Discussion:Tour du Breuil (Dignac)

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Ne pensez-vous pas que l'historique du secteur aurait en partie plus sa place sur l'historique général de l'Angoumois avec les liens bien sur. Bonne journée --Rosier 28 juillet 2007 à 14:28 (CEST)[répondre]

Bref Historique du comté d’Angoulême[modifier le code]

Hors sujet

Pourrait être replacé dans histoire de l'Angoumois

Les Taillefer, premiers comtes d’Angoulême (les plus connus : Bougrin, Guillaume II et IV, 868 à environ 1200) étaient vassaux des ducs d’Aquitaine. Aliénor, dernière héritière de Guillaume X, duc d’Aquitaine, divorce de Louis, dauphin et futur Louis VII, et épouse en 1162 Henri d'Anjou, Plantagenêt, qui devint Henri II, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine. Son fils Richard Cœur de Lion s’empare du Poitou, Angoumois et Périgord mais est tué sous les murs de Châlus en 1199. Son frère Jean Sans Terre continue cette lutte épisodique au cours de laquelle les Lusignan comtes de Poitiers et les comtes d’Angoulême guerroient tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. Isabelle, fille du comte d’Angoulême, d’abord fiancée de Hugues de Lusignan, épouse Jean Sans Terre et devient à son tour reine d’Angleterre (belle fille d’Aliénor). À la mort de ce dernier, tué en 1216, elle épouse son ex-fiancé Hugues de Lusignan, comte de Poitiers qui devient ainsi comte d’Angoulême. Ce sont les règnes de Philippe-Auguste († 1223) qui à Bouvines écrasa Jean Sans Terre, de son fils Louis VIII et Blanche de Castille puis leur fils Louis IX (Saint Louis) qui à Taillebourg vainquit encore les Anglais.

En 1308 à la suite de discordes dans leurs successions, Philippe le Bel confisque aux Lusignan, au profit de la couronne, le comté d’Angoulême.

De 1337 à 1453 ce fut la guerre de Cent Ans avec les revers de Crécy (1346), Poitiers (1356) et le traité de Brétigny en 1360 par lequel Jean Le Bon achète sa libération par l’abandon du Poitou, Angoumois et Périgord à Édouard III roi d’Angleterre. Mais dès 1372, ce dernier ayant refusé de se présenter devant son suzerain le roi de France pour rendre compte de ses exactions, la lutte reprend et tout est reconquis par Bertrand du Guesclin.

Puis la fortune des armes ayant tourné ce fut le désastre d’Azincourt en 1415, mais aussitôt après, l’épopée de Jeanne d’Arc (brûlée à Rouen en 1431) et la brillante reconquête du royaume par Charles VII (Xaintrailles, Dunois, Richemont) puis les écrasantes victoires de Formigny (1450) et de Castillon (1453 mort de Talbot) mettent fin à la guerre de Cent Ans.

Le comté d’Angoulême, après quelques vicissitudes, est donné en apanage à Louis d’Orléans, frère du Roi, auquel succéda après sa captivité, son fils Jean, « Le Bon Comte Jean » († 1467). Vint ensuite Charles marié à Louise de Savoie, mère de François Ier. Ce dernier, devenu roi de France, le comté, érigé en duché, fut définitivement inclus dans le domaine royal (le dernier duc d’Angoulême fut le comte d’Artois, devenu Charles X).

Ce bref aperçu montre combien cette région, entre le XIIe et le XVe siècle, fut ravagée par les guerres. Mais il faut bien se représenter celles-ci comme très épisodiques et non continues, localisées entre seigneurs vassaux des rois de France et d’Angleterre, lesquels étaient, par ailleurs, alliés par des mariages et liens familiaux inextricables et des intérêts souvent contradictoires.

Avec le XVIe siècle ce fut la Renaissance, puis les guerres de Religion qui ensanglantèrent particulièrement la Charente, la Saintonge et l’Aunis – pays de réforme – pour aboutir avec la révocation de l’édit de Nantes au XVIIe siècle (1685) par Louis XIV à l’exode de beaucoup de Charentais.

Enfin cette région totalement intégrée au royaume de France ne fut plus que le reflet, à l’échelon local, des grands évènements nationaux, guerres et révolutions, dont hélas, notre Pays ne manque pas.--Rosier (d) 5 février 2009 à 11:53 (CET