Discussion:Trèves (Gard)

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Autopromotion et amateurisme en toponymie[modifier le code]

Ca fait deux fois que M. Molinier qui n'est ni linguiste, ni toponymiste, essaie de promouvoir la thèse pour le moins fantaisiste qui suit : « Voir également l'hypothèse Ibère avec Tabrî: contraction de deux termes « tav » et « Brî ». Tav, que l’on retrouve dans Tamaris, Artabrî etc.. signifie rive, rivage en Ibère (Du sanscrit Tirva). Brî, que l’on retrouve dans une quantité de villes Ibères désigne la ville au sens extrêmement large puisqu’il concerne tout aussi bien une vraie ville qu’un groupe de deux maisons (Du Thrace Bris). Tabrî signifie donc les maisons près de l’eau, ce qui est, à l’évidence, l’exacte description du village de Trèves (Jean-Claude MOLINIER, Les pierres de la vie, Tome 1, 2019, p. 204, isbn 978-2-9568337-0-3). »

  • 1er point : l'ibère est une langue mal connue, car très faiblement attestée, mais la plupart des spécialistes s'accordent sur une origine non indo-européenne, par conséquent on se demande ce que vient faire une comparaison avec des termes sanskrit ou thrace, langues toutes deux indo-européennes. D'ailleurs, sur ce point on a du mal à saisir la ressemblance phonétique.
  • 2nd point : d'où sortent ces mots, ou plutôt unités linguistiques tav et brî ? Sont-ils attestés ou non ? mystère. Franchement ça m'étonnerait alors *tav et *bri. En tout cas, si le Artabri mentionné par ce M. Molinier se réfère bien au Artabres, ce peuple désigné sous le nom Artabri, mais également Arrotrebae, il est selon toute vraisemblance celtique dans une région éloignée de toute présence ibère. Quant à Tamaris, qui ne ressemble en rien au précédent, on se demande à quoi ça fait référence, la ville dans le Var ? Outre la non pertinence du rapprochement, on ne signale aucune présence ibère dans la région.

Plus sérieusement, l'étude des toponymes est basée sur l'étude phonétique des formes anciennes, trèves s'est toujours appelé Treve depuis les premières attestations et aucun ectoplasme du genre *Tabri, forme inventée sans aucune justification lexicale, ni phonétique ne peut expliquer quoi que ce soit. Ensuite, il faudrait aussi supputer conjoncturellement que *Tabri est devenu *Trabi (gag) par métathèse de [r] motivée par on ne sait quoi. Quant à essayer de justifier de l'existence d'un mot par une remarque topographique nécessairement, elle aussi, subjective (cf. l'oeil des peintres paysagistes), on a pas fini d'inventer n'importe quoi et de tourner en rond. Bref, c'est complètement absurde.C. Cottereau (discuter) 3 janvier 2022 à 14:46 (CET)[répondre]