Discussion:Union des œuvres ouvrières catholiques de France

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Bonjour Je travaille actuellement sur l'Union des œuvres. J'ai besoin de votre aide car J'essaye toujours de déterminer si l'Union des Œuvres catholiques de France et l'Œuvres des cercles catholiques d'ouvriers sont ou ne sont pas la meme chose. Quel est votre avis ? fusion ? Cdt -- Thcollet 19 février 2014 à 10:09 (CET)

Ma réponse (à vérifier) est que la 2de est créée après ce qu'on appelait, semble-t-il, pas encore UOCF ni Union des Œuvres ouvrières catholiques, mais Société des jeunes ouvriers. L'Oeuvre des cercles catholiques d'ouvriers y adhère comme d'autres oeuvres de patronages mais les liens sont surtout formels laissant une grande indépendance . L'importance et la fécondité (à l'origine de l'ACJF)de l’Oeuvre des cercles catholiques d'ouvriers lui donnent un rôle dans les décennies qui suivent que n'a pas la première.Quelques précisions de chronologie trouvées dans la 3e partie, chap. II de la thèse de Duroselle (p. 553 à 593) pour appuyer cette réponse.Origine: le 31 août 1858 se réunissent à Angers sur l'initiative de l'abbé Le Boucher (fondateur en 1855 de la revue Jeune ouvrier) un certain nombre de Directeurs des Œuvres de patronage, qui avaient fleuri dans beaucoup depuis le début du 2d Empire surtout. La revue à laquelle beaucoup étaient abonnés était un organe de liaison entre eux.Le Congrès choisit un nom commun pour la réunion de toutes ces oeuvres de patronage : "Société des jeunes ouvriers" . Dans les buts poursuivis, sont mis en avant "faire de bons chrétiens" et secondairement, proposer une "récréation honnête", soit "prier et jouer" et c'est sous l'intervention de Maignien, qu'on ajoute les préoccupations plus sociales d'éducation populaire et d'amélioration matérielle du sort de ces jeunes ouvriers. (p. 579-580). Le Congrès de Paris de 1859, travaille surtout sur le rôle social des patronages. Vite ces deux initiatives s'éteignent, pas de congrès en 1860 et disparition de la Revue Jeune ouvrier en 1861 (p. 585). Le Cercle dit de Montparnasse de Maignien à l'origine de l'Oeuvre des Cercles catholiques d'ouvriers fondée fin 1871 avec Albert de Mun se différencie des œuvres de patronage précédentes en ce que l'action s'adresse non seulement aux jeunes apprentis mais aussi aux ouvriers parvenus à l'âge d'homme et à qui plus d'autonomie est accordée (p. 589). L'idée de reprendre les Congrès de directeurs d’œuvres, interrompus depuis 1859, resurgit autour de 1870 et aboutit au Congrès de Versailles de l'été 1870. C'est là, qu'à défaut de compagnonnage selon le modèle allemand de Kolping, le projet s'élabore de créer une Union des Oeuvres catholiques avec comme organe officiel du Congrès la nouvelle revue créée par Henry Jouin,l'ancien secrétaire du Jeune ouvrier: Revue des Associations catholiques pour la classe ouvrière. L'Union des Associations ouvrières catholiques est officiellement créée au Congrès de Nevers de septembre 1871 mais restera (d'après Duroselle p. 594)"une union extrêmement lâche, le mot Fédération ayant été rejeté" . Des questions sont à approfondir en particulier : quand exactement apparait la terminologie UOCF: 1858 ou plutôt 1871? Que se passe-t-il entre les années 1870 et 1927 ? Au cours de ces décennies, les contextes (politique, économique, social et ecclésial) - la laicisation,la séparation, les offensives anticléricales, Rerum Novarum - sont une toile de fond dont il faudrait également tenir compte. La thématique à explorer est celle des patronages et la dessus il faut regarder les travaux de Gérard Cholvy. Cdt et désolée de n'avoir pas le temps de chercher plus et d'être si peu experte en syntaxe wiki au point de ne pas savoir comment aller à la ligne... --Magd74 (discuter) 20 février 2014 à 16:46 (CET)[répondre]

Union des Œuvres et presse catholique[modifier le code]

Il y a là une piste à explorer, elle est féconde surtout à partir de 1928 avec l'achat de la revue la Vie au Patronage avant toutes les publications :Cœurs Vaillants 1929, Âmes vaillantes 1938, Fripounet et Marisette 1945, Perlin pinpin 1956 sans compter le Familial Digest de 1950 à 1956 et Panorama chrétien en 1957 etc. La dénomination devient "Union des Œuvres" mais est-ce un simple raccourci? C'est là aussi à vérifier. Avec en remarque que champ d'action est ici plus la jeunesse, puis la famille que le monde ouvrier comme à l'origine.--Magd74 (discuter) 22 février 2014 à 08:57 (CET)[répondre]

Différenciation Union des Œuvres et Œuvre des Cercles catholiques, précisions[modifier le code]

Le Congrès d'Angers a amorcé la rencontre de directeurs d’œuvres, ils n'y sont que 24, mais décident de se revoir chaque année. Le 8 septembre 1871, à Nevers,les 75 présents fondent l'Union des associations ouvrières catholiques,future Union des œuvres. A ne pas donc confondre avec l’œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers qui sont nés, eux, à l'initiative de laïcs, comme la Société de St Vincent de Paul alors que l'Union des œuvres est dans la mouvance des clercs. Pour ce qui est de l'Action catholique de l'enfance, sur l'initiative de clercs et en lien avec l'Union des Œuvres, voir Gérard Cholvy Histoire des organisations et mouvements chrétiens de jeunesse en France,le Cerf 2e édition, 2011. La question du rôle respectif des clercs et des laïcs conditionne d'ailleurs toute l'évolution de l'ensemble de l'Action catholique et explique largement ses crises successives. Voir également le travail de Cholvy sur les patronages : Patronages et œuvres de jeunesse dans la France contemporaine », Revue d'histoire de l’Église de France, tome LXVIII, n° 181, juillet-décembre 1982, pp.235-256 et le dossier qu'il constitue à partir du Colloque de mars 1987 Le patronage, ghetto ou vivier?, Paris, Nouvelle Cité, 1988, 369 pages.--Magd74 (discuter) 22 février 2014 à 15:44 (CET)[répondre]

désaccord sur formulation[modifier le code]

Je crois qu'on ne peut pas dire que l'Union des Oeuvres "a relayé le grand élan inspiré par la pensée sociale de l’Église". Créée en 1871 elle est antérieure à l'acte fondateur de cette pensée sociale à savoir l'encyclique Rerum Noverum de Léon XIII (1891). On est plus ici dans la prise en compte par les milieux catholiques français de la jeunesse ouvrière et d'une volonté de la "reconquérir" en la préservant de la corruption morale et de l'incrédulité tout en l'aidant à surmonter ses difficultés matérielles. Le relais du "premier catholicisme social" est d'ailleurs plutôt assuré par les Cercles ouvriers de Maurice Maignien et d'Albert de Mun plus préoccupés de l'amélioration de la condition ouvrière que l'Union des oeuvres elle-même. Tout cela prépare bien sûr ce qui sera la doctrine sociale de l'Eglise formulée par Léon XIII plus tard.--Magd74 (discuter) 24 février 2014 à 08:40 (CET)[répondre]

Dont acte. Cette formulation est de l'époque de la toute première ébauche. Ok pour la modification, si vous voulez la faire. il serait intéressant de cerner le passage UOOC à UOCF si tant est qu'il y est filiation directe et non concomitance comme pour les cercles ouvriers. Je cherche à "sourcer" une influence des Fils de la Charité dont le Pere Anizan qui a ouvert la voie à l'action catholique specialisée, avec "l'entre eux, par eux, pour eux" qui est le schema fondateur de la JOC et on évoque bien le "Bapteme de Reims" de la JOC lors d'un congres de l'Union, ce n'est sans doute pas neutre.-- Thcollet 24 février 2014 à 16:55 (CET)
OK pour changer la formulation, je fais cela dès que j'ai un moment. Je vais vérifier si j'ai d'informations sur le changement de nom UOOC en UOCF et si on peut clarifier l'influence des Fils de la Charité. De toutes façons dans toute l'histoire du catholicisme social on trouve des filiations ou des coexistences (frères de St Vincent de Paul, puis les Fils de la Charité) entre personnes ou institutions orientées vers l'assistance aux pauvres. L'émergence de telle ou telle figure dépend de sa personnalité mais aussi d'une convergence de son initiative avec l'évolution en cours. Il est rare qu'une seule personne isolée soit à l'origine d'une œuvre, le plus souvent on parle de fondateurs au pluriel. Pour le Père Anizan, il a appartenu aux frères de St Vincent de Paul, il a été en 1898 vice-président de l'Union des Oeuvres (UOCF) avant de créer les Fils de la charité après la première guerre mondiale). Dans le site des Frères de la charité, il est d'ailleurs dit que qu'Union des Oeuvres (UOCF) est l'ancêtre du "Forum des Communautés chrétiennes". Il y a là une indication à creuser. Pour ce qui est de l'Action catholique sépécialisée et de la JOC en particulier, la banlieue parisienne avec les rôles de l'abbé G. Guérin, vicaire à Clichy, et du père Jean Boulier sont le plus souvent mis en avant par les historiens. Quand on est en 1926-1927, la rupture avec le tutorat des élites et le vieux principe de patronage est consommée, on parle d'évangélisation du semblable par le semblable.. Sur la naissance de la JOC les sources sont les travaux faits dans les années 1980 de Joseph Debès, d'Emile Poulat et Pierre Pierrard si je ne me trompe.--Magd74 (discuter) 25 février 2014 à 10:03 (CET)[répondre]

Evolution et changement au cours du XXe siècle[modifier le code]

Cette UOCF qu'on semble appeler aussi Union des Oeuvres s'est transformée semble-t-il au cours des années 1980 en ce qu'on a nommé Forum des communautés chrétiennes puis depuis 2003 Chrétiens en forum. Ces filiations seraient à élucider.--Magd74 (discuter) 26 février 2014 à 13:37 (CET)[répondre]