Eberhard von Claer

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Eberhard von Claer
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Otto von Claer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Eberhard Gabriel Laurenz von Claer (né le à Lüben et mort le à Langensalza) est un général d'infanterie prussien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Il est issu de la famille noble huguenote de Clair et est le fils du futur lieutenant-général prussien Otto von Claer (de) (1827-1909) et de son épouse Maria, née Spitz (1834-1895). Elle est la fille du conseiller de la cour et trésorier de l'université de Bonn Joseph Andreas Spitz.

Avec l'approbation du , la famille obtient l'autorisation de porter le nom de von Claer au lieu de de Claer comme auparavant.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Claer étudie au corps des cadets puis s'engage le dans le régiment de fusiliers de la Garde de l'armée prussienne à Berlin en tant que sous-lieutenant, brevet obtenu le Du au , il est adjudant de bataillon. Il étudie à l'académie militaire du au . Durant cette période, il est commandé du au pour servir dans le 4e régiment de dragons à Lüben puis du au dans le 2e régiment d'artillerie de campagne à Stettin et est promu premier lieutenant le . Le , il est commandé à partir du pour servir d'abord un an au Grand État-Major général pour un an, puis prolongé pour une année supplémentaire. Claer est relevé de son commandement le et le , il est affecté à la suite de son régiment comme adjudant à la 3e brigade d'infanterie de la Garde à Berlin. Avec sa promotion au grade de capitaine, il est relevé de son commandement le , réintégré dans son régiment et nommé commandant de compagnie. Le , Claer est affecté au ministère de la Guerre. Tout en restant à la suite de son régiment et en conservant son commandement, il est nommé adjudant du commandement général du corps de la Garde. Libéré de ce commandement et muté au ministère de la Guerre le , il est promu major le de la même année.

Ancienne caserne de Lübeck (de).

Il est nommé commandant du 4e (demi-)bataillon dans le 76e régiment d'infanterie (de), il est muté à Hambourg le . Le commandement du 3e bataillon à Lübeck lui est confié le . À l'occasion de l'augmentation de l'armée, il est muté le dans le 162e régiment d'infanterie (de), formé le et est nommé commandant du 2e bataillon. Le bataillon de Lübeck du 76e régiment est transféré au 162e régiment. Le régiment, désormais stationné uniquement à Hambourg, reçoit en même temps son nouveau 3e bataillon issu de la fusion de son 4e demi-bataillon avec celui du 75e régiment d'infanterie (de) de Brême.

Après Ratzeburg, Claer est nommé le commandant du 9e bataillon de chasseurs à pied (de) au plus haut grade militaire de la ville. Il est nommé à l'état-major du 3e régiment de grenadiers de la Garde à Charlottenbourg le et est promu lieutenant-colonel le . Du au , il est affecté au recrutement de la 79e brigade d'infanterie à Paderborn. Promu colonel en 1902, il est nommé commandant du 5e régiment de grenadiers de la Garde à Spandau l'année suivante.

Le , il devient commandant du 11e brigade d'infanterie dans le Brandebourg et est promu major général le mois suivant, le Le , il est promu lieutenant-général et remplace le le général Karl von Plettenberg au poste de commandant de la 22e division d'infanterie à Cassel. Enfin, le , il remplace le général von Oertzen au poste de commandant de la 11e division d'infanterie à Breslau. Nommé chef du corps du génie et inspecteur général des fortifications le , il est ensuite promu général d'infanterie le .

Avec la mobilisation de la Première Guerre mondiale, Claer se rend au Grand Quartier général en tant que général du génie. Le , il est à la tête du 24e corps de réserve, qui vient d'être reconstitué, avant d'être nommé général commandant du 7e corps d'armée (également corps westphalien). À cette époque, il combat sur l'aile droite de la seconde armée sur les hauteurs à l'est du canal Aisne-Marne. Début octobre il combat à Arras dans la 6e armée du prince héritier de Bavière. Lors de la bataille de printemps de La Bassée et d'Arras, Claer est rappelé le pour retourner à son premier poste au Grand Quartier général.

Dans le même temps, l'empereur Guillaume II lui décerne l'ordre Pour le Mérite en reconnaissance de ses services. La tâche qui lui est confiée au GQG l'incite à remettre sa lettre de démission. Celle-ci est acceptée le et Claer est mis à la suite du 5e régiment de grenadiers de la Garde.

Famille[modifier | modifier le code]

Claer se marie avec Magdalena von Heyden (1865-1944) à Dresde le . De ce mariage, sont nés :

  • Erna (née en 1886) ;
  • Otton (né en 1887) ;
  • Bernhard (1888-1953), lieutenant général allemand ;
  • Wichard (1890-1914), tué près de Liège comme lieutenant prussien dans le 83e régiment d'infanterie ;
  • Helmut (1895-1914), tué à Normée en tant que lieutenant prussien dans le 3e régiment de grenadiers de la Garde ;
  • Marie (1896-1904).

Eberhard von Claer est enterré aux côtés de sa femme au cimetière des Invalides à Berlin. La tombe, qui est détruite après la guerre, est marquée par une pierre de restitution après 1989.

Décorations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f Preußisches Kriegsministerium (Hrsg.): Rangliste der Königlich Preußischen Armee und des XIII. (Königlich Württembergischen) Armeekorps für 1914. Mittler & Sohn, Berlin 1914, S. 118.

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