Discussion utilisateur:130.79.182.78

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La remarque ne me semble pas européo-centrée. Elle fait justement appel à des références graphologiques et linguistiques asiatiques, qui sont mieux placées pour analyser l'écriture maya. L'interrogation est très intéressante et elle doit rester aussi longtemps qu'aucune réponse sûre ne l'emportera. Personnellement je pense que l'écriture maya étant l'art pluriséculaire d'une caste/corporation de scribes elle bénéficiait naturellement d'une sanctuarisation de son art. Un effet conservateur véhiculé au sein des scribes pour assurer la pérennité de tous les glyphes. Plus que de simples lettres les glyphes sont des individus sacrés dont ils avaient la charge de la survivance...pour la durée de leur vie. La perspective de supprimer des glyphes ou de ne plus les réutiliser, devait être considéré comme une hérésie. On pouvait en créer de nouveau et c'était la partie glorieuse de la profession. On ne pouvait en supprimer aucun.

J'ajoute que créer un glyphe devait être une prouesse d'habileté, d'audace et de témérité. Les prêtres et la caste dominante restait en juge in finé de l'opportunité du nouveau glyphe utilisé et s'il n'était pas approuvé, "goutté" je présume que malgré toute la compétence du scribe il devait passer de très pénibles dernières heures. Jean-Luc APPRIOU / Hervé GALLET — Le message qui précède, non signé, a été déposé par HERVE GALLET (discuter), le 30 septembre 2017 à 10:37 (CEST)[répondre]