Discussion:Trotskistes français durant la Seconde Guerre mondiale

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J'ai reporté dans cet article spécialisé la contribution que Dominique Natanson avait ajouté à Résistance intérieure française

--EdC 19 octobre 2005 à 23:11 (CEST)[répondre]

Pierre Gueguin et Marc Bourhis étaient-ils trotskistes ?[modifier le code]

Je n'ai pas sous la main une documentation exhaustive concernant le mouvement trotskiste, mais je ne trouve trace de Pierre Gueguin et Marc Bourhis ni dans "Les Trotskistes" de Christophe Nick, ni dans "Fusillez ces chiens enragés" de René Dazy. Sur le Web, on trouve des sites comme http://s.huet.free.fr/dialektos/poiesis/rgc02.htm et http://www.humanite.fr/journal/2003-10-18/2003-10-18-380848 qui laissent penser que Pierre Gueguin était un communiste dissident et laisse planer le doute sur la "troskicité" de Marc Bourhis.

De toutes façons, il manque dans cet article, mais plus généralement, sur l'ensemble des articles de wiki, une présentation des mouvances trostkistes dans la période considérée. Mais même à l'état d'ébauche, on ne pourra pas laisser Pierre Gueguin et Marc Bourhis trotskistes, si aucune source ne vient étayer cette affirmation. --EdC 17 décembre 2005 à 15:28 (CET)[répondre]

Bon, j'ai trouvé un article "Guéguin", de R.Prager, dans mon cher Maitron. Voilà ce qu'il dit: "Soumis aux attaques du PCF depuis septembre 1939, Guéguin rencontra de grandes difficultés à l'intérieur du camp où existait un collectif communiste très structuré, comprenant d'importants dirigeants venus de la région parisienne. Depuis la guerre ses liens avec Marc Bourhis, trotskiste notoire, arrêté en même temps que lui, étaient devenus encore plus étroits, y compris sur le plan politique. Tous deux furent l'objet d'une certaine quarantaine visant plus particulièrement Guéguin, " dont la situation était encore plus pénible que la mienne ", selon les dires de Bourhis à sa femme. Ancien interné de Châteaubriant, membre du PCF, Eugène Kerbaul admet que " les camarades refusaient de lui parler et, très ostensiblement, lui tournaient le dos ", mais déclare qu'il n'y avait pas eu de mot d'ordre de quarantaine contre Guéguin. Il est permis de s'interroger à ce sujet dans la mesure où le responsable interrégional du parti, Venise Gosnat, poursuivait à l'époque une active campagne contre la personne de Guéguin... La version selon laquelle Pierre Guéguin aurait donné son adhésion à la IVe Internationale ne peut être fondée sur aucune preuve, quelles qu'aient pu être les rapprochements politiques avec Marc Bourhis pendant la guerre. Son retour au PCF pendant son internement est également inexact. L'émissaire du parti chargé de le contacter déclare qu'il eut le sentiment d'une évolution depuis septembre 1939, le rapprochant du parti, à la suite du conflit germano-soviétique. Ces entretiens furent tôt interrompus par la fin tragique de Guéguin et on ne saurait préjuger de ses choix ultérieurs et de ceux du parti à son encontre. Notons la présence de la veuve de Guéguin et du père de Bourhis à la tribune d'un meeting du Parti communiste internationaliste, tenu à Concarneau le 19 octobre 1945, meeting violemment perturbé par des militants communistes, ce qui témoigne du trouble et de la tension engendrés par cette affaire." --EdC 17 décembre 2005 à 19:47 (CET)[répondre]

Instituteur à Trégunc , Marc Bourhis était le responsable de l' Ecole Emancipée pour le Finistère . Par conséquent , il devait avoir des relations politiques diversifiées , y compris sans doute avec des trotskystes. Toutefois , si les trotskystes du NPA sont aujourd'hui aux commandes de l' Ecole Emancipée résiduelle , à l'époque de Marc Bourhis , l'influence trotskyste à l'EE était vraissemblablement dérisoire , infime . Et puis l'EE n'était pas comme après 1946, une tendance syndicale, mais simplement le journal de la Federation Unitaire de l'Enseignement, syndicat majoritaire chez les enseignants et affilié à la CGTU. C'est pourquoi je doute fort du fait que Marc Bourhis ai pu être membre d'une organisation trotskyste. En effet , le choix d'un trotskyste comme responsable départemental de la Federation Unitaire de l'Enseignement aurait certainement suscité de très vives oppositions à l'époque à la FUE , chez les anarcho-syndicalistes comme chez les communistes.

Toutefois je ne suis pas allé rechercher de la mémoire historique à Trégunc , à son sujet . Marc Bourhis ayant peut-être eu des différents avec le parti communiste , l'éventuelle hostilité du PCF à son égard semble avoir été mise à profit par le Poï , à Concarneau , en 1945 ,du moins d'après des trotskystes. Mais c'est un indice à postériori non vérifié et très insuffisant pour en induire une quelconque trotskycité de Marc Bourhis de son vivant , si je puis m'exprimer ainsi. A ce sujet , Robert D., l'un des prisonniers survivant de Chateaubriand a fait savoir que Marc Bourhis, responsable de la FUE du Finistère n'était membre d'aucun parti.On peut donc penser que le trotskyste Rodolphe Prager l'a trouvé disponible pour un recrutement post-mortem par les trotskystes. Marc Bourhis n'a pas protesté.

--92.135.66.161 (d) 20 mai 2012 à 19:46 (CEST)Conan[répondre]

Contestation sur les corrections d'Utilisateur:Eti[modifier le code]

Tout d'abord, je dois dire que cet article ne m'enthousiasme guère, qu'il est de nature hagiographique et non sourcé. Il laisse entendre que tous les groupes trotskistes ont été résistants.

Mais n'est-ce pas toi qui a créé cet article, dont le contenu était jusqu'ici identique depuis sa création (wikification à part) ? Pour montrer qu'ils n'étaient pas tous résistants, et pour respecter le titre, j'ai étoffé sur le défaitisme révolutionnaire face aux panzers et sur l'entrisme dans les partis collaborationnistes. Soig 28 mars 2006 à 21:27 (CEST)[répondre]

Pour autant, les dernières corrections de Utilisateur: Eti ne me semblent pas pertinentes:

Je ne vois pas ce qu'il y a à redire à "Les petits groupes trotskistes refusent la dérive nationaliste du "À chacun son boche !", se veulent internationalistes". C'était effectivement la terminologie de l'époque.

Si tu veux le remettre, il te suffit de sourcer (et l'emploi de ce slogan et son refus par les trotskistes). Soig 28 mars 2006 à 21:27 (CEST)[répondre]

Le remplacement de

" À la Libération, en raison de leur refus de l'Union nationale et de la puissance du PCF, ces journaux seront les seuls à ne pas obtenir immédiatement l'autorisation de reparaître au grand jour."

Par

" …en raison de leur refus de l'union nationale et parcequ'ils sont jugés subversifs, ces journaux seront les seuls…"

est complètement inopportune. Les Trotskistes étaient bien trop isolés et peu nombreux pour apparaître subversifs en 44-45. Par contre, il est tout à fait exact que même groupusculaires, ils déplaisaient au PCF, à l'époque puissant.

Prétendre que leurs journaux ont été interdits du fait du PCF (qui comme tout le monde sait, était mal vu des deux autres partis au gouvernement) me parait tendancieux. J'écris « parait » parce que sais que le PCF a abusé du vocable hitléro-trotskiste vis à vis des troskistes après la guerre. Encore une fois, des sources ! Il me parait plus probable que ces journaux ont été interdits du fait de leur action de facto pro-allemande durant la drole de guerre et l'attitude attentiste ou entriste de la majorité. Soig 28 mars 2006 à 21:27 (CEST)[répondre]

Quant au remplacement de

"déporté à Buchenwald en 1944, David Rousset, un des fondateurs du Parti ouvrier internationaliste (POI), devra cacher son appartenance au courant trotskiste et se présentera comme communiste, pour survivre."

Par

" préfèrera renier son appartenance au courant trotskiste et se présentera comme communiste avant de finalement rejoindre l'UDR.",

il est complètement incohérent et dénote que le correcteur n'a pas vraiment fait attention à ce qu'il corrigeait. Le texte d'origine était, en gros, correct.

J'attends les explications d'Eti, mais assez rapidement, il faudra revenir à la version précédente.

--EdC 26 mars 2006 à 01:05 (CET)[répondre]

Non. C'est le meilleur moyen de commencer une guerre d'édition. Ce qu'il faut, c'est parvenir à un consensus et sourcer les différentes affirmations. Soig 28 mars 2006 à 21:27 (CEST)[répondre]

Message pour l'IP 83.113.203.32[modifier le code]

Chère IP 83.113.203.32 qui a écrit le paragraphe sur la presse, tu as le droit de rester clandestine, et Wiki te donne les moyens techniques de faire des modifications sans t'enregistrer, mais sache que quand même qu'à partir du moment où tu fais des contributions substantielles en histoire contemporaine, il est fortement recommandé de s'enregistrer de façon à ce que les autres contributeurs puissent communiquer avec toi. Par exemple, si tu était enregistré, je t'aurais écrit un mot pour te demander de cîter tes sources. --EdC / Contact 27 août 2006 à 11:19 (CEST)[répondre]


Bonsoir, a priori je crois que ce message m'est adressé... Il faut m'excuser car je suis un nouveau venu dans les contributions à Wikipedia, et je maîtrise encore mal certaines choses telles les liens hypertextes (notamment pour renvoyer aux sources) ou encore l'identification. Si vous pouvez m'indiquer d'ailleurs comment faire pour cette dernière... Pour mes sources sur cet article, il s'agit du fac-similé de La Vérité, mais aussi de longues discussions que mon travail universitaire m'a ammené à avoir avec des militants et des historiens trotskistes, dont deux vétérans du POI pendant la dernière guerre. Travaillant à domicile et en vacances, j'ai du utiliser pour l'instant des notes et ma mémoire. Je certifie toutefois être de bonne foi et n'avoir rien affirmé au hasard, loin de là ! Bien à vous, RS1981.

Comme de toute évidence vous n'êtes pas un adepte de la clandestinité, le plus simple est de commencer par vous créer un compte. C'est une formalité toute simple (Cliquer en haut et à droite de l'écran sur "Créer un compte ou se connecter") qui vous permettra de disposer d'une page utilisateur où vous pouvez vous présenter et d'une page de discussion où vous pouvez recevoir des messages. Par la suite, si vous avez un message, vous en serez prévenu. Les nouveaux arrivants trouvent tout de suite un ou plusieurs tuteurs qui peuvent leur refiler des tuyaux utiles qui permettent de gagner du temps dans l'apprentissage des techniques de base (vous avez déjà fait le plus difficile qui consiste à se lancer et à enrichir des articles). Normalement, Wikipedia n'est pas le lieu pour recevoir des témoignages: Une encyclopédie doit faire une synthèse de ce qui est déjà publié. J'ai l'impression que ce que vous avez ajouter devrait se trouver, par exemple, dans le livre de Christophe Nick "Les Trotskistes". Bon courage pour ces débuts dans Wiki.--EdC / Contact 27 août 2006 à 23:39 (CEST)[répondre]


Bonsoir à nouveau et merci de votre réponse, je m'occuperai de régulariser ma situation demain... Je suis encore assez maladroit sur le plan technique, je viens de m'en apercevoir pour un autre article "détérioré" involontairement. Pour le contenu de Wikipedia, s'il faut certes effectivement synthétiser l'écrit déjà existant, les recherches et informations personnelles sont-elles pour autant hors sujet si elles permettent d'apporter des choses ? Sinon, pour ce cas précis, vous avez raison, toute personne ayant lu La Vérité ou connaissant un tant soit peu la stratégie trotskiste pendant la guerre peut aboutir aux mêmes conclusions, qui doivent être celles de Nick, que je n'ai pas encore lu... Bien à vous.

style journalistique et npov[modifier le code]

Quelqu'un qui s'y connaît bien a rajouté plein d'infos utiles. Mais le style est décidé POV "on doit à la justice d'ajouter"... "ils se permattaient de" etc. J'ai commencé à rectifier. Par ailleurs dans l'article "trotskysme en France on accuse un groupe de trotskystes de collaboration... il faudrait rectifier. Johncmullen1960 (d) 24 décembre 2007 à 07:20 (CET)[répondre]

je trouve que la partie sur la presse rend mal compte de l'article de Barta du 9 juin 1944, dans lequel il écrit: "Car non seulement à la place de l'occupation allemande, les impérialistes alliés vont substituer leur propre occupation (Eisenhower à la place de Rundstedt) ; mais cette occupation (qu'on la baptise de tous les noms que l'on voudra, cela ne changera rien au fait) aura à son service le même Etat qu'ont utilisé et Daladier (1939-1940) et Pétain pour briser l'hostilité des masses populaires à la guerre impérialiste et à la dictature politique de la bourgeoisie." Faire référence aux bombardements alliés ne me semble pas pertinent, vu que la position "ils se valent" est d'abord fondée sur l'identification de deux impérialismes, l'allemand et l'anglo-saxon, et sur leur commune dénonciation comme soutiens des bourgeois français. source: http://www.marxists.org/francais/barta/1944/06/ldc30s_060944.htm Ychevali (d) 20 août 2009 à 18:04 (CEST)[répondre]

précisions à l'article[modifier le code]

Je suis d'accord avec ceux qui soulignent le coté hagiographique de cette article. Je voudrais par ailleurs souligner la subjectivité de certains témoignages, un peu "sensationnalistes" Mon père, André Calves notait déjà dans la version corrigé de "Sans Bottes ni médailles" sur le site André-Calves.org:

"Je dois ouvrir une parenthèse. Dans son livre « Contre vents et marées », le camarade Yvan Craipeau a commis un grand nombre erreurs peu explicables. Il fait du traître Conrad, « un autrichien, neveu du musicien Frantz Lehart ». Où a t-il été dénicher cela ? Conrad Leplow était un Allemand de Hambourg. Bien après la guerre les trotskystes allemands ont retrouvé sa trace dans cette ville. Il raconte aussi que « Conrad est battu pour la frime, mais non exécuté. » Qui a vu cela ? Par contre, plusieurs copains et mon frère ont vu Conrad participer à des perquisitions. Toujours selon Craipeau : « Les soldats allemands de la IVème fournissaient les militants français en armes et Ausweis ». Ausweis, oui ; armes, non ! « Le maquis de Scrignac continue à accueillir ceux que menace la répression ». On doit supposer qu’il s’agit de trotskystes…Cela eut été trop beau ! « Jeunes travailleurs et soldats allemands se saluent dans Brest le poing levé ».» D’où sort cette absurdité ? Après cela, Craipeau insiste sur l’imprudence des camarades bretons ! Il a d’ailleurs remis cela dans un numéro de « Rouge » de 1992. Il est vrai qu’il y eut des imprudences. Mais il est vrai aussi que du fait de l’introduction de Conrad Leplow dans l’organisation, il y aurait eu des arrestations qui ne pouvaient être limitées dans une ville aussi relativement petite que Brest. Ainsi, Conrad ignorait l’adresse à Kerhuon de Yves Bodénès. Il ne l’avait vu qu’une fois et le reconnut rue de Siam. Il est vrai, enfin, que sans Robert Cruau qui parlait allemand et était très militant, il n’y aurait même pas eu d’organisation allemande à Brest. Il faut tout de même souligner que si des copains de Paris publièrent le journal clandestin « Arbeiter und Soldat »; si des militants de divers points de France agirent pour que ce journal parvienne à des soldats allemands, c’est seulement à Brest qu’il y eut un début d’organisation préparée par de jeunes militants. Tout le mérite en revient au camarade Robert Cruau. Et ce travail, il l’a payé de sa vie à vingt trois ans." Par ailleurs je tiens à préciser que si l'exécution des soldats allemands ne fait aucun doute, il a toujours considéré comme "farfelue" l'histoire de la décapitation, tradition "culturelle" de la wehrmacht. Dernière précision, la page 181 du recueil des fac-similés de La Vérité n'est en aucun cas un fac-similé mais une rédaction des auteurs J-M.Brabant, M.Dreyfus, J.Pluet rédigée probablement en 1976. Curieusement, à ma connaissance,et sous réserve d'erreur, les noms des trotskistes déportés et/ou tués par les nazis, ne figurent dans aucune littérature d'époque.

Pratiquement, y-a-t-il des passages de l'article à modifier ou des ajouts à faire ?--EdC / Contact 21 décembre 2010 à 22:39 (CET)[répondre]


Collaboration[modifier le code]

http://asmsfqi.org/IMG/pdf/02-006-00067-01.pdf

Ce numéro du 22 juin 1944 du journal La Vérité est éloquent et situe à ce moment les trotskystes rassemblés au sein du PCI . Le journal La Vérité est l'organe du PCI . André Gailledrat dit Morgat , membre important du PCI et du RNP de Marcel Déat , en est le rédacteur. Plus de 15 jours après le débarquement , l'article " Ils se valent " est caractéristique d'un esprit de collaboration jusqu'au boutiste . Indéfectiblement fidèle à l'armée d'occupation en déroute , La Vérité appelle carrément à la désertion .

Depuis , si la LCR ( devenue NPA ) qui a mis en ligne ces documents historiques , s'est réorientée vers l'antifascisme , il n'en va pas de même du courant lambertiste qui est avant tout nationaliste français , anti-européen et en bons termes avec l'extrême-droite française depuis les temps d'occupation.

Ce n'est pas sans raison ou par stalinisme féroce , que la CGT a exclu Boussel-Lambert comme collaborateur , à la Libération . Elle l'a exclu comme collabo parce que c'était un collabo , tout simplement . Et c'est toujours avec ses amis collabos du RNP et la CIA qu'il s'est investi dans le projet de scission syndicale qui a produit FO . A Nantes , on vit même le très puisant patron local de FO , Alexandre Hébert ( camarade Ernest au comité central Lambertiste ) manifester publiquement son entente avec le FN. Le Pen fut comme lui invité au mariage de Bonnemaison , bras droit lepéniste de Hébert à FO Loire-Atlantique , la grosse fédé très influente dans l'élection du secrétaire général de FO. Hébert père était en si bon terme avec Le Pen qu'il écrivit dans Présent. Hébert fils qui a pris sa succession dynastique à FO Loire Atlantique est un peu plus timide tout en assurant la continuité avec son défunt papa . Lui , c'est le camarade Krieg au comité central Lambertiste , c'est à dire dans un micro-parti qui change si souvent de nom que ce n'est déjà plus PT mais Poï , actuellement .

Certains Lambertistes sont tentés par les apéros saucisson-pinard . Si d'autres se montrent plus circonspects , ce n'est toutefois pas par crainte d'y cotoyer les nazillons du bloc identitaire . Non , c'est la présence de culs bénis de sacristies intégristes , genre lefévristes sans soutane , qui les fait tiquer dans les apéros des fachos de riposte laïque.

Mémoire Historique--2.12.182.33 (d) 21 février 2012 à 18:08 (CET)[répondre]

Cette intervention oiseuse ne fait en rien progresser l'article. On aurait pu s'en dispenser. L'analyse de la publication en terme de "collaboration" est très grossière et montre une absence à peu près totale de la compréhension de l'attitude des trotskistes sous l'occupation.
La suite est un ramassis de ragots non étayés. Faut-il rappeler que cette page n'est pas une tribune de discussion, mais vise à travailler sur l'article ?
Cordialement,
--D.N. (d) 21 février 2012 à 18:33 (CET)[répondre]


Je viens de voir qui est D.N. et j'ai beaucoup de respect pour monsieur Dominique Natanson et ses travaux . Néanmoins l'erreur est humaine et j'en conclus qu' on vous a trompé à propos du passé des trotskystes français sous l'occupation.

En raccourci on peut dire que les dirigeants trotskystes français ont considéré hâtivement que les totalitarismes l'emporteraient sur les démocraties . Hitler ou Staline ? La haine de Staline a sans doute pesé dans leur choix pour la préférence hitlérienne et l'entrisme au RNP de Déat qui en résulte.

La "Vérité" du 22 juin 1944, mérite d'être lu , pas seulement ce numéro bien sûr , mais il est tardif et édifiant , tout particulièrement l'article "Ils se valent".C'est du PDF qu'on peut agrandir sans soucis à l'écran pour bien lire . Les proches d'Alain Krivine qui ont choisi de mettre en ligne les publications trotskystes des temps d'occupation sur le site Radar, méritent au moins d'être remerciés pour ce choix intelligent.

http://asmsfqi.org/IMG/pdf/02-006-00067-01.pdf


Je lis : "intervention oiseuse" , ramassis de "ragots non étayés" ...etc . Pourtant l'intervention sur la collaboration trotskyste sous l'occupation et la permanence de certaines relations lambertistes avec l'extrême-droite depuis , ne fait que relater des faits bien établis et aisément vérifiables , des faits têtus.

Je lis : "Cette intervention ....... ne fait en rien progresser l'article. On aurait pu s'en dispenser."

Bien au contraire , je trouve cette contradition indispensable. Il est vrai qu'elle ne fait pas ......progresser , mais contrarie l'article . Et je trouve salutaire que des intervenants viennent contrarier un article qui veut faire prendre des vessies pour des lanternes aux jeunes générations , en nous parlant d'une pseudo-résistance trotskyste sous l'occupation . Si quelques personnes connues commes trotskystes ont rejoint la résistance , la mouvance trotskyste par contre , s'est murée dans une collaboration jusqu'au boutiste , allant jusqu'à appeler les soldats français à la désertion après le débarquement et l'arrivée au pouvoir du Gouvernement Provisoire.La "Vérité" , organe du PCI , fut tout autant un organe de la collaboration , et ce n'était pas une spécificité trotskyste d'y qualifier De Gaulle "d'Agent de la City et de l'impérialisme brittanique , c'était d'usage chez les collabos . André Gailledrat alias Morgat , qui est toujours le rédacteur de la Vérité après le débarquement , n'est pas seulement au comité central du PCI . Il est également au parti collaborateur jusqu'au boutiste , le RNP de Marcel Déat , du moins tant qu'il existe , avant que Déat , Darnand, et Doriot mettent les bouts suivis par la milice et par la gestapo. La lecture de la "Vérité" du 22 juin 1944 situe sans aucune ambiguïté le PCI dont cette publication est l'organe , comme fidèle collaborateur de l'occupant en déroute

Et l'autre Poï qui nous raconte « Derrière un soldat nazi se cache un travailleur allemand ! » est on ne peut plus clair sur ses sympathies pour les nazis. Les soldats allemands non nazis n'avaient pas , eux , ce genre de sympathie fraternelle pour les nazis.

C'est tellement grossier d'essayer d'in²venter une "résistance trotskyste" inconnue du CNR que cela m'amène à rappeler que l'ignoble statut des juifs de Pétain , du 3 octobre 1940 , porte la signature de Paul Cognet , trotskyste notoire à l'époque.

Boussel alias Lambert et d'autres avaient pourtant , personnellement , des origines juives et immigrées . Et quand on était d'origine juive sous Pétain et l'occupation nazie , raconter que derrière un soldat nazi se cache un travailleur allemand , c'était vraiment être prêt à tout pour sauver individuellement sa peau . Ceci dit , ce fut efficace pour Boussel et quelques autres.

L'article présente comme minoritaire la collaboration de certains trotskystes au RNP de Marcel Déat . Il y en eut aussi au MNR et dans d'autres mouvements de la collaboration. "Minoritaire" nous dit l'article . En réponse , il convient de dire que chez les dirigeants de la mouvance trotskyste , la collaboration ne fut nullement minoritaire , mais la règle à quelques exceptions près. Au rayon des exceptions on peut d'ailleurs citer Henri Molinier qui après avoir impulsé l'entrisme collabo au RNP , vira de bord plus tard en rejoignant la résistance.

Boussel alias Lambert racontait avoir été exclu de la CGT comme "hitléro-trotskyste" , mais il fut simplement exclu comme collaborateur parce que c'était un collaborateur.Je ne sais pas grand chose de son action politique personnelle à cette époque , mais son adhésion à un groupuscule qui s'employait à promouvoir les nazis comme travailleurs allemands me paraît suffisante pour le qualifier de collabo. Il y a certes des gens fort sympathiques chez les travailleurs allemands mais pas chez les nazis.

La rupture opérée entre lambertistes et pablistes a fort heureusement éloigné les pablistes du caniveau des temps d'occupation . Avec la LCR puis le NPA , la ligne est clairement anticolonialiste et antifasciste, du moins cela ne fait pas de doute chez Alain Krivine , Olivier Besancenot et Philippe Poutou.--92.135.66.161 (d) 20 mai 2012 à 18:21 (CEST) Conan[répondre]

Christoph Nick[modifier le code]

Son livre est fort intéressant, mais hélas, bourré d'inexactitudes. Cela tient sans doute au fait qu'il a interviewé certains acteurs et pas d'autres sans toujours recouper ses sources. Beaucoup d'anciens combattants revisitent l'histoire et se donnent le beau rôle au moment où ils étaient parfois simplement inexistants. Je ne prendrai qu'une inexactitude pour exemple car je la connais bien et j'ai eu à ce propos un échange de correspondance avec Christophe Nick qui écrit dans son livre "Les Trotskistes" page 336 "On (??) dessoude au passage le maire adjoint de Puteaux, collabo notoire. Le fait d'arme tourne vite à la légende..." Pourquoi minimiser et même mentir? Barthélémy est bien LE maire de Puteaux et non son maire adjoint, il a un nom et n'a pas été désigné par hasard à la compagnie Saint-Just des FTP. Que ce soit André Calvès qui l'ai abattu ne relève d'aucune gloriole. Ce n'est ni gratifiant ni courageux d'abattre un homme, fut-il un salaud. A cette époque il fallait le faire. André Calvès est à cette époque connu comme trotskiste (voir le livre de Maroussia Naïtchenko, "une jeune fille en guerre" Edition imago 2003 préface de Gilles Perrault. J'ai communiqué ces aspects à Christophe Nick, car tout le monde a le droit à l'erreur. Le mépris et la morgue dont il a fait part m'ont consterné! Mais ça n'a pas grande importance. Je crois que c'est Léon Trotsky lui-même qui assurait que l'histoire finit par ouvrir tous les tiroirs. Cet élément tangible et l'attitude de l'auteur m'amènent donc à être plus que circonspect sur le livre de C.Nick Michel Calvès