Discussion:Verdun (porte-avions)

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Dans l'article à propos du Mirage IV, la version Marine du zinc est mentionné (Mirage IV-M). Cependant, la raison de son abandon est erronée. L'engin n'a pas été imaginé et conçu pour les porte-avions Clemenceau et Foch. Mais il a bel et bien été conçu pour un navire apte à le mettre en oeuvre : le PA 58 de 35 000 tW (soit 45 000 tonnes en charge, contre 27 000 tW pour les R98 et R99). Le porte-avions PA 59 est destiné à permettre la permanence à la mer d'un porte-avions, une permanence aéronavale avec seulement deux navires a semblé trop courte à l'époque (ils voulaient bien un navire en permanence en opérations). Dans son ouvrage ("Les porte-avions français des origines (1911) à nos jours") Francis Dousset écrit (page 88) que le ministre confirme l'utilité d'un troisième bâtiment lors de la mise à flôt du Clemenceau (21 décembre 1957). Le navire est inscrit à la tranche navale de 1958. Le délégué ministériel à l'armement tiens des propos analogues lors de la mise à l'eau du Foch (28 juillet 1960). L'espoir de réaliser ce bâtiment semble avoir perduré jusque l'année 1961.

Il s'agissait d'un porte-avions devant servir à la dissuasion nucléaire (page 90) avec un pont d'envol travaillant (différent de la solution architecturale anglaise avec le pont d'envol qui est posé sur la "poutre-navire"). Le hangar faisait 200 mètres de longueur et était symétrique par rapport à l'axe du navire (alors que les hangars étaient déportés sur les Joffre et Painlevé). La longueur du pont d'envol passe à 280 mètres avec une piste oblique à 8° de 192 mètres de longueur. Les deux ascenseurs de 17 par 14 mètres sont latéraux, en avant et en arrière de l'îlot. Il y a quatre brins d'arrêts. Il était question de deux catapultes de 75 mètres, voir 100 mètres pour la catapulte axiale. La disposition générale reste celle des Clemenceau.

L'appareil à moteur consiste en quatre lignes d'arbre avec une puissance de 200 000 CV. Le navire aurait soutenu une vitesse de 34 nœuds aux essais (pour 42 000 tonnes). La disposition de la protection est celle des Foch et Clemenceau, mais elle est renforcée pour le caisson et le pont d'envol tous deux blindés.

L'armement aurait consisté en 8 tourelles de 100mm (les mêmes que celles du Clemenceau), deux systèmes Masurca.

Le groupe aérien embarqué aurait consisté en Alizé et Étendard, mais aussi en des bombardiers lourds (SO 4060M et Mirage IVM).

A partir de 1961, la Marine revoit ses ambitions à la baisse, et le porte-avions dissuasion PA 58 devient le PA 59, troisième Clemenceau à l'identique (non-commandé non plus).

L'amateur d'aéroplanes (d) 14 juin 2012 à 10:11 (CEST)[répondre]