Discussion:Viaduc des Eaux-salées

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Des "résurgences d'eau salée" ?[modifier le code]

Bon, le site visitprovence.com en parle, mais... Je connais bien le viaduc dit "des eaux salées", ou "des sources salées", et le vallon de la Graffiane (c'est d'ailleurs moi qui ai pris les photos qui illustrent l'article), mais je n'ai jamais vu de telles sources ni résurgences. J'ai consulté la carte IGN au 1/25000, et à l'endroit indiqué il n'y a rien. De toute évidence s'il y a jamais eu quelque chose, cela a disparu. Au fait : comment pourrait-on expliquer, d'un point de vue scientifique, que de l'eau de mer puisse resurgir au-dessus du niveau de la mer ? --Fr.Latreille (d) 29 novembre 2009 à 21:59 (CET)[répondre]

J'ai vu que les photos sont de vous et je les trouves très réussies. Pour les sources, j'ai épluché de nombreux sites avant de trouver une référence, mais elle indique qu'elles existent ? Je ne suis pas un spécialiste mais par capilarité l'eau douce monte dans la terre depuis les napes phréatiques, il s'agit peut être du même phénomêne et cela doit être des suintements, ce qui correspondrait aux problèmes rencontrés pendant la construction. Quoique (d) 29 novembre 2009 à 22:24 (CET)[répondre]

J'habite tout près du viaduc depuis 1947, j'ai connu ces ources d'eaux salines. Ce ne sont pas des résurgences d'eau de mer car les propriétaires antérieurs de ma maison venaient laver leur linge à ces sources qui laissaient mousser le savon. Il est vrai que depuis une vingtaine d'années en raison des différentes sècheresses qui se sont succédé on ne voit plus de sources sur la plage. Pourtant, lorsque l'on se baigne das la calanque on se trouve parfois au dessus d'une résurgence sous-marine qui vient refroidir votre bain. Ces sources étaient connues depuis de longues années car un portulan de Marseille de la fin du 17ème siècle signale "sources d'eaux salées" (Bibliothèque nationale : Cabinet des estampes Va 13, tome 5)

Merci à 90.53.1.60 pour ces infos, précieuses, mais quand même pas très claires. Il y aurait donc eu, « sur la plage », des sources d'eaux « salines », mais qui ne seraient pas « de mer » ? ET, en mer, « une résurgence sous-marine » froide ? (saline ?)
Sont-ce les premières ou la dernière qui est/sont signalée(s) par le « portulan » (c'est quoi au juste ?), et localisée(s) où ? (en mer ou sur la plage ?).
SVP, un peu plus d'explications seraient bienvenues. Merci. --Fr.Latreille (d) 21 janvier 2010 à 00:01 (CET)[répondre]

Je reviens donc à la source. Les eaux salées sont des eaux saumâtres qui proviennent d'une résurgence. Cette résurgence ne s'amorce qu'en période suivant de fortes précipitations. Il y a de fort peu de chance de la voir couler en plein été. Je me souviens pourtant que dans les premières années on pouvait même en plein été voir couler cette eau. Cette eau bien que salée au goût, est moins salée que l'eau de mer. Elle ressort encore lorsqu'on la croit tarie sur la plage dans la calanque où elle forme à la surface une couche d'eau différente en raison de sa densité qui est moindre. J'ai pu apprécier cela tout près de la plage avec un masque de plongée en regardant horizontalement la surface de l'eau. On est alors en présence d'un trouble provoqué par la diffraction des deux liquides qui se mélangent un peu plus loin. Cette source était donc connue depuis longtemps et le portulan qui la signale, le fait, pou indiquer aux navigateurs tentés de relacher dans la calanque à l'abri du Mornas que cette eau n'était pas potable. Pour le mot "portulan", il s'agit d'un recueil de cartes nécessaires aux marins arrivant dans un port.Il y est indiqué : la profondeur, les amers et les dangers à éviter lors de l'arrivée. Enfin pour terminer il est bon de savoir que la calanque du Puits (ou de lEscalayole) possède donc un puits d'eau saumâtre et que l'on trouve une source dans la calanque de la Redonne. Ces eaux sont presque douces. Pour la construction du Viaduc le choix d'une seule arche aurait été dicté par le manque de stabilité du sol à l'emplacement des sources.

Encore merci pour ces précisions, je crois avoir compris à présent Émoticône sourire . J'essaierai un de ces jours de mettre qqch dans le texte à ce sujet, bien qu'on n'ait pas de source (Émoticône) à mettre en référence. --Fr.Latreille (d) 22 janvier 2010 à 23:27 (CET)[répondre]

plage des eaux salées[modifier le code]

Le 13/04/2017 sur la plage de galets, en contrebas du viaduc, de l'eau fraîche coule abondamment (salée? peut être, je ne l'ai pas goûtée).

Le 24/02/2019, exactement la même chose, eau qui resurgit sur la plage et coule jusqu'à la mer... ce doit être la source saumâtre, eau moins salée que la mer mais un peu salée tout de même.

Construction[modifier le code]

La construction du viaduc a été dirigée par Auguste Bourgoin (25 septembre 1876 Chemazé- 3 août 1956 Marseille). De 1910 à 1919, il était sous-chef de section responsable du secteur de Carry pour le compte du PLM. Il habitait à Carry-le-Rouet 1 rue Pierre Sénard une maison qu'il avait construite. Grâce à ses relations parisiennes, il avait obtenu que la gare soit située à Carry et non à Sausset comme prévu. Ceci fit le succès du petit village qu'était alors Carry. On lui doit la ligne de chemin de fer, la gare de Carry, la plantation de pins parasols dans l'allée de la gare et bien d'autres ouvrages dont un jardin méditerranéen aujourd'hui disparu. En 1914, il recevait un bronze de grande taille dont le cartouche indique : "À Monsieur Bourgoin, des habitants de Carry, janvier 1914". Il existe un livre publié en 1914 sur le viaduc des eaux salées. On dit d'Auguste Bourgoin qu'il était très exigeant et savait, au son du choc de sa canne sur une pierre, qu'elle était intacte. Malheureusement, de nombreux déménagements et deux guerres ont dispersé les documents que notre famille possédait à ce sujet.