Enceinte de Caluire

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Enceinte de Caluire
Image illustrative de l’article Enceinte de Caluire
Fronton au-dessus de l'entrée de l'enceinte indiquant 1870.

Lieu Caluire-et-Cuire
Fait partie de la première ceinture de Lyon
Type d’ouvrage Muraille
Construction 1868 à 1874
Matériaux utilisés Pierres dorées
Utilisation Champignonnière
Appartient à Commune de Caluire-et-Cuire
Contrôlé par Drapeau de la France France
Coordonnées 45° 47′ 30″ nord, 4° 50′ 32″ est
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Enceinte de Caluire
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Enceinte de Caluire

L’enceinte de Caluire, aussi dénommée « nouvelle enceinte de la Croix-Rousse »[1], est un ouvrage militaire bâti de 1868 à 1874 destiné à barrer le plateau de la Croix-Rousse, faisant ainsi partie de la première ceinture de Lyon. Elle reliait les forts de Caluire et Montessuy à travers une galerie casematée semi-enterrée bordée d'un fossé sec.

Architecture[modifier | modifier le code]

L'ouvrage est constitué d'une succession de casemates formant une galerie défensive joignant les deux forts à ses extrémités. Le côté extérieur, orienté vers la Dombes, était bordé d'un fossé sec et flanqué par les embrasures (pour fusils et canons) des casemates semi-enterrées. Six casemates regroupées au centre de l'enceinte formant une caponnière permettaient la défense du fossé par des tirs d'enfilade. L'entrée de l'ouvrage se faisait par le côté intérieur (orienté vers Lyon) au moyen d'un tunnel rejoint en surface par un bâtiment. Un petit magasin est aussi situé en bas de ce tunnel.

Toutes les casemates sont de dimensions identiques, sauf au-dessous de la voie ferrée de la ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux, qui est composée d'une succession de cinq petites casemates.

Aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Successivement utilisée en tant qu'abri à chevaux puis en tant que champignonnière dans les années 1960, l'enceinte est abandonnée, les fossés et la partie extérieure sont comblés de 1933 à 1936[2]. Seuls demeurent visibles de nos jours les bâtiments en surface, occupés par le service espaces verts de la ville.

L'intérieur de l'enceinte est aujourd'hui déblayé et restauré par une association en partenariat avec la commune afin de l'ouvrir lors des Journées européennes du patrimoine 2012.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 978-2-84147-177-5), p. 124-126Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Visite de l'ancienne champignonnière de Caluire-et-Cuire, Lyon, Association OCRA-LYON, , 7 p. (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Victor Mangola, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Montessuy, vol. II, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 110 p., p. 67
  2. Victor Mangola, Patrimoine de Caluire-et-Cuire : Montessuy, vol. II, Lyon, Association pour la promotion de l’histoire de Caluire-et-Cuire, , 110 p., p. 30

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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