Enceinte de la Fontenelle

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Enceinte de la Fontenelle
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L'enceinte de la Fontenelle est un site archéologique, remontant à la Préhistoire, qui est situé sur le territoire de la commune française de Vievy-le-Rayé, dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

L'enceinte protohistorique en terre est classée au titre des monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'enceinte fortifiée est située, sur un éperon au confluent de deux petits vallons encaissés[1], à 1,1 km au nord-ouest de l'église Saint-Pierre de Vievy-le-Rayé, dans le département français de Loir-et-Cher. Le site, à l'orée de la forêt de Marchenoir, est implanté à proximité du cheminement Blois-Châteaudun[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Le site est vraisemblablement occupé de longue date.

Description[modifier | modifier le code]

Le site se présente sous la forme d'un éperon barré, très effilé, situé entre deux thalwegs secs, occupé par une fortification uniquement faites de terrassements. Un rempart de terre, haut de 7 à 8 m, borde, jusqu'à la pointe, les deux longs côtés. Le camp est fermé côté du plateau (au sud) par un large fossé de 30 mètres de large et de 5 mètres de profondeur[note 1]. Celui-ci est surmonté sur sa face interne par un rempart de terre en retour, et est commandé par deux mottes hautes de plus de 20 m[2]. Quant à la pente au confluent des deux vallons au nord, elle a été accentué par un plus petit fossé. L'ensemble castral forme ainsi un trapèze de 325 mètres de long dans l'axe nord-sud et de 175 mètres de large au sud et de 125 mètres de large au nord, ce qui représente un site de 7,64 hectares[3]. La basse-cour qui s'étend au nord, derrière les mottes, est coupée en deux parties par un fossé[3].

Un trou, connu sous le nom de trou du Diable, s'ouvre à environ 20 mètres de haut dans une des mottes. La cavité, en partie remblayée par des effondrements, descend sur 9 mètres à l'intérieur de la motte[3].

Protection aux monuments historiques[modifier | modifier le code]

L'enceinte protohistorique en terre est classée par arrêté du [4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est emprunté de nos jours par une petite route.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Noël et Stevens 2022, p. 340.
  2. a et b Châtelain 1988, p. 49.
  3. a b et c Noël et Stevens 2022, p. 341.
  4. « Enceinte protohistorique en terre », notice no PA00098651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Châtelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, , 319 p. (ASIN B004Z1ACJ4), p. 49.
  • Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 340-343.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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