Duquesne (croiseur)

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Duquesne
Photo en noir et blanc d'un navire vu de tribord
Le Duquesne en 1943.

Type Croiseur lourd
Classe Duquesne
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Brest
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut 1948 : navire de stockage
1955 : rayé des listes
Caractéristiques techniques
Longueur 191 m
Maître-bau 19 m
Tirant d'eau 6,32 m
Déplacement 10 000 tonnes
À pleine charge 12 000 tonnes
Propulsion 4 turbines Rateau-Bretagne
9 chaudières Guyot du Temple
Puissance 120 000 ch (89 MW)
Vitesse 33,75 nœuds (62,51 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Coque : 30 mm
Pont : 30 mm
Tourelles : 30 mm
Armement 4 × 2 canons de 203 mm
8 × 1 canons AA de 75 mm
8 × 1 canons AA de 37 mm
6 × 2 mit. AA de 13,2 mm
4 × 3 TLT de 550 mm.
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 200 km) à 13 nœuds (24 km/h)
Aéronefs 2 hydravions GL-812 (remplacés par la suite 2 GL-832 puis 2 Loire-Nieuport 130), 1 catapulte
Pavillon France

Le Duquesne est un croiseur lourd de classe Duquesne, en service dans la Marine nationale française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Nommé d'après Abraham Duquesne, sa construction est lancée le , à l'arsenal de Brest.

Conception[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 4 mai 1930, le Président de la République, Gaston Doumergue et plusieurs ministres, embarquent à bord du croiseur à destination d' Alger afin de participer aux festivités du Centenaire de l'Algérie française (1830-1930).

Lors de l'armistice de juin 1940, le Duquesne est basé à Alexandrie au sein de la Force X placée sous les ordres de l'amiral René-Émile Godfroy avec le cuirassé Lorraine, deux autres croiseurs de 10 000 tonnes (Tourville et Suffren), un croiseur de 7 500 tonnes (Duguay-Trouin), trois torpilleurs de 1 500 tonnes (Basque, Forbin, Fortuné) et un sous-marin de 1 500 tonnes (Protée).

Le , à la suite d'un ordre secret donné par Churchill à la Royal Navy (opération Catapult), celle-ci doit capturer, neutraliser ou détruire tous les bâtiments français où qu'ils se trouvent. C'est la cas de la Force X qui est réfugiée dans un port sous contrôle Britannique. Les bonnes relations qui prévalent entre les deux amiraux Godfroy et Andrew Cunningham permettent d'engager des négociations entre les deux états-majors, qui aboutissent à un compromis. Les Français acceptent de vider leurs soutes à mazout et retirer les mécanismes de tir de leurs canons, en échange de quoi les navires restent sous leur commandement. Cunningham promet de rapatrier les équipages. Les navires restent alors internés à Alexandrie avec des équipages réduits.

Après des accords signés le , toute la Force X rejoint le camp allié. Commence alors un long trajet par le canal de Suez puis le cap de Bonne Espérance à destination de Dakar.

Personnalités ayant servi à bord[modifier | modifier le code]

  • Commandant Paul Maerten (1896-1970), à partir de 1944.
  • Fusilier marin Julien Roger (1919-1945), sur le Duquesne vers 1938, futur compagnon de la Libération.
  • Henri Romanetti (1909-1944), second maître mécanicien sur le Duquesne en 1935-1937, futur compagnon de la Libération.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]