Dyo

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Dyo
Dyo
Le chevet de la chapelle.
Blason de Dyo
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Jérôme Debarreix
2018-2026
Code postal 71800
Code commune 71185
Démographie
Gentilé Dyotois et Dyotoises
Population
municipale
325 hab. (2021 en diminution de 6,34 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 38″ nord, 4° 16′ 38″ est
Altitude Min. 288 m
Max. 469 m
Superficie 15,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Dyo
Géolocalisation sur la carte : France
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Dyo
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Dyo
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Dyo
Liens
Site web [1] www.communededyo.fr

Dyo est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Dyo fait partie du Brionnais. Charolles est à 13 km et Paray-le-Monial à 20 km.

Dyo : le bourg vu du château de Vaulx de Saint-Julien-de-Civry.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaubery », sur la commune de Beaubery à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 020,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Dyo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,8 %), forêts (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'occupation du site remonte sans doute à l'époque carolingienne. Il est marqué par la maison de Dyo – dite aussi à partir d'une certaine époque « Palatin de Dyo », du nom d'une famille à laquelle cette maison s'était alliée –, famille noble de Bourgogne qui posséda plusieurs fiefs, notamment celui de Dyo en Mâconnais. Elle avait pour armes : « Fascé d'or et d'azur, à la bordure de gueules. ».

  • Fin du XIe siècle : le fief appartient à la maison de Dyo.
  • 1336 : à la suite du mariage de Guyot de Dyo avec Alix Palatin, les Dyo ajoutent à leur patronyme celui de Palatin (ils seront donc les « comtes Palatin de Dyo », et non des « comtes palatins de Dyo » comme il pourrait sembler).
  • Milieu du XVIIe siècle : par mariage, Marie-Élisabeth Palatin de Dyo apporte la seigneurie à Louis-Antoine-Hérard Damas d'Anlezy.
  • 1789 : Marie-Angélique de Gassion, veuve de Louis Damas d'Anlezy, en est propriétaire.
  • XVIIIe siècle : le château tombe en ruines[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Dyo.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 François Vaizand    
1947 1980 Henri Michel    
1980 mars 1989 Francis Verchère    
mars 1989 juin 1995 Henri Fayolle    
juin 1995 mars 2014 Jean-Paul Michel    
mars 2014 septembre 2018 Isabelle Lenglain    
novembre 2018 En cours Jérôme Debarreix    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

En 2021, la commune comptait 325 habitants[Note 3], en diminution de 6,34 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9058508361 0031 0681 0281 0081 0711 080
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 006941934906914877891851843
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
791740718656655634566518487
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
438417373352338327333335347
2018 2021 - - - - - - -
337325-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de Dyo.
  • Le château de Dyo.
  • La maison forte de Lavaux.
  • L'église, qui date de 1870 et a été construite d'après des plans dressés par l'architecte Giroud (de Mâcon)[19].
  • La chapelle de Mans (remaniée en 1837).
  • Le viaduc de La Côte.
  • La chapelle de Saint-Prix.
  • Le hameau de Mans, hameau préservé fait de constructions représentatives de l'habitat rural en Charolais[20].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Dyo Blason
Fascé d'or et d'azur de 6 pièces à la bordure de gueules. Une clé d'argent brochant sur le fascé l'anneau en pointe, le panneton à dextre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Armes de la maison de Dyo.
Armes des Damas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Dyo et Beaubery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. D'après Château de Dyo
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Le canton de La Clayette, porte du pays brionnais », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 78 (été 1989), pages 3 à 8.
  20. « Un village à protéger : Mans », article de Michel Bouillot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 59 (automne 1984), pages 7 à 9.