Edmond Duvernoy

Biographie
Naissance	16 juin 1844; Paris
Décès	13 décembre 1926 (à 82 ans); Rouen
Sépulture	Cimetière de Montmartre
Nom de naissance	Edmond Charles Henri Duvernoy
Nationalité	française
Domicile	Paris
Formation	Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
Activités	Artiste lyrique, professeur d'université, professeur de musique, pianiste
Père	Charles-François Duvernoy (d)
Fratrie	Alphonse Duvernoy
A travaillé pour	Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
Conflit	Guerre franco-allemande de 1870
Tessiture	Baryton
Instrument	Piano
Distinctions	Liste détaillée Officier de l'Instruction publique (1888); Officier de la Légion d'honneur‎ (1919); Officier d'Académie; Médaille commémorative de la guerre 1870-1871

Edmond Charles Henri Duvernoy, né le 16 juin 1844 à Paris et mort le 13 décembre 1926 à Rouen, est un pianiste, baryton et professeur de musique français^[1]. Il est le frère d'Alphonse Duvernoy.

Carrière[modifier | modifier le code]

Après avoir reçu l'enseignement de son père Charles-François Duvernoy, il étudie au Conservatoire de Paris. Très bon pianiste, il enseigne puis étudie le chant à l'Opéra-Comique^[1]. Il débute sur scène dans le rôle de Mercutio lors de la première représentation du Roméo et Juliette de Charles Gounod à l'Opéra-Comique le 20 janvier 1873. Il chante aussi le rôle de Moralès lors de la première de Carmen de Georges Bizet le 3 mars 1875^[2]. Bizet composera trois versions du mélodrame de l'acte 1 pour Duvernoy.

Selon Charles Malherbe, il a une voix relativement douce qu'il utilise avec goût, et il a un talent suffisant pour devenir l'un des professeurs de chant les plus prisés de son temps^[3].

En 1873, il chante le Ganymède de Galathée de Victor Massé avec sa future épouse, la soprano de l'Opéra-Comique M^lle Franck^[3]. En 1877, Edmond Duvernoy et sa femme passent au Théâtre-Lyrique. Le 18 mai 1879, ils participent ensemble à la première privée des Contes d'Hoffmann d'Offenbach avec Edmond Duvernoy au piano^[4].

De 1887 à 1910, Duvernoy enseigne le chant au Conservatoire de Paris^[5], avec de nombreux élèves célèbres comme Aino Ackté, Germaine Bailac, Antoinette Laute-Brun, Anna Edström (sv), Pauline Donalda, Marie Lafargue, Gabriel Paulet, Thomas Salignac, Rose Féart ou Lucy Berthet^[6].

Il est domicilié au n^o 27 rue de Marignan à Paris.

Il meurt à la gare de Rouen-Rive-Droite le 13 décembre 1926^[7]^,^[8] et est inhumé au cimetière de Montmartre^[9], dans la tombe où reposent ses parents (Charles-François Duvernoy et Clémence Chapuis) et son épouse, Adèle-Anna Kahn^[10], dans la 32^e division, avenue Guersant.

Décoré des Palmes académiques (officier d'Académie en 1881 puis officier de l'Instruction publique en 1888)^[11], il était également officier de l'ordre de la Légion d'honneur (nommé chevalier en 1901 puis promu en 1919)^[12].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
Officier d'Académie (1881)
Officier de l'Instruction publique 1888
Officier de la Légion d'honneur (décret du 9 août 1919)^[13]. Il est fait officier par Abel Combarieu le 17 octobre 1919.

Références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, Paris, Firmin-Didot, 1878
↑ Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », 2003, 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 128.
↑ ^{a et b} Albert Soubies et Charles Théodore Malherbe, Histoire de l'opéra comique — La seconde salle Favart 1840–1887, Paris, Flammarion, 1893.
↑ Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique 1900–1950, Paris, André Bonne, 1953.
↑ « Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski », sur Gallica, 3 mars 1910 (consulté le 13 avril 2020).
↑ « Le Ménestrel », sur Gallica, 12 mars 1910 (consulté le 2 août 2021).
↑ « Registre des décès 1926 », sur Rouen, 14 décembre 1926.
↑ Transcription du décès de Charles-Henri-Edmond Duvernoy, décédé le 13 décembre 1926 à Rouen, sur le site des Archives de Paris 8e, le 10 février 1927, vue 5/31
↑ Obsèques d’Edmond Duvernoy, Le Figaro 19 décembre 1926.
↑ « Obsèques de M^me Edmond Duvernoy », Le Journal 4 juillet 1912
↑ « Comœdia illustré : journal artistique bimensuel / [directeur-gérant : M. de Brunoff] », sur Gallica, 15 décembre 1908 (consulté le 13 avril 2020)
↑ « Cote LH/886/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
↑ Base Léonore.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Brigitte Labat-Poussin, Jean Favier, Archives du théâtre national de l'opéra. Inventaire, Paris, Archives Nationales, 1977

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
Ressource relative à la musique :
- MusicBrainz
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- WorldCat

[Fetis-1] {a et b} François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, Paris, Firmin-Didot, 1878

[2] Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », 2003, 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 128.

[Soubies-3] {a et b} Albert Soubies et Charles Théodore Malherbe, Histoire de l'opéra comique — La seconde salle Favart 1840–1887, Paris, Flammarion, 1893.

[4] Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique 1900–1950, Paris, André Bonne, 1953.

[5] « Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski », sur Gallica, 3 mars 1910 (consulté le 13 avril 2020).

[6] « Le Ménestrel », sur Gallica, 12 mars 1910 (consulté le 2 août 2021).

[7] « Registre des décès 1926 », sur Rouen, 14 décembre 1926.

[8] Transcription du décès de Charles-Henri-Edmond Duvernoy, décédé le 13 décembre 1926 à Rouen, sur le site des Archives de Paris 8e, le 10 février 1927, vue 5/31

[9] Obsèques d’Edmond Duvernoy, Le Figaro 19 décembre 1926.

[10] « Obsèques de M^me Edmond Duvernoy », Le Journal 4 juillet 1912

[11] « Comœdia illustré : journal artistique bimensuel / [directeur-gérant : M. de Brunoff] », sur Gallica, 15 décembre 1908 (consulté le 13 avril 2020)

[12] « Cote LH/886/8 », base Léonore, ministère français de la Culture

[13] Base Léonore.

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