Discussion:Virgile

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Les positions de l'auteur de cet article sont claires : Virgile est un opposant à Octave et à sa "tyrannie naissante". Ce n'est pas le lieu ici de discuter du régime que va inventer le futur Auguste. Par contre, il faut se défier de positions aussi catégoriques.

  1. Virgile, ennemi (secret) d'Octave, le rejoindrait-il à Athènes (malgré les risques d'une telle traversée) ?
  2. Virgile fixe l'arrivée d'Enée au Latium le 12 août, correspondant au triomphe d'Octave en 29, mais aussi à l'inauguration du théâtre de Pompée dédié à Hercule. Or, Antoine se voyait en Hercule face à l'"apollinien" Octave. Après Actium, Octave veut concentrer ces deux aspects divins en lui-même. Un ennemi cautionnerait-il cette volonté par la coïncidence de dates ?
  3. Quant à l'éloge de Marcellus, il doit, pour l'auteur de cet article, sonner comme le summum de la perfidie !

Bien sûr, les exactions des vétérans subies par Virgile et sa famille, l'horreur des guerres civiles, le contact avec la realpolitik ont dû laisser dans l'âme sensible du poète des cicatrices amères qui transparaissent même dans ses éloges, mais des cicatrices émotionnelles qui ne peuvent servir de base à ce genre d'interprétation politique contre le témoignage de toute une oeuvre (soi-disant contestataire de bout en bout mais contenue par une dizaine de vers stratégiques !).

REPONSE A CES CRITIQUES: 1. Oui, les risques de la navigation étaient réels. Donc,si Virgile rejoint Auguste (parler d'Octave en -19 est un anachronisme) à Athènes, c'est qu'il y était contraint. D'ailleurs, selon la tradition, c'est par hasard qu'il rencontra l'empereur à Athènes. Bizarre, non?

2. Virgile n'a rien cautionné de tel.

3. Non, Virgile n'a rien contre Marcellus. L'impératrice Livie, en revanche, oui.

4. "contre le témoignage de toute une oeuvre": il faudrait dire "le témoignage apparent". Sous un régime despotique, Virgile n'avait d'autre solution que la cacozelia latens, ou "écriture sous l'écriture".

je suis également surpris par cet article. Il est avéré que l'oeuvre de Virgile est au service d'Octave-Auguste (par l'intermédiaire de Mécène). Soit il est possible que Virgile ne soutienne pas de tout coeur le régime mais les suppositions restent de mise. Le lecteur tranchera comme bon lui semble. Qui plus est, cette version n'est pas l'analyse la plus courante de la situation ... il faut retravailler ces points. (important : les terres de Virgile étaient promises à des vétérans d'antoine ... il me semble. Cela fait une différence.) Lord Horatio 28 novembre 2006 à 22:04 (CET)[répondre]


Références bibliographiques[modifier le code]

N'y existe-t-il pas de référence bibliographique sur le poète plus récente et surtout, plus impartiale que l'ouvrage de Robert Brasillach? Des universitaires comme Joël Thomas, Philippe Heuzé, des érudits comme Theodor Haecker ont aussi publié des études de qualité sur Virgile.

Erreur de référence[modifier le code]

La référence Mémoires pour l'histoire des sciences et des beaux-arts, Jean Boudot,‎ 1736, p. 470 concernant l'épitaphe est inexacte. Le journaliste y parle de l'épitaphe de Folengi, qui, précise-t il, parodie celle de Virgile, mais cette dernière n'est pas citée.--212.198.86.74 (discuter) 16 décembre 2013 à 16:32 (CET)[répondre]

Lien externe mort[modifier le code]

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, et dans le cadre du projet correction des liens externes un lien était indisponible.

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  • http://virgilmurder.org
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Eskimbot 1 février 2006 à 02:39 (CET)[répondre]

Etant donné qu'il y en a qui jugent bon de présenter leur point de vue, basé sur des interprétations et fortement controversé, comme une vérité indubitable, allant même à l'encontre du bon sens en ce qui concerne la rome antique (je ne connais que virgile d'après vous pour présenter vénus comme un impitoyable génie du mal, alors que c'est la déesse entre autres de la maternité, non mais sans blagues), je copie ici les passages qui ne sont pas basés sur des sources vérifiables (même les universitaires parfois ne sont pas vérifiables) Il ne sert à rien de les remettre si les assertions ne sont pas soigneusement prouvées.

À cette date, Virgile est déjà entré dans le cercle de Mécène, cet influent conseiller d’Octavien que Marcus Vipsanius Agrippa accusait d’encourager et de pratiquer lui-même un mode d’écriture à double niveau, désigné assez gauchement comme une « cacozélie cachée », cacozelia latens, (Suét.-Donat, Vie de Virg., 185-8), c’est-à-dire une sorte de mauvais esprit camouflé sous une affectation de zèle, autrement dit une double écriture reposant sur le retournement systématique du sens obvie, cela à la faveur, selon le même Agrippa, de mots à double sens (c’est ce que signifie l’expression communia verba, à tort traduite par « mots d’emploi courant »).

C’est en tout cas à Mécène que sont dédiées les Géorgiques, parues en -29, après un examen de passage que l’on imagine assez pénible, puisque, selon son biographe, Virgile fut contraint de lire à haute voix devant le maître de Rome les quatre livres de son poème, cela jusqu’à l’extinction de voix, vraie ou feinte (Suét.-Don. ibid. 91-93), bon prétexte pour se faire relayer par Mécène. Octavien savait-il à quoi s’en tenir sur les réels sentiments du poète à son égard, et sur le contenu caché de ses vers ? Il faut croire, comme la suite le montrera, mais festina lente ("hâte-toi lentement"), telle était sa devise. Au lieu donc d’abattre d’emblée sa foudre sur la tête de l’audacieux (audax iuuenta, c’est ainsi que Virgile se qualifie lui-même à la fin des Géorgiques), comme il venait de le faire sur celle du poète Cassius de Parme, et comme il s’apprêtait à le faire sur celle du poète Cornelius Gallus, il choisit momentanément de fermer les yeux afin de tirer tout le profit possible d’un poète aussi doué. Aussi lui commanda-t-il sur le champ la composition d’une grande épopée à sa gloire. Virgile n’avait pas le choix. Refuser, ce n’était pas seulement perdre la vie, mais également mettre en danger celle de ses amis, sans parler du sort des Bucoliques et des Géorgiques. D’autant que sa virtuosité dans le maniement de la cacozelia latens lui offrait toujours la possibilité de subvertir le sens patent, qu’on lui imposait, sous un sens latent, qu’il aurait choisi. Alors, bien conscient du bras de fer qu’il engageait avec son impérial commanditaire, il ouvrit le colossal chantier de l’Énéide. Pendant tout le temps que dura ce travail, Octavien, devenu maintenant Auguste, tint l’ouvrier sous la plus haute surveillance, l’assaillant de lettres ambiguës, où la menace se teintait d’enjouement (car lui aussi pratiquait à sa manière la cacozelia latens), l’obligeant à lui rendre compte de l’état d’avancement du projet, et lui enjoignant de lui faire lecture des chants déjà terminés. Cela dura dix ans. À raison de trois vers par jour en moyenne, l’Énéide fut enfin terminée en -19, et il ne restait plus qu’à y mettre la dernière main. Mais, du point de vue d’Auguste, il ne fallait à aucun prix que l’Énéide fût éditée par son auteur même, car il se réservait le droit de la superviser lui-même, voire de la retoucher et de la réorienter à sa guise, avant de la livrer au public. Virgile était devenu un obstacle, il fallait que Virgile mourût. C’est précisément ce qu’il advint le 21 septembre (XI Kal. Octobr.) de l’an -19, où le poète rendit l’âme, paraît-il, dans les propres bras de l’empereur, lequel se glorifia par la suite d’avoir arraché l’Énéide des mains sacrilèges de son auteur, qui voulait à toute force la livrer aux flammes.

C’est en -26, juste après la disparition tragique de Gallus, acculé au « suicide » par Auguste, que Virgile ajouta une dixième pièce à son édifice en hommage à l’ami disparu. Geste courageux, téméraire même, puisque Gallus faisait l’objet d’une damnatio memoriae ("condamnation à l’oubli"), mais que le poète sut masquer ingénieusement en maquillant la mort réelle de son ami en mort métaphorique. Auguste ne s’y trompa sûrement pas, mais à cette époque l’Énéide, à laquelle il tenait tant, était en pleine élaboration, ce qui rendait son auteur intouchable.

Un mot sur ce dernier épisode, le plus célèbre de tous, pour révoquer en doute la curieuse assertion de Servius selon laquelle Virgile l’aurait écrit (ainsi probablement que l’ensemble de l’histoire d’Aristée dans laquelle il est serti) afin de remplacer un prétendu éloge de Gallus qu’Auguste l’aurait obligé à détruire.

On a détecté dans les Géorgiques l’influence du spiritualisme néo-pythagoricien, dont Virgile exposera la doctrine au sixième chant de l’Enéide par le truchement d’Anchise. Quant à l’orientation politique de ce poème, elle reste bien sûr la même que dans les Bucoliques, c’est-à-dire violemment hostile aux visées autocratiques de l’héritier de César. En d’autres termes, ici comme dans les Bucoliques, quoique moins densément, la cacozelia latens est à l’œuvre. Elle subvertit notamment la grande invocation à Octavien qui ouvre le premier livre, le développement sur le Progrès, fruit du labeur humain, mais dont un certain Labor improbus ("Labeur déshonnête", aussi bien que « Souffrance immense ») confisque tous les fruits ; la fable d’Aristée (masque du prince, bien moins flatteur qu’il n’y paraît) ; ou encore la fervente prière qui clôt le premier livre en implorant les dieux de préserver pour le salut de Rome « ce jeune homme » (hunc iuuenem), expression par laquelle Virgile feint de désigner Octavien, alors que, plus probablement, c’est à lui-même qu’elle réfère (hypothèse confirmée par Horace à la fin de l’ode I, 2).

Et ici se situe le troisième défi relevé par Virgile, le plus redoutable sans doute, car il y allait de sa vie, et surtout de sa dignité. Il refusa de se soumettre, et comme la résistance frontale au despote était exclue, restait, comme dans ses deux œuvres précédentes, le recours à la cacozelia latens, mais cette fois il fallait tenir la distance sur près de 10.000 vers, en marchant sans cesse sur la corde raide, entre la Charybde du trop dire et la Scylla du trop peu dire. Telle Pénélope qui défaisait la nuit ce qu’elle avait tissé le jour, le « chantre officiel de l’Empire » redoublait secrètement l’Enéide officielle, et mensongère, d’une anti-Enéide selon son cœur, attachée à l’autre comme son ombre afin de la subvertir à mesure qu’elle s’avançait. Il ne s’agit d’ailleurs aucunement, pour accéder à cette Enéide authentique, de « lire entre les lignes », mais tout au contraire de soumettre le texte à une analyse rigoureuse et sans complaisance. Alors, on voit l’Enéide officielle se dissoudre de soi-même, et ses signes s’inverser, le « pieux » Enée laissant place à un pur scélérat, Vénus, sa si compatissante génitrice, se révéler pour ce qu’elle est en réalité, c’est-à-dire un impitoyable génie du mal, tandis que, face à un Jupiter plus que fluctuant, la sévère Junon, protectrice des sublimes Didon et de Turnus, apparaît dans toute sa majesté de Reine du Ciel et de vengeresse de la vertu. Auguste était joué, et il le savait. Mais il pouvait encore frustrer Virgile de sa victoire, et imposer au monde une lecture de l’Enéide conforme à ses vœux, et à la commande qu’il avait passée à son auteur. Après tout, en recouvrant sa vraie pensée d’un vernis qui la contredisait, Virgile ne prenait-il pas le risque de l’enfermer dans une tombe ? Certes, il avait des amis qui connaissaient la vérité, mais Auguste avait le moyen de les faire taire, et quant à la masse de l’opinion, ou quant à la postérité, il suffirait de l’intoxiquer habilement avec la fiction d’une amitié sans nuages entre le poète et le prince, présenté même comme le vrai sauveur de l’Enéide. Comment penser après cela que ce poème n’était pas écrit à sa gloire ? Pour plus de sûreté, il ajouta quelques dizaines de vers à des endroits stratégiques du texte afin de mieux en empêcher le sens caché d’affleurer. Vingt siècles plus tard, Auguste triomphe toujours. Pour longtemps ?

On a émis sur ces poèmes des jugements très sévères. En outre, certains pensent qu'elles doivent être considérées avec la plus grande circonspection, surtout à la lumière des circonstances de la mort du poète, et dans le contexte de la bataille aussi féroce que secrète qui se livra dès son vivant autour de la signification, surtout politique, de son œuvre. Selon certains, il ne fait guère de doute en particulier que le Culex ("Le Moucheron" : ou « le Moustique » ?), cette œuvrette indigeste qui étale son ennui sur pas moins de 413 vers, porte la marque non de Virgile, mais de son meurtrier !

REPONSE A CETTE ACCUSATION DE PROSELYTISME: Le point de vue ici contesté n'a rien d'arbitraire ni de subjectif. Il est au contraire longuement et solidement argumenté à travers de nombreux articles et plusieurs ouvrages, dont référence sur le site virgilmurder.org. Tant que les arguments en question n'auront pas été réfutés, n'est-on pas fondé à considérer que ce point de vue représente l'état actuel de nos connaissances, même s'il ne correspond pas aux convictions augustéennes d'un enseignement quelque peu routinier?

REPONSE A LA REPONSE ... dans ce qui est un "article junior", il me semble hors de propos de présenter des théories universitaires non avérées. Et quand bien même cela serait pertinent, quel argument peut on avancer pour ne pas expliquer la théorie la plus courante (admise)? Lord Horatio 28 novembre 2006 à 22:08 (CET)[répondre]

Article mal foutu. Plus ça va, plus c'est n'importe quoi, wikip. Je n'ai rien contre le principe, mais j'ai cessé de contribuer à cette encyclopédie quand j'ai constaté qu'on avait décidé d'y accorder autant de crédit aux zozos qu'aux gens compétents. Aucune encyclopédie au monde ne comporte autant d'articles, aucune autre ne peut prétendre donner des renseignements aussi abondants, et en plus libre de droits, mais c'est aussi l'encyclopédie la plus truffée d'erreurs qui existe, celle dont la méthodologie des intervenants est la moins rigoureuse. Ce qui serait bien, c'est que le concept soit repris par des gens sérieux qui ne laissent pas écrire et dire n'importe quoi. Wikip a besoin de concurrence, sinon elle deviendra la risée de tous. Elle est déjà la risée des universitaires, dont les méthodes et le sérieux ne sont pas toujours inattaquables, je vous l'accorde bien volontiers, mais là, c'est vraiment n'importe quoi de chez n'importe quoi. Certains articles assènent des contre-vérités, sont parsemés d'erreurs factuelles, de fautes d'orthographe… Certains sont imbittables ou/et omettent des références incontournables. La meilleure façon de corriger le problème global, à savoir le manque de fiabilité de cette encyclopédie, est à mon avis d'entrer en compétition avec un autre projet d'encyclopédie libre, ayant des critères de viabilité et de fiabilité différents. Hervé Fiori, le 11 mai 2009


Présumé[modifier le code]

D'après la définition du dico (Bob), imaginaire ne colle pas, parce qu'on le voit bien, le portrait. Je comprends le remplacement d'hypothétique, mais je crois que présumé serait plus à propos... mais bon, on coupe les cheveux en quatre, ici...

« Portrait imaginaire » est une expression courante en art pour désigner un portrait exécuté alors que le modèle est inconnu. Voir par exemple : http://www.louvre.fr/llv/oeuvres/detail_notice.jsp?CONTENT%3C%3Ecnt_id=10134198673225099&CURRENT_LLV_NOTICE%3C%3Ecnt_id=10134198673225099&FOLDER%3C%3Efolder_id=9852723696500817 (Homère est un des plus grands inspirateurs de portraits imaginaires...). Bibi Saint-Pol (sprechen) 25 mai 2010 à 23:57 (CEST)[répondre]