Enseignement supérieur au Bénin

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L'enseignement supérieur au Bénin est placé sous la tutelle du ministère béninois de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Depuis 2019, le ministre est Éléonore Yayi Ladekan[1].

Accès à l'université[modifier | modifier le code]

La majorité des formations proposées par les établissements béninois d'enseignement supérieur ne sont accessibles qu'aux bacheliers ou aux titulaires d'un diplôme d'accès aux études universitaires[réf. souhaitée].

Frais de scolarité et bourses d'études[modifier | modifier le code]

Panorama des filières[modifier | modifier le code]

Système LMD[modifier | modifier le code]

Initialement prévue pour la rentrée 2007-2008[2], la mise en place du système LMD (Licence-Master-Doctorat) au Bénin date de 2011[3].

Étudiants[modifier | modifier le code]

Pour l'année académique 2010-2011, l'effectif global des deux universités publiques béninoises est d'environ 100 000 étudiants (dont près de 85 000 pour l'université d'Abomey-Calavi)[4].

Dépense publique annuelle par étudiant[modifier | modifier le code]

En 2004, la dépense publique moyenne par étudiant est de 149 dollars US[5].

Universités publiques[modifier | modifier le code]

Le Bénin dispose de deux universités publiques :

Ces deux établissements ont été créées en septembre 2001[6] en remplacement de l'université du Dahomey. Cette dernière avait été fondée en 1970[7] avant de devenir l'université nationale du Bénin en 1975[4].

Autres écoles ou instituts publics[modifier | modifier le code]

Écoles supérieures[modifier | modifier le code]

Institut de recherche[modifier | modifier le code]

Universités privées[modifier | modifier le code]

En 2008, huit établissement privés d'enseignement supérieur fonctionnaient avec l'accord du ministère de tutelle[8] :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Michèle Leclerc-Olive, Grazia Scarfò Ghellab et Anne-Catherine Wagner (dir.), Les mondes universitaires face au marché : Circulation des savoirs et pratiques des acteurs, Éditions Karthala, , 396 p. (ISBN 978-2-8111-3363-4 et 2-8111-3363-1, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Réseau ouest et centre africain de recherche en éducation (ROCARE), Qualité de l'enseignement supérieur et marché du travail au Bénin : Rapport des travaux de recherche 2010, , 60 p. (lire en ligne)
  • Banque mondiale, Le système éducatif béninois : Performance et espaces d'amélioration pour la politique éducative, coll. « Série Développement Humain de la Région Afrique », , 96 p. (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République du Bénin, « Présentation de la ministre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur enseignementsuperieur.gouv.bj (consulté le ).
  2. Ambassade de France au Bénin, « Contributions des cinq groupes de travail - Enseignement Supérieur et Recherche », sur ambafrance-bj.org (consulté le ), p. 14.
  3. Grégoire A. Dansou, « Mise en œuvre du système Licence Master Doctorat dans l’enseignement supérieur au Bénin, des débuts oscillants pour l’Université d’Abomey-Calavi », sur rjcebenin.net, (consulté le ).
  4. a et b Ambassade de France au Bénin, « Fiche Bénin », sur diplomatie.gouv.fr, (consulté le ), p. 5.
  5. Mathieu Brossard et Borel Foko, Coûts et financement de l’enseignement supérieur en Afrique francophone, Washington, Banque mondiale, coll. « Série Développement humain de la région Afrique », , 109 p. (lire en ligne), p. 49
  6. Décret n° 2001-365 du 18 septembre 2001
  7. Décret n° 70-217/CP/MEN du 21 août 1970
  8. Michèle Leclerc-Olive, Grazia Scarfò Ghellab et Anne-Catherine Wagner (dir.), Les mondes universitaires face au marché : Circulation des savoirs et pratiques des acteurs, Éditions Karthala, coll. « Hommes et sociétés », , 396 p. (ISBN 978-2-8111-3363-4 et 2-8111-3363-1, lire en ligne), p. 195