marge suffisante pour ce qui est de la réaction nucléaire, tout en étant représentatif sur le plan de l'hydrodynamique). On peut éventuellement qualifier de tir froid un essai visant à préciser l'équation d'état des matériaux employés (plutonium, mais également les matériaux d'un éventuel tamper), pour ça il n'y a pas besoin de grandes quantités, mais ce ne sont plus du tout les mêmes techniques qui sont alors mises en oeuvre. De ce point de vue, l'information sur les "100 g" des essais russes est sujette à caution : s'il s'agit de tir froid au sens habituel, c'est beaucoup trop faible, il faut de l'ordre du kg de matière.
  • Dire qu'un tir froid "Il produit une puissance nucléaire très petite, généralement non explosive" n'a pas de sens (d'abord c'est une énergie, pas une puissance). S'il y a du Pu en cause il dégage toujours des neutrons en permanence, donc il y a toujours une énergie nucléaire dégagée - mais très faible. Et quand on comprime ce matériau, la production de fissions et de neutrons augmente toujours, même quand on n'atteint pas le seuil de criticité (nucléaire). Le critère de "froid" est que l'énergie nucléaire produite reste inférieure (de plusieurs ordres de grandeur) à l'énergie générée par les explosifs classiques.
  • "Le 3e essai subcritique sur ce site à lieu le 6 avril 2000" : la référence donnée n'a rien à voir avec ce qui est dit ???
Cordialement, Biem (discuter) 2 mars 2014 à 09:09 (CET)[répondre]
Entendu pour tir froid, c'était un article français qui disait que cela était équivalent.

La déplorable traduction Gooble de l'annonce de l’agence chargé de ces tests donne ceci : http://nnsa.energy.gov/mediaroom/pressreleases/pollux120612 : Expériences sous-critiques examinent le comportement du plutonium comme il est fortement choqué par les forces produites par les explosifs brisants chimiques. Expériences sous-critiques de produire des données scientifiques essentielles et les renseignements techniques utilisés pour aider à maintenir la sécurité et l'efficacité de l'arsenal d'armes nucléaires. Les expériences sont sous-critique, c'est-à-dire, pas de masse critique se forme et aucune réaction nucléaire en chaîne auto-entretenue peut se produire, ainsi, il n'y a pas d'explosion nucléaire.

Une publication donne une traduction un peu meilleure : https://www.llnl.gov/str/Conrad.html Les photos sont à mettre dans le commons :) L'amateur d'aéroplanes (discuter) 2 mars 2014 à 09:53 (CET)[répondre]

Dans une vidéo du gvt américain, on voit un essai sous critique avec juste une petit boom confiné dans une tour. Pour le 3e essai, cela est bien indiqué dans la page prise en références, elle est dans le dernier article. 8. regrette profondément que les Etats-Unis aient procédé à son troisième essai nucléaire subcritique le 6 avril 2000 à 15 h 30 et invite tous les États à cesser leurs essais nucléaires subcritiques et autres méthodes d'essai nucléaire par simulation; L'amateur d'aéroplanes (discuter) 2 mars 2014 à 09:38 (CET)[répondre]

Bonjour,
  • La déplorable traduction de Google dit à peu près la même chose que moi ci-dessus, tu n'as qu'a reprendre mes formulations elles sont CC-by-SA et GFDL ^_^ Note bien qu'il y a une différence dans la présentation (NPOV) entre "expérience sous-critique" (qui insiste sur l'absence de réaction en chaîne) et "expérience nucléaire sous-critique" (qui met en avant un hypothétique caractère nucléaire, généralement pour le contester).
  • Oui, pour le petit "boom", les essais ne mettent en œuvre que des explosifs classiques, ça n'a rien à voir avec une explosion nucléaire. Du point de vue discipline, c'est de la pyrotechnie appliquée à de la science des matériaux. La physique nucléaire n'intervient que pour garantir que l'ensemble ne fait pas de réaction en chaîne.
  • Ça pourrait aussi bien se faire à l'air libre, mais l'idée d'envoyer des éclats de Pu dans la nature est évidemment embarrassante, c'est pour ça qu'ils sont normalement confinés. Pas mal de choses à dire sur ce plan. Côté français, voir ici ou "<www.jp-petit.org/Presse/Moronvilliers.htm là>" des choses à explorer.
  • 3ème essai : en fin de page c'est introuvable ... (1) Ça montre bien que le terme "essai nucléaire subcritique" est polémique, le TNP n'a jamais interdit ce genre d'essais mais le parlement européen entretient la confusion suivant un discours militant. (2) Ça peut être à la rigueur une source pour dire qu'il y a eu un essai le 6 avril, mais de là à dire que c'est spécifiquement le troisième essai US c'est totalement risible : le parlement européen n'a pas les moyens de contrôler une telle information. (3) Ça peut également être une source pour montrer justement que ces essais sont contestés par les anti-nucléaires - mais il doit y avoir plein de références plus directes dans les sites de "sortir du nucléaire".
  • Tant que j'y pense : il est clair que les USA, les russes et les français font des tirs froids, pour les anglais ce n'est pas évident, et pour l'absence de tir froid chez les chinois ce n'est pas évident non plus (voir Traités de Londres (2010) et son lien externe). En même temps le tir nord-coréen à la puissance ridicule peut aussi passer pour un tir froid, comme tout tir qui a plus ou moins foiré - le point est surtout de savoir si c'est juste un essai nucléaire foiré, ou si l'instrumentation permet de récupérer des données pertinentes sur un tir froid, mais ça ... c'est probablement toujours secret. Donc, mieux vaut ne pas être trop catégorique pour dire qui en fait ou pas.
Cordialement, Biem (discuter) 2 mars 2014 à 10:46 (CET)[répondre]
Pour le 3e essai, je vais finalement retirer cette info. Un site antinucléaire à fait une liste des tirs et il semble qu'il s'agit du 3e test de l'année…http://www.nevadadesertexperience.org/issues/subcrits/subcriticalTESTS.htm Pour la Chine, en 2006, le site Chine Nouvelles en français excluait Pékin bien que des articles US le nomme dés 2000. La, je suis sur un ordi portable d'un collègue pendant une pause au boulot. Je vais voir ce que je faire pour améliorer l'article. L'amateur d'aéroplanes (discuter) 2 mars 2014 à 23:16 (CET)[répondre]

Radiographie[modifier le code]

Merci à Biem pour le travail accompli mais j'ai un doute sur l’opportunité d'y inclure la radiographie. L'amateur d'aéroplanes (discuter) 13 mars 2014 à 05:47 (CET)[répondre]

Bonjour. On ne fait pas des tirs pour le plaisir ^_^ l'instrument permettant de prendre des images d'une implosion (cf exemple de photos) est la radiographie. Autrement dit, si un état met en place un instrument de radiographie de ce type, c'est nécessairement pour faire des tirs froids, et pour optimiser des têtes nuckléaires, donc pour faire de la militarisation => C'est ce qui est suivi au titre de la non-prolifération. Cordialement, Biem (discuter) 13 mars 2014 à 16:11 (CET)[répondre]
Entendu. J’ai noté que l’appareil français a été en service avant celui des États-Unis :) L'amateur d'aéroplanes (discuter) 13 mars 2014 à 19:34 (CET)[répondre]